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A la fin de l'année 638, Dagobert qui n'a que trente-cinq ans ressemble à un vieillard. Ses pantalons bouffants et la toge dans laquelle il se drape ne dissimulent pas la vérité : le roi a terriblement maigri. De plus, sa barbe châtain a viré au gris, et sa belle chevelure n'est plus qu'ne terne tignasse. Ses crises d'inflammation de l'intestin sont de plus en plus fréquentes, et il souffre d'hémorroïdes qui lui valent des homrragies anales. Les médeincs croient bon de pratiquer des saignées aux bras, mais elles ne sont d'aucun secours et ne font qu'affaiblir le malade.

Au mois d'octobre, Dagobert demande à se rendre à Saint-Denis. Supportera-t-il le voyage ? Il faut éviter au roi d'être trop secoué, qui avancent à petits pas, que le souverain rejoint sa chère abbaye,. Après quelques prières, Dagobert se fait ramener dans sa villa d'Epinay, à l'endroit même où il est né. Il ne se trouve ainsi pas trop loin de Saint-Denis, où il a décidé de se faire inhumer. Oh, il a bien hésité : trois ans aupravant, dans un premier testament, il demandait à reposer à Pris, en l'église Saint-Vincent-Sainte-Croix, aurpès de son père. Il a finalement modifié ses dispositions et veut maintenant géisr auprès de la tombe du saint martyr.

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Après avoir désigné six bourgeois parisins pour exécuter ses ordres durant son absence, le roi se rend à Saint-Denis où il reçoit avec solennité la bénédiction "du saint clou et de la sainte épine" et prend possession de la bannière semée de croix d'or, son signe de ralliement. Ainsi paré, Philippe peut s'en aller conquérier la terre sainte.

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Tout commence quand, pour des raisons purement politiques, et sur ordre de son père Hugues, le pince Robert épouse, à l'âge de seize ans, la "vieille Rozala, âgée de trente-trois ans, veuve du comte de Flandre et fille du roi d'Italie. Tout ça pur obtenir en dot le compté de Ponthieu, qui vient ainsi s'ajouter aux propriétés royales.

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A la fin de l'année 638, Dagobert qui n'a que trente-cinq ans ressemble à un vieillard. Ses pantalons bouffants et la toge dans laquelle il se drape ne dissimulent pas la vérité : le roi a terriblement maigri. De plus, sa barbe châtain a viré au gris, et sa belle chevelure n'est plus qu'ne terne tignasse. Ses crises d'inflammation de l'intestin sont de plus en plus fréquentes, et il souffre d'hémorroïdes qui lui valent des homrragies anales. Les médeincs croient bon de pratiquer des saignées aux bras, mais elles ne sont d'aucun secours et ne font qu'affaiblir le malade.

Au mois d'octobre, Dagobert demande à se rendre à Saint-Denis. Supportera-t-il le voyage ? Il faut éviter au roi d'être trop secoué, qui avancent à petits pas, que le souverain rejoint sa chère abbaye,. Après quelques prières, Dagobert se fait ramener dans sa villa d'Epinay, à l'endroit même où il est né. Il ne se trouve ainsi pas trop loin de Saint-Denis, où il a décidé de se faire inhumer. Oh, il a bien hésité : trois ans aupravant, dans un premier testament, il demandait à reposer à Pris, en l'église Saint-Vincent-Sainte-Croix, aurpès de son père. Il a finalement modifié ses dispositions et veut maintenant géisr auprès de la tombe du saint martyr.

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Un étrange destin veille sur le philosophe devenu guerrier : dans la peau de cet autre qu'il abhorre, il se montre énergique, brillant, efficace. Contre toute attente, le théoricien éthéré se révèle foudre de guerre ! il ose pénétrer avec ses légions jusqu'au coeur des forêts germaniques, là où aucune armée romaine ne s'est aventurée depuis trois siècles et où aucune autre ne se risquera après lui. Il écrase les alamans à la bataille d'Argentoratum (Strasbourg), repousse les ennemisde l'autre côté du Rhin et met fin aux incursions des pillards... C'est l'enthousiasme à travers tout l'empire : ce jeune homme que l'on voyait comme un prince perdu dans une vie contemplative a sauv l'espace roman ! Ses soldats le portent en triomphe et se feraient volontiers écharper sur un mot de lui.

Entre batailles et expéditions, Julien vient se reposer à Lutèce, la capitale intime qu'il s'est choisie dès le mois de janvier de l'an 358. Il est encore seul : son épouse Hélène est restée à Rome pour accoucher. Certes, le séjour du général est entrecoupé de départs forcés - il faut bien s'en aller guerroyer ici ou là -, mais, dès qu'il le peut, Julien revient sur les bores de la Seine...

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PALAIS-ROYAL-MUSEE DU LOUVRE

Ombre et lumière de la renaissance

Quand on sort du métro Palais-Royal-Musée du Louvre, il suffit de lever un oeil sur "le kiosque des Noctambules" qui l'encadre pour comprendre que l on va parler d'art. Réalisé place Colette en l an 2000 pour le centenaire du métro, cette construction colorée par Jean-Michel Othoniel a provoqué presque autant de débat que les bouches Art nouveau du métropolitain, voilà plus d un siècle. En effet, Hector Guimard, champion du style nouille,conçut nos classiques édicules qui horrifièrent alors nombres de nos aïeux et sont aujourd hui adores de tous.

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Ier siècle

CITÉ

Le berceau de César

— Vous descendez à la prochaine ? me demande la petite dame d’une voix timide, tout en me poussant légèrement pour être certaine de ne pas rater sa station…

Le métro freine dans un grand crissement métallique. La prochaine ? Pourquoi pas ? Ce serait super de commencer mon voyage par le berceau de Paris, l’île de la Cité. D’ailleurs, ce n’est peut-être pas un hasard si cette île a vraiment une forme de berceau… L’essence même de la capitale, c’est ici. « La tête, le cœur et la moelle de Paris », écrivait Gui de Bazoches au XIIe siècle.

La station est construite comme un puits dans les entrailles de la ville : nous sommes à plus de vingt mètres de profondeur sous le niveau de la Seine. Tel Jules Verne dans son Voyage au centre de la Terre, j’ai la sensation de remonter le temps jusqu’aux origines. Et pas besoin de la cheminée d’un volcan pour pénétrer ces entrailles souterraines, pas besoin du Nautilus pour passer sous les eaux… Moi, j’ai le métro !

Toujours suivi par la petite dame, je gravis quatre à quatre l’interminable escalier qui me mène vers la lumière. La petite dame est distancée. À l’extérieur, je me heurte à un cyprès rachitique. Je tente de m’en dégager pour tomber nez à nez avec un olivier sans olives… Tiens ! une trace du sud, écho fragile d’un paysage italien, je touche au but.

Le marché aux Fleurs grignote les abords de la bouche de métro, comme si la nature et le passé cherchaient désespérément à reprendre leurs droits. Illusoire conquête, en vérité : à gauche, les voitures bourdonnent dans une descente sans fin du boulevard Saint-Michel ; à droite, même flot continu, mais dans l’autre sens, pour remonter la rue Saint-Jacques.

J’ai la sensation d’être au milieu d’un carrefour. L’artificielle rue de Lutèce agonise, coincée entre ces deux artères vitales, cernée par les austères façades XIXe siècle des bâtiments administratifs chers au baron Haussmann. Je laisse au plus vite cette rue de Lutèce pour rejoindre, au-delà du marché aux Fleurs, la Seine qui charrie lentement ses eaux brunâtres…

En quelques pas, je suis sur les quais. Un peu plus loin s’alignent les boîtes vertes des bouquinistes… J’y plonge ma gourmandise et en ressors de vieux ouvrages sur l’histoire de ma ville aimée. Paris, c’est un peu ma femme ; en tout cas, c’est une femme ! André Breton l’exprime dans Nadja : le triangle de la place Dauphine serait le pubis de cette forme rêvée, la matrice originelle d’où tout serait né… J’aimerais revivre cet accouchement.

Et si le ronronnement des automobiles s’éteignait ? Et si les bâtiments aux façades grises s’évaporaient ? Et si les rives de la Seine redevenaient sauvages pour laisser place aux pentes verdoyantes, aux marécages boueux, aux arbrisseaux qui couvraient l’îlot ?

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Pourquoi Métronome ?

Mon livre veut être, en quelque sorte, un instrument qui marque la mesure et rythme le temps. Je vous propose donc d’avancer siècle par siècle, grâce aux stations de métro : une station de métro pour chaque siècle, afin de mieux nommer et situer l’histoire…

Je voudrais, avec vous, suivre les lignes du métro comme autant de fils d’Ariane. Elles nous emporteraient vers les stations dont les bouches bavardes se souviendraient des espoirs, des soubresauts, des emportements de la capitale. Prenez place, attention à la fermeture des portes, direction Lutèce…

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Les lieux sacrés restent lieux sacrés au-delà des croyances… Ce n’est pas un hasard si cette œuvre (le pilier des nautes) a été trouvée dans les soubassements de Notre-Dame, ce n’est pas un hasard si la cathédrale reste le principal lieu de culte catholique des Parisiens : à cet endroit de l’île de la Cité se sont élevés les premiers temples votifs des Gaulois devenus ensuite Gallo-Romains puis chrétiens.

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On peut regretter, là encore, la catastrophe que représenta la victoire romaine pour la mémoire gauloise. Mais plutôt que de pleurer sur le passé, je veux voir dans la latinisation des Gaulois une chance saisie par les cheveux. De cette défaite absolue, de cette humiliation consommée ont émergé une culture réinventée et une nation recommencée.

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