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Commentaires de livres faits par Meslivresetmoi

Extraits de livres par Meslivresetmoi

Commentaires de livres appréciés par Meslivresetmoi

Extraits de livres appréciés par Meslivresetmoi

date : 20-03-2016
« Je le comprenais maintenant, je comprenais que l’amour n’est pas une chose qui s’efface, qu’elle que soit l’application qu’on y mette »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
22 h 25
Chère Maman,
Avant que tu commences à te faire des idées, je voudrais que tu saches que c'est moi qui ai pris l'argent qui manque. Pas comme un dû (tu ne m'a jamais rémunérée pour mon travail ici) mais comme un emprunt, que je pourrais rembourser dès que je pourrais.
Et avant que tu te mettes à penser que je l'ai pris pour faire un truc idiot comme par exemple acheter ce blouson en cuir que tu ne voulais pas m'offrir, je voulais aussi que tu saches que c'est au contraire, quelque chose de réellement vital.
Je t'en prie, ne t'inquiète pas pour moi. Je n'ai peut être que 13 ans mais je sais parfaitement ce que je fais.
Je t'appellerais bientôt, je te le promets, même si je ne peux te garantir l'heure.
Je t'aime follement.
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Spoiler(cliquez pour révéler)

-Juliette...
-Oui?
Je l'entend respirer.
Merci, murmure-t-il, d'être mon amie.
Cette fois je me retourne. Me serre tout contre lui, mon nez effleurant son cou.
-Je serai toujours là si tu as besoin de moi; je lui confie alors que l'obscurité étrangle et étouffe ma voix. N'oublie jamais ça, s'il te plaît. Jamais.
D'autres secondes sont englouties dans le noir. Je me sens peu à peu sombrer dans le sommeil.
-C'est vraiment réel? Je l'entend chuchoter
-Quoi? je demande en battant des paupières et en tentant de rester éveillée.
-Tu as l'air si réelle. Ta voix est si réelle. J'ai tellement envie que tout ça soir réel.
-C'est bien réel, je lui assure. Et les choses vont encore s'améliorer. Tout va changer pour le mieux. Je te le promets.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
"C'est un baiser profond, incroyable.
Un baiser qui incite les étoiles à grimper dans le ciel et à illuminer l'univers. Un baiser qui dure des siècles et un battement de coeur. Ses mains entourent mes joues et il recule un peu pour me regarder dans les yeux et sa poitrine se soulève et il dit " Je pense que mon coeur va exploser...", et j'aimerais, plus que tout savoir comment immortaliser ces moments pour les revivre à jamais.
Parce que celui-ci
vaut tout l'or du monde "
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
"Lena s'est engouffrée dans ma chambre, et j'ai refermé le battant sur nous avant de l'attraper par la taille. Elle a posé sa tête contre mon torse.
Tu m'as manqué.
Je sais, poulette.
Terme qui m'a valu une bourrade joueuse sur l'épaule.
[...]
La prenant dans mes bras, je l'ai portée jusqu'à mon lit, lequel, grâce à Link, se réduisait désormais à un matelas posé à même le plancher. Je me suis laissé tomber à côté d'elle, ignorant volontairement la fenêtre brisée, le battant béant sur le palier et l'inconfort de ma couche.
-Je t'aime, Ethan Wate.
M'appuyant sur un coude, je l'ai dévisagée.
-On m'a souvent avoué que j'étais adorable.
-Qui donc? s'est-elle esclaffée?
-Des tas de filles.
- Ah ouais? a-t-elle demandé, alors que son regard s'assombrissait. Lesquelles?
-Ma mère, ma tante Caroline. Amma.
Je l'ai chatouillée, et elle s'est tortillée en rigolant dans mon t-shirt.
-Je t'aime, L.
-T'as plutôt intérêt. Parce que je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi.
Ses accents étaient rauques et empreints d'une sincérité réelle.
-Je n'existe pas sans toi, Lena.
Je l'ai embrassée, plaquant mon corps contre le sien pour n'en former plus qu'un. Come si nous étions déstinés l'un à l'autre. Nous l'étions, quoi que l'univers ou mon coeur battant trop vite allaient à y redire. J'ai senti mon énergie me déserter, ce qui n'a que renforcé le désir qu'avait ma bouche de la sienne. Elle s'est écartée avant que la crise cardiaque ne me menace.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
" -Pourquoi mes vieux ne peuvent-ils pas ressembler aux tiens?
-Cinglé? Morte? Sans vouloir t'offenser, je crois que je te bats en matière de dinguerie.
-Ton père n'est plus fou.Enfin pas plus que n'importe qui ici. Tout le monde s'en fiche, quand tu te balades en pyjama juste après la mort de te femme. Les miens n'ont aucune excuse. Ils ont seulement pété un boulon.
-On ne sera pas comme eux. Parce que toi, tu seras un batteur réputé de New York, et que moi... je ne sais pas encore, mais ça n'impliquera ni uniforme confédéré ni bibine.
Je m'efforçais d'avoir l'air convaincant, même s'il était difficile de dire ce qui était le plus improbable: Link en musicien célèbre ou moi quittant Gatlin.
La carte était toujours accrochée au mur de ma chambre. Celle où une fine ligne verte reliait les endroits que j'avais rencontré au fil de mes lectures, les villes où je désirais me rendre. J'avais consacré toute mon existence à songer à des routes menant partout sauf à Gatlin. Puis j'avais rencontré Léna, et ça avait été comme si mes vaticinations voyageuses n'avaient jamais existé. Il me semble que j'aurai accepté d'être coincé n'importe où, même ici, pourvu que Léna et moi soyons ensemble. Il était étrange de constater que la carte paraissait avoir perdu ses attraits au moment où j'en aurais le plus besoin. "
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"
-Regarde!
Se dressant, elle s'est hissée jusqu'à la ramure calcinée et fragile. Un citron parfaitement jaune, le seul du verger, entouré par des cendres. Lena l'a cueilli, des flocons noirs ont voleté alentour. Dans sa paume, le zeste luisait. Elle s'est laissée retomber dans mes bras.
-Tu te rend compte? Tout n'a pas brûlé.
-Ça va repousser, L.
-Je sais, a-t-elle répondu sur un ton guère convaincu en tournant et retournant l'agrume entre ses doigts.
-L'année prochaine, à la même époque, tout aura repris vie.
Elle a levé la tête, et j'en ai profité pour embrasser son front, son nez, la tache de naissance en impeccable croissant de lune sur sa pommette.
-Tout sera vert. Même les citronniers repousseront. Nous nous sommes débarrassés de nos chaussures, avons frotté nos pieds les uns contre les autres, l'habituelle décharge se manifestant dès que nos peaux nues entraient en contact. Nous étions si proches que ses boucles se répandaient sur mon visage. J'ai soufflé pour les écarter. Elle m'a entraîné, j'ai été ballotté par le courant qui nous reliait et nous séparait en même temps. Quand j'ai tendu le cou afin de baiser sa bouche, elle m'a taquiné en fourrant le citron sous mon nez.
-Sens!
-Il a la même odeur que toi.
Citrons et romarin, le parfum qui m'avait attiré vers elle lors de notre première rencontre. Elle l'a humé, a grimacé.
-Acide, a-t-elle plaisanté. Comme moi.
-Je ne te trouve pas acide.
Je l'ai serrée encore plus fort contre moi, jusqu'à ce que nos cheveux soient pleins de cendres et d'herbes, jusqu'à ce que le fruit ait roulé quelque part sous nos pieds, en bas de la couverture. Sur ma peau, la chaleur avait des allures de feu. Même si, ces derniers temps, tout ce que j'éprouvais quand je tenais sa main était un froid mordant, quand nous nous embrassions pour de vrai, ce n'était que chaleur. Je l'aimais jusqu'au moindre atome, jusqu'à la moindre des cellules incandescentes. Nous nous sommes ainsi embrassés au point que mon cœur a commencé à avoir des ratés, et que la lisière de mon champ de vision, de mes sensations, de mon ouïe a commencé à s'assombrir.
Lena m'a repoussé, pour ma sauvegarde, et nous sommes restés allongés, tandis que je tentais de reprendre haleine.
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date : 04-08-2015
"Aussi loin qu'on s'en souvienne, les élèves qui arrivent en cours le dernier lundi de septembre au lycée de Mount Washington y découvrent une liste nommant chaque fille la plus jolie et la plus moche de chaque niveau.
Cette année de fera pas exception.
Cette liste est répartie dans les locaux à environ quatre cents exemplaires, dans des endroits plus ou moins visibles. Il y en a une placardée au-dessus de l'urinoir des toilettes des garçons au rez-de-chaussée, une qui recouvre la liste des acteurs de la pièce de fin d'année, une autre à l'infirmerie, intercalée entre deux prospectus sur la violence et la dépression. La liste est scotchée dans des casiers, glissée dans des bureaux, agrafée sur les tableaux d'affichage.
L'angle inférieur droit de chaque exemplaire, gaufré, porte en relief la silhouette du lycée du temps d'avant la piscine, le nouveau gymnase et les labos d'informatique. Ce sceau a authentifié tous les diplômes de l'établissement jusqu'à ce qu'il soir volé dans le bureau du proviseur il y a plusieurs dizaines d'années.
C'est maintenant une pièce de contrebande mythique, qui met la liste à l'abri des contrefaçons.
Personne ne sait vraiment qui rédige cette liste chaque année, ni comment se transmet cette responsabilité, mais le secret n'a pas nui à la tradition. Au contraire, la garantie de l'anonymat confère au jugement un caractère absolu, impartial et libre de préjugés.
Ainsi, à chaque nouvelle édition, les étiquettes qui répartissent les filles du lycée de Mount Washington en une multitude de catégories-les frimeuses, les populaires, les exploiteuses, les ringardes, les ambitieuses, les sportives, les cruches, les sympas, les rebelles, les coquettes, les garçons manqués, les allumeuses, les saintes-nitouches, celles qui se refont une virginité; les coincées, les douées qui cachent bien leur jeu, les glandeuses, les fumeuses de pétard, les parias, les marginales, les intellos et les barges à titre d'exemple-s'évanouissent. En ce sens, la liste à un effet rafraîchissant. Elle peut réduire l'ensemble d'une population féminine à trois groupes bien distincts:
-les plus jolies;
-les plus moches;
-toutes les autres.
Ce matin, avant la première sonnerie, toutes les filles du lycée de Mount Washington découvriront si leur nom figure sur la liste.
Celles qui n'y seront pas se demanderont à quoi aurait pu ressembler l'expérience, bonne ou mauvaise.
Les huit qui y seront devront faire avec."
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date : 04-08-2015
"Jennifer grimpe sur une estrade placée devant le miroir à trois faces et remonte ses cheveux en un chignon improvisé.
-Je crois que je l'adore, déclare-t-elle.
Elle en est absolument sûre , mais elle voudrait que les deux autres l'adorent aussi.
-Je la trouve parfaite, annonce Rachel?
-La parfaite robe de bal, confirme Dana. Je la verrai bien avec des chaussures rouges, non?
-Oh oui, des talons rouges, ce serait trop mignon!
Jennifer monte et descend sur la pointe des pieds. Elle s'imagine dans le gymnase, coiffée et maquillée, dansant en cercle avec Rachel, Dana et Margo? En espérant que quelqu'un la prendra en photo pour l'album du lycée.
A ce moment là, une vendeuse entre dans la cabine d'essayage pour voir où elles sont. Elle est vêtue de noir de la tête au pieds, avec une queue de cheval au lissé impeccable. Elle regarde Jennifer et se mord la lèvre? Visiblement, elle à une opinion.
-Qu'est ce que vous en pensez ? lui demande Jennifer, tout en sachant qu'elle va le regretter.
La vendeuse fait la moue, secoue la tête.
-Je n'aime pas.
Elle s'approche et agite devant Jennifer une main manucurée?
-Ça vous coupe en deux ici. Le bustier est trop serré. Et la jupe tombe bizarrement sur vos hanches. Elle devrait former une ligne droite au lieu de ballonner comme ça.
Jennifer reste immobile tandis que la vendeuse pointe les défauts dans le miroir, dont les trois volets répliquent ses imperfections à l'infini. Sa lèvre inférieure commence à trembler, son menton se plisse et se creuse.
La vendeuse s'en aperçoit et recule d'un pas avec un air d'excuse.
-Vous aurez plus de chance au Boudoir, au deuxième niveau.
C'est là que la mère de Jennifer s'habille. C'est une boutique pour grosses dames d'un certain âge. On n'y trouve ni clips sur écrans géants, ni présentoir de vernis fluo sur le comptoir. Il n'y aura rien de mettable pour un bal.
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