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J’ai l’impression que ma tête va exploser. Quelques secondes plus tard, j’aperçois au bout du couloir l’un des triplés. Il arrive vers moi d’un pas nonchalant, un petit sourire moqueur sur les lèvres. Il se fout de ma gueule, ce con.
Et en plus, il prend tout son temps.
— C’est bon, t’es calmé ?
Afficher en entier— OK. T’as l’air d’être quelqu’un de bien, mais sois certain que si Kiki nous revient dans un sale état par ta faute, tu risques de ne plus pouvoir marcher. C’est assez clair pour toi ?
Afficher en entier— Je suis vraiment désolé, Coralie. Je veux qu’on soit amis.
On n’embrasse pas une amie à chaque fois qu’on la croise, crétin !
Afficher en entier— J’ai l’impression qu’on manigance une mission secrète... On se rejoint là-bas ? J’ai un petit truc à faire avant. J’en ai pour dix minutes, pas plus.
— OK. Je dois passer chez moi aussi pour me changer.
— Mets ton maillot de bain, j’ai envie de me baigner avec toi...
Merde !
Afficher en entierJe me fige sur le seuil de la porte vitrée. Je m’attendais à tout, sauf à ça. Un magnifique corps d’homme en short de sport et tee-shirt blanc à manches relevées sur les épaules se trouve juste devant moi. Alex le fantasme de mes nuits. C’est dingue, mon regard ne veut plus se détacher de ces superbes bras musclés et bronzés. Je déglutis. Mais Fred me sort de cette contemplation divine lorsqu’il repose vivement son verre sur la table. Je cille plusieurs fois et me redresse.
Afficher en entierLe champagne doit donner l’envie de faire pipi parce que c’est la deuxième fois en pleine nuit que je dois y retourner. En sortant de ma chambre comme un zombie, je suis surprise de voir Alan en boxer dans le couloir. Sa main agrippe la poignée de la porte, prête à ouvrir la chambre de Jules.
Il est devenu somnambule ?
Ah ! je sais. À tous les coups, il est complètement ivre à cause de la soirée crémaillère. Étant partie me coucher plus tôt alors que la soirée était loin d’être terminée, je n’ai pas vu leur état second.
— Alan ? C’est pas ta chambre !
Il me regarde, un sourire en coin, visiblement très sobre d’esprit. Puis il pose son doigt sur sa bouche comme pour me dire chut.
— Jules me la prête une petite heure. Chuchote-t-il.
Quoi ?
Je suis tellement abasourdie parce qu’il vient de dire que ma bouche forme un O de stupéfaction et que mes yeux vont bientôt sortir de leur orbite.
Comment osent-ils faire ça ?
— Bah, quoi ? Elle ne s’en rendra même pas compte. Et il m’en doit une alors ! chuchote-t-il.
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