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Pourquoi attendons-nous de manquer de temps pour accomplir nos rêves ?
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Baiser n°1000
Avec Poppymin
Quand elle s'est envolée
Mon coeur a éclaté
Afficher en entierBaiser n° 1000
Avec Poppymin
Quand elle s’est envolée
Mon cœur a éclaté
J’ai ouvert le bocal, j’ai mis le dernier cœur à l’intérieur et j’ai fermé le couvercle.
Afficher en entierLes neuf cent deux baisers à l’abri dans son bocal et les quatre-vingt-dix-huit qui les rejoindraient à son réveil.
Car Poppy allait se réveiller.
Nous avions une promesse à tenir.
Afficher en entier— Poppymin est malade.
J’ai hoché la tête en retenant mes larmes.
— Je ne veux pas que Poppymin s’en aille. Grâce à elle, tu me reparles et tu es redevenu mon ami. Je ne veux pas que tu sois en colère comme avant.
Ses mots ont eu l’effet d’un coup de poignard dans ma poitrine. Il avait raison. Poppy m’avait guidé vers mon petit frère.
— Je ne serai plus en colère, Alton. Et je continuerai à te parler et à jouer avec toi. Promis.
Il a levé la tête et s’est essuyé les yeux. Je lui ai souri, et il s’est blotti contre moi.
Afficher en entierIl m’a rejointe devant la scène et il m’a embrassée. Un baiser plein d’amour. Un amour que peu de jeunes de notre âge avaient la chance de vivre. Un amour sans frontières, de ceux qui inspirent la musique à travers les âges. Ce baiser aurait sa place dans mon bocal, plus que tout autre. Baiser numéro huit cent dix-neuf. Le baiser qui a tout changé. Le baiser qui prouvait qu’un jeune Norvégien aux cheveux longs et qu’une jeune fille du Sud des États-Unis pouvaient s’aimer. La preuve que l’on pouvait s’aimer chaque minute, chaque seconde que la vie nous offrait.
Afficher en entier— Esther Rubenstein était la femme du mécène de cette exposition. Décédée d’un cancer à l’âge de vingt-six ans, elle a été placée dans cette exposition par son mari qui, depuis sa disparition, ne s’est jamais remarié. C’est lui qui l’a prise en photo, Rune. Il dit que cette photo n’a pas changé le monde, mais qu’Esther a changé le sien.
Afficher en entier— C’est ce qu’on aurait vécu, ai-je murmuré.
Rune a tourné la tête vers moi.
— On aurait exploré la ville, bu des cafés avec nos amis, traversé les rues pour aller en cours ou rentrer à la maison. Tu m’aurais serrée contre toi, comme aujourd’hui, et tu m’aurais raconté ta journée.
Afficher en entier— Prête pour une nouvelle aventure ?
— Prête.
Il a posé son front contre le mien.
— Je t’aime, Poppymin.
— Je t’aime aussi, Rune.
Afficher en entierJ’ai enfilé mes bottes, j’ai ramassé son sac et je l’ai mis sur l’épaule. Poppy a attrapé une couverture dans l’armoire.
— Ton manteau ne te suffit pas ? ai-je dit en ouvrant la fenêtre.
— C’est pour toi, Rune. Tu es en tee-shirt. Tu vas mourir de froid.
— Je suis norvégien, ai-je dit en souriant.
— Je sais, mais même les Vikings attrapent des rhumes.
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