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Tandis qu'il s'approchait de moi, je fis un effort pour englober tout son corps dans un seul regard, afin de ne pas le mettre mal à l'aise. Mais je dus vite abandonner pour fixer un endroit bien précis. Ses tentacules étaient du même blanc luminescent que le reste de son corps. Sur les plus épais d'entre eux je remarquai quelques marbrures. Je savais par Bhatar qu'il s'agissait là de bras d'une force impressionnante. Il y avait ensuite des bouquets de tentacules plus longs, plus fins, autour de ses côtes et vers la partie supérieure de son estomac. Des doigts, cent plus sensibles que ceux d'un Sidhe. Et, juste au-dessus de son nombril, une frange de tentacules encore plus courts, aux pointes légèrement plus foncées. Du coup, je me demandai si ce qui était dans son pantalon était sidhe ou non.
Afficher en entier"Il y a plein de gamines qui rêvent de devenir un jour princesse chez les fées mais, croyez-moi, c'est complètement surfait!
A l'Agence de détective Grey, personne ne sait que je suis la Princesse Meredith NicEssus. Cela veut dire que j'ai réussi à cacher ma véritable identité à une tripotée des meilleurs médiums de la ville. Une belle prouesse. Mais mon glamour ne me rend pas immortelle. Et puisque mon cousin veut ma mort, il vaut mieux que je me planque. Le fait que le jeu 'Chercher la Princesse" soit devenu plus célèbre que "Chercher Elvis" m'a facilité les choses, c'est évident: la Princesse Meredith dansant à Paris flambant à Las Vegas...
Après trois ans, je fais toujours la une de la presse à scandale. Cela dit, à en croire les derniers gros titres, je suis aussi morte que le King."
Afficher en entierSi votre parole ne vaut rien, alors vous non plus, vous le valez rien.
Afficher en entierIl se servit de ses mains pour plaquer mon corps sur le lavabo, puis il me souleva et mes jambes ne touchaient même plus le sol. Il se ruait en moi, non seulement comme s'il voulait forcer son corps dans mon corps, mais comme s'il voulait me transpercer de part en part. Mon souffle devint plus haletant, quelque chose se resserrait au fond de mon corps. Sa chair était dans ma chair, si fort et si vite, avec une telle vigueur que je restai sur la frontière entre le plaisir et la douleur. Je m'attendais à ce qu'il assouvisse son désir en un glorieux coup de boutoir, mais il n'en fit rien. Il hésitait, se servant de ses mains pour légèrement déplacer mes hanches sur le lavabo, un petit ajustement comme pour trouver le point parfait, puis il se lança de nouveau en moi en un mouvement puissant et je laissai échapper un cri.
Afficher en entierElle s'éloigna de moi, pâle, les yeux soudain terriblement las. La torture en question était très spéciale: On retirait vos vêtements et on vous enchaînait dans une pièce obscure avant de vous badigeonner de Larmes.
Afficher en entierparfois, ce n'est pas la quantité de pouvoir que l'on manie qui est importante, mais ce que l'on est prêt à en faire[...]
Ouvrant les bras, je m'offris à la nuit et le vent ne souffla pas sur moi mais à travers moi comme si j'étais devenue arbre parmi les arbres du bosquet, et non plus un obstacle qu'il lui fallait franchir.
Afficher en entierIl ne faut jamais toucher quelqu’un quand il fait de la magie ou des manipulations psychiques, à moins d’avoir l’intention de provoquer un résultat particulier. Ceci me prouva que ni l’une ni l’autre de ces deux femmes n’était une praticienne ou une spirite active. Personne, même avec un minimum d’expérience, n’aurait agi ainsi. Je pus sentir les vestiges de certains rituels agglutinés au corps de Naomi. Quelque chose de complexe, d’égoïste – je dirais presque de glouton – qui s’était nourri de son énergie et avait laissé des cicatrices morales
Afficher en entier— Vous, les Feys, précisa Lucy. J’ai vu Jeremy le faire avec une femme humaine. Vous arrivez à vous promener à poil dans une pièce sans me mettre mal à l’aise et puis, habillés de la tête aux pieds, vous faites quelque chose d’insignifiant et tout à coup je me sens obligée de quitter les lieux. Je donnerais n’importe quoi pour savoir comment vous vous débrouillez !
Afficher en entierEn me regardant, elle sembla troublée, un trouble très humain. Je lâchai donc sa main et fis semblant d’être humaine. Certains jours j’y arrive mieux que d’autres. Ce jour-là, ce fut assez moyen. J’aurais pu essayer de l’évaluer sur le plan psychique, pour voir si elle avait d’autres signes distinctifs que sa structure osseuse. Mais il est impoli d’essayer de décrypter les capacités magiques de quelqu’un que l’on vient à peine de vous présenter. Dans les milieux sidhes, le fait d’imaginer que votre interlocuteur est incapable de se protéger de votre magie la plus élémentaire est même considéré comme une insulte. Naomi ne se serait sans doute pas sentie offensée, mais son ignorance n’aurait en aucun cas justifié mon inconvenance
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