Ajouter un extrait
Liste des extraits
Cette enquête est en train de tourner à la défaite personnelle, s'était il dit. Je n'arrête pas de harceler mes collaborateurs, mais pour finir on se retrouve une fois de plus devant le néant
Afficher en entierIl ne se passe rien, par ici. Le temps reste immobile, dans cette bourgade où la vie s’écoule comme un ruisseau sans énergie ni volonté. Il n’est habité que par un petit nombre de vieux paysans qui ont vendu leurs terres ou les ont affermées. Il n’est habité que par nous autres, qui attendons l’inévitable…
Afficher en entierL'heure qui suivit fut placée à la fois sous le signe de la pagaille et d'une lutte efficace contre le feu. Le directeur du camp errait en tous sens, complètement déboussolé, et Kurt Wallander dut se fâcher un peu pour obtenir de lui le nombre des réfugiés hébergés dans le camp et ensuite pour qu'il soit procédé au dénombrement des présents.
Afficher en entierLa pensée du couple assassiné, de Lars Herdin et de cet étrange nœud coulant se mêlait à d’autres ayant trait à Mona, à Linda et à son vieux père. Quelque part au fond de l’obscurité, une sorte d’immense absurdité lui faisait signe. Un visage ricanant qui se moquait ouvertement de ses vains efforts en vue de prendre sa vie en main...
Afficher en entierLa réunion traîna en longueur. Tout le monde fut d’accord pour considérer que ce qu’avait dit Lars Herdin constituait un élément de toute première importance. Ils disposaient maintenant d’une direction dans laquelle mener leurs investigations. On passa ensuite de nouveau en revue tout ce qui était ressorti des conversations avec les gens de Lenarp ainsi qu’avec ceux qui avaient appelé la police au téléphone ou bien avaient répondu au questionnaire envoyé par la poste. Il fut en particulier fait état d’une voiture ayant traversé à toute allure un village situé à quelques kilomètres seulement de Lenarp, tard dans la nuit du dimanche. Un chauffeur de camion partant pour Göteborg à trois heures du matin l’avait croisée dans un virage assez serré et avait bien failli entrer en collision avec elle. Après avoir entendu parler du double meurtre, le chauffeur avait repensé à cet incident et avait appelé la police. Sans oser être très affirmatif et après avoir passé en revue toute une série de photos de voitures, il avait cru reconnaître une Nissan.
Afficher en entier— Pour notre part, nous espérons que tous nos malades vont survivre, répondit le médecin d’un ton un peu sec en se mettant à regarder de près un écran sur lequel des lignes vertes dessinaient des sortes de vagues ininterrompues. Après avoir entendu le médecin lui dire qu’il ne pouvait pas se prononcer, Kurt Wallander quitta la pièce. L’issue était incertaine. Maria Lövgren pouvait décéder sans avoir repris connaissance. Personne ne pouvait savoir
Afficher en entier— Je m’en vais. Je voulais simplement savoir dans quel état elle est. Je m’appelle Wallander et je suis de la police. De la criminelle, précisa-t-il sans être bien sûr que cela dirait quelque chose au médecin. C’est moi qui suis chargé de retrouver celui ou ceux qui ont commis ça. Comment va-t-elle
Afficher en entierUne bonne partie de tout cela serait du travail de pure routine. Les constatations sur place, les questions à poser aux gens de Lenarp et aux personnes habitant le long de l’itinéraire supposé des assassins, après le meurtre. Avaient-ils remarqué quoi que ce soit de suspect ? D’inhabituel ? Les questions résonnaient déjà dans sa tête. Mais il savait aussi par expérience que les affaires d’attaque à main armée à la campagne étaient souvent bien difficiles à résoudre. Son principal espoir, pour l’instant, était que la femme de la victime survive. Elle avait vu. Elle savait
Afficher en entierLe spectacle de la vieille femme avec ce lacet autour du cou ne le laissait pas en paix et il éprouvait un malaise indescriptible. Qui pouvait bien avoir commis un acte d’une pareille barbarie ? Pourquoi ne pas lui avoir assené un coup de hache sur la tête, afin d’en finir tout de suite ? Pourquoi un tel supplice
Afficher en entier— Je voulais dire par là qu’on a bien sûr affaire à des types particulièrement abjects. Mais du genre qui se spécialisent dans l’attaque des fermes isolées habitées par de vieilles personnes. — Il faut absolument qu’on leur mette la main dessus, dit Rydberg. Avant qu’ils ne remettent ça
Afficher en entier