Metro 2035

Trilogie chaudement recommandé à tous les amateurs de SF au long court, nombreuses heures de dépaysement garanties

Selon moi le moins bon volume de la série. Je trouve que l'escense qui donnait vie aux deux premiers est absente dans le 3ème.

Je retrouve tout ce que j'avais aimé dans le tome 1.

On retrouve Artyom en quête de vérité. La fin fera d'autant plus froid dans le dos car elle est réaliste.

j'ai grandement apprécié cette saga malgré le tome 2 auquel je n'ai pas accroché.

Dernier livre de la série Metro. Et pas des moindres. De l'action, des révélations, des complots, des sorties hors du metro moscovite... La fin laisse une vraie ouverture sur l'univers Metro, et l'auteur a laissé libre l'écriture sur son univers. Cela laisse des auteurs de talent s'essayer aux récits d'aventures et de vies dans des métropolitains autres que Moscou, tel que "Les ombres de Post-Petersbourg".

Attendu depuis longtemps j'ai pris grand plaisir à lire metro 2035. Beaucoup plus centré sur les facettes de l'homme dans ces pires instincts, point négatif le côté fantastique que l'on trouvai dans le premier tome est la mis de côté. La fin superbe quoique frustrante clôture cette super saga.

La conclusion de cette trilogie est très intéressante (et à des années-lumière du jeu vidéo d'ailleurs, seuls quelques éléments de l'intrigue ont été repris).

On va de péripéties en rebondissements en passant par des révélations inattendues car dans le métro, tout ne se passe jamais comme prévu. Artyom, dans sa quête de vérité, attire les ennuis comme un aimant car personne ne veut qu'il découvre cette vérité ultime. Au final, le roman se présente comme une étude de la psychologie humaine et, de ce point de vue, la fin est parfaitement logique malgré son aspect très frustrant. J'ai également apprécié la réflexion sur l'écriture historique mise en abyme via le personnage d'Homère.

C'est un récit très dur, très cru, avec des scènes parfois horribles, qui reflète la noirceur de l'humanité. Le héros lui-même, malgré toutes ses bonnes intentions, est obligé de faire preuve de noirceur pour survivre dans cet univers. J'ai donc parfois eu envie de lui donner des baffes, en particulier dans son comportement envers Anna.

Cela se ressent aussi dans l'écriture. Elle n'est pas mauvaise, loin de là, avec de nombreuses images poignantes, un peu d'humour noir et de sarcasme, une personnification du métro qui se ressent à chaque instant et des passages où le rythme de l'écriture se cale sur la descente aux enfers du héros. Seulement, la froideur d'Artyom imprègne l'écriture, ce qui fait que j'ai eu du mal à me plonger dans la lecture et j'ai toujours gardé - involontairement - une certaine distance avec le récit.

Un autre obstacle, pour moi, a été le russe. Autant les noms de stations ne m'ont pas posé de problème, surtout avec les images au début de chaque chapitre qui montrent dans quelle station se trouve Artyom (je me suis d'ailleurs beaucoup amusée à me repérer sur la carte du métro en deuxième de couverture). Le problème, c'est déjà cette manie d'appeler les personnages par un surnom qui n'a rien à voir avec leur nom complet, plus d'une fois je n'ai pas reconnu le nom d'un personnage secondaire, ce qui m'a un peu perdue dans le récit. Par ailleurs, les différentes micro-sociétés présentées dans le métro se basent sur diverses périodes et idéologies de l'histoire russe. Or je n'y connais strictement rien donc j'ai parfois eu l'impression de passer à côté de certaines choses.

Malgré les défauts qui ont rendu la lecture un peu difficile, j'ai bien aimé le dénouement de cette trilogie et je reste fascinée par cet univers post-apocalyptique construit d'une main de maître par Dmitry Glukhovsky (même si ce tome manquait un peu de combats contre des créatures mutantes).

J'ai aimé retrouver les personnages, j'aimerai braiment savoir la suite et que la série continue. J'ai moins apprécié que les deux premiers mais en même temps je me suis beaucoup attachée à cet univers...

Un roman dans la même veine que Metro 2033.

Après un Metro 2034 moins intéressant, on retrouve la même qualité que l'original. Même meilleur.

Ce tome-ci est beaucoup plus réussi que le second. On retrouve enfin notre cher Artyom que nous avions délaissé pour le second tome, et c'est un réel plaisir ! Il est vraiment époustouflant. Il est touchant, troublant, un peut perché parfois, mais tellement impliqué dans cette volonté de découvrir d'autres survivants que Terre !

J'ai vraiment beaucoup apprécier les excursions à la surface, les découvertes qui y sont faites, cela supposerai tellement d'histoires possibles dans cet univers ! J'aimerai tellement qu'il y ai une suite à ce tome, que l'on sache ce que deviens Artyom !

Une réussite !

Dévoré en l'espace d'une journée ! (De confinement je précise, pendant près de 15h quasi ininterrompues) Ultra addictif, ultra bien ficelé et écrit, une petite pépite qui clôture une superbe série ?