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Grâce au changement de dessinateur, je n'ai pas dû attendre trop longtemps pour avoir la suite de l'affaire Keelodge.
Les puristes hurleront à l'hérésie, et je peux les comprendre étant donné que ce changement implique parfois des variations dans les têtes des personnages, mais là, je ne me plains pas, j'ai adoré les dessins du tome 2.
Ici, le visage de Sherlock Holmes est moins figé, même si je trouve toujours l'appartement de Baker Street fort grand et fort spartiate niveau ameublement.
L'enquête se poursuit pour trouver l'origine humaine de la contagion qui a eu lieu à Keelodge et Sherlock Holmes ne ménage pas sa peine, aidé par une vieille connaissance de la littérature.
Un deuxième album qui répond en partie aux questions soulevées dans le premier – sans tout résoudre, bien entendu, il faut encore garder du suspense et du mystère pour la suite – une belle enquête, de la violence mais pas de trop, des filatures, des tensions entre Sherlock et son frère Mycroft.
Entre eux, les répliques piquantes sifflantes ne fusent et les dialogues du reste de l'album sont loin d'être gnangnans.
Par contre, nous avons un horrible cliffhanger dont le final m'a laissé sans voix, heureusement que j'ai le troisième sous la main parce que je n'aurais pas pu… Vite l'ouvrir et voir !
Le scénario tient la route, il est rythmé, on suit Holmes avec plaisir, on tremble pour lui, les dessins sont super et le coloriste a fait du bon boulot. Quant aux décors de la ville de Londres, manque plus que les odeurs, le bruit des sabots de chevaux, le cris des habitants et l'odeur de la mort pour s'y croire.
Quand l'ombre qu'est Edward Hyde croise la lumière qu'est Holmes et qu'ils unissent leurs forces, ce sera pour le meilleur ou pour le pire !
Un bien bel album sans que l'élément fantastique ne pointe son nez. What'else ?
Depuis son retour du monde des anciens Dieux, James Moriarty se voue à la destruction des exemplaires du Necronomicon. Accompagné de Meredith Rutherford et Noble Odd, il voyage d’un continent à l’autre. Son parcours le mène à New York et à Josua Sline, un collectionneur qui possède les deux derniers livres maudits et semble peu enclin à les céder. Mais que représente Sline comparé au professeur et à sa maîtrise des sciences occultes ? Sûr de sa force, Moriarty fond sur sa proie, sans voir que d’autres puissances sont en jeu…
Si Conan Doyle avait eu un rejeton avec H.P. Lovecraft, sans nul doute que le fiston nous aurait concocté cette série, mélangeant le héros de papa numéro 1 (Conan Doyle) avec l'univers de papa numéro 2 (Lovercraft).
La science n'en étant pas encore arrivée à faire se reproduire deux hommes (les femmes sont encore irremplaçables), nous nous contenterons donc d'un scénariste qui intègre Sherlock Holmes dans des aventures "fantastiques".
Attention, je parle là d'univers fantastique "pour de vrai", pas d'histoires qui auraient tout du fantastique (un chien sortit droit des Enfers, par exemple) mais qui n'en seraient pas (le chien est couvert de phosphore).
Bon, que je vous situe l'histoire : suite de sa victoire sur Selymes le vampire (là plus aucun doute pour les derniers réfractaires, on est bien dans le fantastique), Sherlock Holmes a quitté Londres. Désormais, il est Thomas Sigerson et participe à une expédition scientifique en Arctique.
Se les geler sur un bateau est pour lui la concrétisation d'un vieux rêve.
Mais non, je plaisante. En fait, Holmes comptait sur ce voyage dans le froid (moi, j'ai 35C°, là) pour arriver à se délivrer du passé, c'est raté parce que ce n'est pas si simple que cela. D'ailleurs, chassez le passé et il ressurgira, non pas au galop, mais sous une forme inattendue.
Un nouveau combat va s'engager et ici, ce n'est pas la force brute qui peut vous aider, mais le savoir. Mais il est des secrets dont les hommes devraient se garder. Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes…
Oui, on a beau aimer les livres, on sait que pour certains, les pages ne devraient jamais être tournées… Holmes va avoir beaucoup à faire face à une arme et des ennemis peu conventionnels : pas de vipère des marais ou de toutou affamé, pas de maître-chanteur ou de bandits, non, rien de conventionnel, je vous dis.
Impression ? le Londres de l'époque victorienne (nous sommes entre 1891-1894) est bien représenté par le dessinateur, hormis Holmes dont le visage est assez inexpressif, comme figé.
Le scénario est bien ficelé, on se pose des questions et l'auteur nous entraîne à la poursuite du Nécronomicon, ce livre au pouvoir immense.
Évidemment, cliffhanger pour la fin. Heureusement que cette série ne comptera que deux tomes, l'attente est moins longue et pas de risque que l'auteur nous fasse traîner le truc en longueur, comme certains.
A découvrir de toute urgence si le mélange Holmes/fantastique ne vous rebute pas. Moi, il ne me rebute que lorsque c'est mal fait, ce qui n'est pas le cas ici. du tonnerre.
Une très bonne BD, on se laisse facilement porter par l'histoire et par les très beaux dessins. J'ai vraiment beaucoup aimé retrouvée Sherlock Holmes dans une intrigue avant Watson et de découvrir ses autres amis ainsi que la famille de l'emblématique Moriarty !
le premier tome nous avait laissé face à un suspense implacable : Holmes se trouvait dans une position plus que périlleuse et j'avais eu bien du mal à le laisser tout seul devant le danger...
Alors, quid dans ce tome qui clôt le diptyque ??
Si Sherlock Holmes a découvert l'origine des disparitions londoniennes il a échoué à sauver son ami le musicien. Première enquête, premier échec.
Il ne lui reste plus qu'à faire tomber l'organisation criminelle des Moriarty qui connaît quelques heures sombres avec un ancien élément de la bande qui voudrait bien se venger.
Si le tome 1 m'avait emballé du fait de son enquête policière sans trop d'éléments fantastiques (juste un) et parce que nous découvrions Holmes, jeune, faire ses premiers pas en tant que futur détective, je dois avouer que le second tome m'a laissé froide et déçue.
Certes, il y a sa lutte contre le clan Moriarty, régenté par Moriarty Sr tandis que son fils James se verrait bien calife à la place du calife... mais pour le reste, c'est un peu brouillon et on fini sa lecture avec un sentiment mitigé.
De plus, certains dialogues frisent le n'importe quoi et je me demande si le mot "tafiole" est victorien. Oui, les dialogues plombent le tout.
Dommage, le premier tome était prometteur.
Par contre, niveau dessin, j'ai apprécié. Les personnages sont bien dessinés, Holmes a des expressions, les décors de Londres sont bien rendu, le découpage de l'histoire est dynamique. Au moins un point positif.
Autre bon point, ce tome nous donne une hypothèse crédible au caractère asocial du futur détective de Baker Street et de sa lutte acharnée contre le " Napoléon du crime".
De plus, l'auteur nous offre aussi une sorte de fil d'Ariane entre ce diptyque et celui du Nécronomicon. Uniquement visible pour ceux qui l'ont lu.
Une petite leçon de morale dans tout cela : on n'est jamais aussi bien trahi que par les siens, hein, papa Moriarty !
Pour le reste, l'album ne m'a pas emballé du tout !
Une bonne BD avec de beaux dessins et un scénario un peu étrange mais qui captive et donne envie de lire la suite !! Dommage que Sherlock Holmes ne soit pas présent !
J'ai bien aimé cette histoire en deux tomes :)
J'aurais aimé en voir plus du côté lovecraftien, mais bon, je sais que ç'aurait été trahir justement ce côté du fantastique. A ce propos il est d'ailleurs assez bien abordé ; peut-être plus ressemblant à une approche lovecraftienne de l'intrigue qu'à du Sherlock Holmes. Je ne sais pas quel genre l'auteur a donné à ses autres aventures.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié au début de ce second tome le retour fait sur Abdul al-Hazred (l'arabe fou qui a écrit le Necronomicon), et j'aurais teeeeellement aimé en voir plus. Ça m'a donné envie de chercher s'il n'y aurait pas justement un récit sur ce personnage, ou une fanfiction...
Sinon, le personnage de Sherlock, ma foi je le connais pas des masses, juste par son interprétation moderne dans la récente série, mais je l'ai trouvé plutôt quelconque, ici. Et l'histoire fait aussi référence à des évènements et personnages de la première histoire de l'auteur (Sherlock Holmes et les vampires de Londres, ou quelque chose du genre). En tout cas j'ai aimé cette histoire, et le personnage de Taher également, et son rôle.
Bon, après ça reste assez simple ; en deux tomes on ne pouvait pas avoir beaucoup plus :/ Le dessin est lui aussi très classique, mais appréciable (pas ce à quoi nous a habitué Soleil, heureusement !)
Bref j'ai bien aimé. Je lirai peut-être les autres opus de la même série.
Janvier 1894.
Un an et demi s'est écoulé depuis la victoire de Sherlock Holmes sur James Moriarty et Taher Emara. Éprouvé par ce combat et ses conséquences, Holmes se fait discret et tient une modeste librairie au cœur de Londres.
Une nouvelle vie qui lui convient parfaitement, mais que la reine Victoria vient étonnamment troubler en lui demandant de se mettre à son service. Aaron McBride, un savant à l'esprit perturbé qui n'avait plus fait parler de lui depuis vingt ans, est de retour. Et tout porte à croire qu'il prépare un attentat dans la capitale.
Commence alors une enquête décisive pour Sherlock Holmes. Une enquête qui changera à jamais sa vision du monde...
Les puristes hurleront à l'hérésie, et je peux les comprendre étant donné que ce changement implique parfois des variations dans les têtes des personnages, mais là, je ne me plains pas, j'ai adoré les dessins du tome 2.
Ici, le visage de Sherlock Holmes est moins figé, même si je trouve toujours l'appartement de Baker Street fort grand et fort spartiate niveau ameublement.
L'enquête se poursuit pour trouver l'origine humaine de la contagion qui a eu lieu à Keelodge et Sherlock Holmes ne ménage pas sa peine, aidé par une vieille connaissance de la littérature.
Un deuxième album qui répond en partie aux questions soulevées dans le premier – sans tout résoudre, bien entendu, il faut encore garder du suspense et du mystère pour la suite – une belle enquête, de la violence mais pas de trop, des filatures, des tensions entre Sherlock et son frère Mycroft.
Entre eux, les répliques piquantes sifflantes ne fusent et les dialogues du reste de l'album sont loin d'être gnangnans.
Par contre, nous avons un horrible cliffhanger dont le final m'a laissé sans voix, heureusement que j'ai le troisième sous la main parce que je n'aurais pas pu… Vite l'ouvrir et voir !
Le scénario tient la route, il est rythmé, on suit Holmes avec plaisir, on tremble pour lui, les dessins sont super et le coloriste a fait du bon boulot. Quant aux décors de la ville de Londres, manque plus que les odeurs, le bruit des sabots de chevaux, le cris des habitants et l'odeur de la mort pour s'y croire.
Quand l'ombre qu'est Edward Hyde croise la lumière qu'est Holmes et qu'ils unissent leurs forces, ce sera pour le meilleur ou pour le pire !
Un bien bel album sans que l'élément fantastique ne pointe son nez. What'else ?
par Irene-Adler