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Extrait ajouté par lin105 2018-12-23T11:41:48+01:00

Ni les scientifiques ni les auteurs de science-fiction n'avaient jamais été capables de prédire correctement l'avenir, se disait-il. Vers l'an 2034, l'humanité devait s'être rendue maîtresse de la moitié de la Galaxie ou, sinon, au moins du système solaire. C'était en tout cas ce que l'on promettait quand Homère n'était encore qu'un enfant. Tant les écrivains que les scientifiques se fondaient sur l'hypothèse que l'humanité était rationnelle et logique. Ils faisaient comme si elle n'était pas composée de plusieurs milliards d'individus paresseux, irréfléchis, prompts à l'emportement, mais était une sorte de ruche douée d'une intelligence collective et d'une volonté unique. Comme si, s'attaquant à la conquête spatiale, elle allait s'y consacrer avec sérieux et application et non s'arrêter à mi-chemin et s'en détourner - comme un enfant capricieux las de son jouet - au profit de l'électronique. Puis de l'électronique passer à la biotechnologie et ainsi de suite, sans avoir atteint dans aucune discipline de résultats réellement spectaculaires. Excepté peut-être la physique nucléaire.

Le voici, l'astronaute qui n'a jamais quitté la Terre, incapable de survivre sans son scaphandre encombrant, étranger sur sa propre planète, qui explore et conquiert les tunnels depuis la Kakhovskaya jusqu'à la Kachirskaya. Quant à la grandeur, mieux valait qu'ils l'oublient, lui et les autres survivants. Car de leur refuge il était impossible de voir les étoiles.

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Extrait ajouté par Galah 2017-04-10T23:13:20+02:00

Ce n'était pas dans la station que se concentraient les ténèbres mais dans les âmes humaines, et même la plus puissante des lampes à mercure était inefficace contre elles.

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Extrait ajouté par Mondaye 2013-10-14T19:20:15+02:00

Homère avait renoncé à se persuader qu'il était encore possible de trouver des pilules, des vaccins ou des sérums capables d'enrayer la maladie avant que Hunter n'arrête l'épidémie par le feu et le plomb, mais la jeune fille était prête à chercher un remède jusqu'au tout dernier moment. Homère n'était ni soldat ni médecin, et surtout il était trop vieux pour croire aux miracles, même si une petite partie de son âme le souhaitait ardemment et rêvait d'un salut possible. Il avait arraché et chassé cette partie de lui-même en se séparant de Sacha

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Extrait ajouté par Mondaye 2013-10-14T19:19:54+02:00

La musique est le plus immédiat, le plus éphémère des arts. Elle n'existe que le temps où sonne l'instrument, puis, d'un seul coup, elle disparaît à jamais sans laisser de trace. Et pourtant rien ne contamine les hommes plus rapidement que la musique, rien ne blesse plus profondément ni ne guérit plus lentement. Une mélodie qui a su te toucher reste à jamais à tes côtés. C'est l'essence du beau. Je pensais que, grâce à elle, je pouvais guérir la laideur de l'âme.

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Extrait ajouté par NHQuinn 2023-01-31T19:37:45+01:00

"L’être humain est ainsi fait que le contenu des manuels scolaires ne survit dans sa mémoire que jusqu’aux examens de fin d’année. Et en oubliant ce qu’il a appris par cœur, il éprouve un véritable soulagement. La mémoire des hommes est pareille au sable dans le désert, pensait Homère.

Les nombres, les dates, les noms des hommes d’État de second plan y restent aussi longtemps que des lettres dessinées au bâton sur une dune. Ils s’envolent sans laisser de trace."

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Extrait ajouté par Gollum 2020-12-05T00:17:05+01:00

« Des photographies ? Plus personne n’en fait de nos jours. Les gardait-on longtemps à l’époque où c’était à la mode ? Autrefois, à la fin de chaque volumineux album de famille, il y avait une place réservée aux vieilles photographies sépia, mais peu de ceux qui feuilletaient ces pages pouvaient déterminer avec certitude quelle image représentait tel ou tel aïeul. D’une manière ou d’une autre, les photographies ne sont que des masques mortuaires des défunts prélevés sur leur dépouille et en aucun cas les empreintes vivantes de leur âme. Et de toute manière elles se fanent à peine moins vite que les corps dont elles sont le reflet.

Que reste-t-il alors ? »

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Extrait ajouté par Gollum 2020-12-02T10:37:22+01:00

« Dans les temps passés, quand il n’y avait plus personne pour s’occuper des tombes, on réaffectait les sépultures dans les cimetières aux morts récents. Seuls les parents et les enfants leur rendaient visite, les petits-enfants n’y allaient que rarement et les arrière-petits-enfants plus rarement encore.

Ce que l’on qualifiait de repos éternel ne représentait, dans les grandes agglomérations, qu’un répit d’une cinquantaine d’années avant que quelqu’un ne vienne remuer vos os : parfois pour faire de la place pour de nouveaux arrivants, parfois pour remplacer le cimetière par des quartiers d’habitations. La terre devenait trop petite pour les vivants et les morts. »

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Extrait ajouté par Gollum 2020-12-02T00:27:52+01:00

« La peur et la terreur sont deux choses bien distinctes. La peur vous donne un coup de fouet, vous oblige à agir, à faire preuve d’imagination. La terreur, elle, paralyse les membres, arrête les pensées, prive les hommes de leurs ressources. »

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Extrait ajouté par Gollum 2020-12-02T00:24:00+01:00

« A la Sevastopolskaya, la guerre, commencée vingt ans plus tôt, qui visait l’éradication de l’être humain n’avait jamais cessée. A vivre si longtemps aux côtés de la mort, on en vient à ne plus la redouter. La peur cède la place à l’indifférence, au fatalisme, à la superstition et aux instincts bestiaux. »

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Extrait ajouté par lin105 2018-12-23T12:33:28+01:00

- Tout le mois avait été sec et très chaud. Mon épouse était enceinte et elle avait déjà du mal à respirer sans ça, alors imagine avec cette fournaise...

[...] Un jour, je reçois un message du médecin : " Rappelez de toute urgence. " Avant que j'arrive au calme pour rappeler, j'avais eu le temps d'enterrer ma femme et notre enfant, crétin d'hypocondriaque que j'étais. Je compose le numéro...

Homère se tut, écoutant les tonalités, attendant qu'on décroche. Sacha s'abstint de l'interrompre, gardant ses questions pour plus tard.

- On me dit félicitations, vous avez un fils. Ça n'a l'air de rien aujourd'hui : mon fils est né. Mais, ce jour-là, on m'avait rendu ma femme d'entre les morts, et ce miracle en plus... J'arrive à la surface : il pleut. Une pluie fraîche. Soudain, l'air était devenu léger, transparent. Comme si la ville avait été recouverte d'une bâche poussiéreuse et qu'on l'avait enlevée. Les feuilles étincelaient, le ciel était mouvant et les bâtiments avaient comme rajeuni. Moi, je remonte la rue Tverskaya vers le fleuriste, les larmes aux yeux, de bonheur. J'avais un parapluie mais je ne l'ai pas ouvert. J'avais envie d'être trempé, j'avais envie de la sentir, cette pluie. Aujourd'hui, c'est difficile à expliquer... On aurait dit que ce n'était pas mon fils qui était né, mais moi, à nouveau, et je regardais ce monde et le voyais pour la première fois. Le monde aussi avait l'air jeune, comme si on venait de lui couper le cordon ombilical et qu'on le lavait pour la première fois. Tout allait être merveilleux désormais ; ce qui n'allait pas ou allait de travers, tout cela on pouvait le réparer. Je disposais à cet instant de deux vies : ce que je n'aurais pas le temps de faire, mon fils l'accomplirait. Tout était encore à venir, et pour nous et pour la terre entière...

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