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_ Meredith.

Il ne prononça mon prénom qu'une seule fois, mais contrairement à son habitude, sa voix n'était pas neutre. Ce seul mot recélant de l'incertitude, une interrogation et de l'espoir. Une fois encore, il m'appela par mon prénom, ce qui me fit retourner vers le lit, confrontée à ce qui m'attendait entre ces draps couleur bordeaux.

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– Je n'ai pas eu de plaisir, aujourd'hui. Voilà des gens que je respectais, que j'aimais, même, et qui ne seront jamais plus mes alliés. Ils me craindront, dorénavant. Mais c'est vrai qu'ils me craignaient déjà, auparavant ; et la crainte, ce n'est pas du respect. J'ai enfin l'occasion de m'en rendre compte. Offrez-moi quelque chose d'agréable, ce soir,dont je pourrai me souvenir. Laissez-moi vous regarder, tous les trois. Laissez-moi admirer la lumière de vos corps, quand ils enflamment la nuit comme des feux d'artifice.

Nous restâmes sans bouger, puis Doyle déclara :

– J'ai eu ma nuit avec la princesse. Et Frost a clairement laissé entendre qu'il ne voulait pas la partager, ce soir.

– Il la partagera si je le lui ordonne, rétorqua-t-elle avec rudesse.

Comment discuter avec elle quand elle se présentait ainsi à nous, complètement nue et barbouillée de sang, tel un animal sauvage ? Nous fîmes malgré tout une petite tentative.

– Je préférerais m'abstenir, ma Reine, souffla Frost.

– Tu préférerais ? Tu préférerais t'abstenir de quoi, mon Froid Mortel ?

– De rien, articula-t-il, les yeux baissés. De rien du tout...

– Tante Andais, hasardai-je alors, s'il te plaît, nous n'avons rien fait pour te contrarier.

Nous avons, au contraire, tout fait pour te satisfaire. En quel honneur devrais-tu nous punir ?

– Alliez-vous faire l'amour, ce soir ?

– Oui, mais...

– Tu vas baiser Frost, ce soir, non ?

– Si.

– Tu as baisé Doyle, la nuit dernière, pas vrai ?

– Euh... oui, mais...

– Alors, pourquoi ne les baiserais-tu pas tous les deux ce soir ?

De nouveau, elle prenait une voix de crécelle, alors que la mienne se faisait de plus en plus grave.

– Je n'ai jamais fait cela avec les deux en même temps, Reine Andais. Dans une partie à trois, il faut faire preuve de finesse, sinon tout le plaisir est gâché. Je pense que Frost et Doyle sont tous les deux trop dominants pour me partager... sans dommage.

– Très bien.

Je lâchai un soupir de soulagement quand elle ajouta :

– Dans ce cas, remplace l'un d'eux par l'un de tes autres gardes. Donne-moi quelque chose à me mettre sous la dent, ce soir, Meredith.

Que pouvais-je tenter d'autre ? Elle comprenait ma répugnance et me proposait même une solution de rechange. La mort dans l'âme, je soufflai aux deux hommes assis à mes côtés :

– Alors,je vous écoute. Qu'est-ce que vous me suggérez ?

Andais penserait-elle que je les laissais choisir celui qui remplacerait l'un d'eux ? Je l'espérais. Mais, au fond de moi, je voulais surtout qu'ils comprennent que je cherchais un moyen d'échapper à ce qu'elle me demandait.

– Nicca est moins dominant, dit lentement Frost.

Manifestement, il n'avait rien compris !

– Ou Kitto, proposa Doyle.

– Kitto a eu son tour, aujourd'hui, dis-je. Et Nicca n'est pas prévu avant deux jours. Je pense qu'ils seront tous d'accord pour qu'on anticipe un peu sa nuit avec moi, histoire que Kitto n'en fasse pas deux de suite.

– Qu'ils seront d'accord ? répéta la reine, stupéfaite. Parce qu'ils donnent leur avis, maintenant ? Ce n'est pas toi qui choisis parmi eux, Meredith ?

– Pas vraiment. On a un programme et, en général, on s'y tient.

– Un programme, un programme... ricana-t-elle. Et, comment en êtes-vous arrivé là ?

– On a choisi l'ordre alphabétique.

– Elle fait ça par ordre alphabétique... articula t-elle sur un ton navré.

Elle partit alors d'un éclat de rire qui s'acheva par un véritable mugissement. Pliée en deux, elle se tenait le ventre tant elle riait, tandis que de grosses larmes coulaient le long de ses joues maculées de sang.

D'habitude, les crises de rire sont contagieuses. Mais celle-là ne l'était pas ; du moins, pas pour nous trois. Car j'en entendais certains glousser, derrière Andais. Ezekial et ses assistants, par exemple, avaient l'air de trouver cela très drôle. Les tortionnaires avaient un étrange sens de l'humour.

Quand ils se furent tous calmés, la reine retrouva une position à peu près digne, et s'essuya les yeux. Frost, Doyle et moi retenions notre souffle, dans l'attente de ce qu'elle allait bien pouvoir nous dire. Encore à moitié étranglée de rire, elle déclara :

– Tu viens de m'offrir mon premier vrai plaisir de la journée, Meredith. Tu mérites d'être récompensée, pour cela. Toutefois, je continue à ne pas comprendre ce qu'il y a de mal à faire devant moi ce que tu feras dès que je t'aurai quittée. Je ne vois aucune différence...

Nous prîmes garde de ne rien répliquer, sachant pertinemment que si, dès lors, elle ne voyait pas la différence, il n'y avait aucun moyen de la lui expliquer.

Andais nous quitta donc, nous laissant tous les trois sans voix devant le miroir vide.

Consternée par notre incapacité, à réagir devant elle, je me tournai vers Doyle. Son visage, comme d'habitude, ne reflétait rien. Quant à Frost, il se leva brusquement et poussa un cri ; un cri si rageur que les autres gardes accoururent dans la chambre, l'arme au poing.

Rhys regarda autour de lui avec l'air de ne rien comprendre.

– Qu'est-ce qui s'est passé ?

Frost se tourna vers lui, effrayant et menaçant, dans la splendeur virile de sa nudité.

– On n'est pas des animaux, à devoir parader devant elle pour son amusement !

Doyle se leva alors et leur fit signe de sortir. Rhys m'interrogea du regard, et je hochai la tête pour lui indiquer que tout allait bien. Ils s'en allèrent donc, en refermant doucement la porte derrière eux.

– On est tranquilles, maintenant, Frost, lui dit Doyle d'une voix apaisante. Elle ne peut pas nous atteindre, ici.

Le saisissant par les épaules, Frost lui cria presque :

– Tu n'as pas encore compris ?! Si ce n'est pas nous qui donnons un enfant à Merry, on redeviendra les jouets d'Andais. Et ça, je ne le supporterai plus, Doyle. Je ne veux pas recommencer ça, tu m'entends ? Je ne peux pas !

Tandis qu'il lui parlait, il le secouait d'avant en arrière, ses mains blanches serrant convulsivement les épaules noires de Doyle. Je m'attendais à tout moment à ce que celui-ci l'envoie balader. Mais non, il leva simplement les bras pour saisir ceux de Frost, qui s'effondra à genoux, en gardant ses mains dans les siennes.

– Je ne peux pas faire ça, Doyle, répéta-t-il. Je ne peux pas. Je préfère mourir. Je préfère me laisser dépérir avant.

Il prononça ces dernières paroles en tremblant, puis se mit à sangloter. Des sanglots si intenses, si profonds que je crus un instant qu'ils allaient lui déchirer les entrailles.

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– Vous avez osé dire cela à Taranis en face ?

– Oui.

– Vous êtes plus courageuse que vous n'en avez l'air.

Ou plus stupide, ajoutai-je pour moi-même.

– Il cherchait sans cesse à savoir pourquoi je ne voulais pas de lui pour époux. J'ai fini par lui avouer que je désirais un enfant et que je ne pensais pas qu'il puisse m'en donner un.

Je la considérai d'un air songeur puis lui déclarai au bout d'un moment :

– Si ce que vous dites est vrai, les membres de la cour pourraient exiger du Roi qu'il accomplisse le sacrifice ultime, qu'il se laisse tuer, selon le rite des grands jours sacrés.

– Oui... La nuit même, il me chassait du royaume.

– De peur que vous ne révéliez ce secret à quelqu'un ?

– Je n'étais vraisemblablement pas la seule à m'en douter, pourtant. Adaria avait fini par avoir deux enfants de deux autres hommes, en étant restée stérile pendant des siècles avec notre Roi.

Je comprenais à présent pourquoi Taranis m'avait battue quand je lui avais demandé la raison de l'exil de Maeve. La vie de mon oncle était en jeu.

– Il pourrait tout simplement abdiquer, suggérai-je.

Elle abaissa son verre et me jeta un regard cinglant.

– Ne soyez pas naïve, Meredith. Cela ne vous va pas du tout.

– C'est vrai, vous avez raison. Taranis ne l'admettrait pas. Pour l'y obliger, il faudrait l'amener devant les nobles. Ce qui signifie que vous devriez de votre côté en persuader une bonne partie de voter en votre faveur.

– Meredith, je ne peux pas croire que je sois la seule à le soupçonner de stérilité. Sa mort restaurerait la fertilité de notre peuple. Tous nos pouvoirs nous viennent de notre Roi et de notre Reine. Je pense que l'incapacité de Taranis à procréer nous a tous condamnés à demeurer sans enfants.

– Il y a encore des enfants à la cour, pourtant.

– Mais combien d'entre eux sont de pure souche Seelie ?

– Je ne sais pas, répondis-je au bout d'un moment. La plupart d'entre eux sont nés bien avant mon arrivée.

– Moi, je sais, reprit-elle d'un air grave. Aucun. Tous les enfants qui nous sont nés au cours des derniers six cents ans sont des sang-mêlé. Ils sont soit le résultat de viols commis durant les guerres contre les Unseelies, soit des enfants tels que vous-même, issus de croisements prémédités. Qui dit sang-mêlé dit race plus solide, Meredith. Notre Roi nous a condamnés à mourir parce qu'il est trop orgueilleux pour reconnaître sa stérilité et abdiquer.

– S'il abdiquait parce qu'il est stérile, les autres membres de la cour pourraient encore exiger qu'il soit tué afin d'assurer la fertilité de ceux qui restent.

– Et ils n'hésiteraient pas à le faire, s'ils découvraient que je lui ai déjà parlé, il y a cent ans, de son... problème.

Maeve avait raison. Si Taranis avait ignoré son handicap, ils auraient pu lui pardonner et le laisser abdiquer tranquillement. Mais connaître ce secret depuis un siècle et n'avoir rien fait... Ils auraient dû arroser de son sang toutes les terres alentour.

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– Princesse, tu dois garder au moins l'un d'entre nous en permanence auprès de toi. Nos ennemis sont... obstinés.

– Le prince Cel sera exécuté si ses gens essaient de me tuer pendant qu'il purge encore sa peine pour avoir lui-même tenté de me tuer. Nous avons six mois de répit devant nous.

Doyle secoua la tête d'un air dubitatif.

Je considérai mes trois gardiens, tous magnifiques, chacun à leur façon, et j'eus soudain l'envie d'être seule. Pour réfléchir, pour évaluer précisément à qui ils obéissaient, à moi ou à la Reine Andais. Je pensais que c'était à moi mais, à présent, je n'en étais plus certaine.

Je les observai l'un après l'autre. Rhys croisa mon regard, mais Nicca continua de l'éviter.

– Ce n'est pas à moi que vous obéissez, si je comprends bien ?

– Notre premier devoir est de te protéger, Princesse, dit Doyle. Le second, c'est de faire en sorte que tu sois heureuse.

– Qu'est-ce que tu attends de moi, Doyle ? Je t'ai offert mon lit et tu as refusé.

Comme il ouvrait la bouche pour me répondre, je l'en empêchai de la main.

– Non, ça suffit, les excuses ! Quand tu m'as dit que tu voulais être le dernier de mes hommes et non pas le premier, je t'ai cru ; mais, si c'est un autre qui me donne un enfant, c'est lui qui, selon la tradition sidhe, deviendra mon mari. Après ça, je serai monogame.

Tu as laissé passer ta chance de mettre fin à mille ans de célibat forcé, et tu ne m'as donné aucune raison suffisante à ce genre de risque.

Croisant les bras, j'ajoutai :

– Parle-moi franchement, Doyle, ou sors de ma chambre.

Malgré l'expression toujours aussi neutre qu'il affichait, je décelai sur son visage une vague trace d'irritation.

– Tu veux la vérité ? Parfait. Regarde par la fenêtre.

Intriguée, je me tournai vers la vitre, derrière laquelle s'offrait toujours à moi le même paysage blanc baigné de lune.

– Et alors ? Demandai-je.

– Tu es une princesse sidhe. Regarde avec autre chose que tes yeux.

Je pris une profonde inspiration et tentai de ne pas réagir à la chaleur de ses paroles. Etre en colère contre Doyle ne donnait jamais rien de bon. J'étais une princesse mais je n'en avais pas plus de pouvoir pour ça.

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page 508 mes tenebres sont toujours aussi dangereuses qu'auparavant, je n en pas moins subrepticement à avoir quelques apercu de la suffrance de doyle et de sa determination à ameliorer les choses en faveurs de nous tous.

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"Je suis la Princesse Meredith NicEssus. Cela faisait trois ans que je me planquais à Los Angeles sous la simple identité de Meredith Gentry, Merry pour les amis. Un simple humain d'origine fey travaillant pour l'Agence de détective Grey, spécialisée dans les affaires surnaturelles. Je m'étais enfuie, parce que je n'aurais pas pu survivre aux tentatives d'assassinat. Je ne faisait simplement pas le poids, magiquement ou politiquement, pour pouvoir me protéger. Aujourd'hui, tout a changé,. Et je régnerai peut-être un jour sur la Cour Unseelie si je parviens à échapper aux tueurs. Seulement, ça semble mal barré! Surtout depuis que le monstre le plus horrible que les Sidhes aient créé a été relaché..."

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-C'est vrai que dans tes bras, elle oublierait tout de moi , c'est ça ?

- Je n'ai pas cette prétention, Frost. Je te l'ai dit, aujourd'hui j'ai compris qu il existait plus d'une façon de perdre le coeur d'une femme. Et le fait d'attendre trop longtemps en est une. S'il doit y avoir une chance que Meredith ne se retourne pas vers toi, ou vers Galen, il faut quelque chose change. Et tout de suite.

-Qu'est ce que Galen a à voir là dedans ?

- Si tu poses cette question, ce n'est pas moi qui suis aveugle.

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Toute haine gratuite a pour origine la peur.

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On m’a appris que la véritable royauté est fondée sur la reconnaissance de ses torts et de ses mérites, ainsi qu’à en admettre la différence, et non pas dans une perfection falsifiée.

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J’arrachai le magazine des mains de Frost et me forçai à l’ouvrir. Ce n’était pas la nudité partielle qui me rendait dingue, c’était le bonheur sur nos visages, sur nos corps. Nous étions amoureux et cela se voyait. Mais s’il avait pu me faire ça, alors il ne m’avait jamais aimée. Il me désirait, voulait me posséder, mais l’amour … L’amour ne commet pas de telles vacheries !

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