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- Oh, mon Dieu. Tegan, dit-elle, et sa voix n'était qu'un souffle haletant et tiède quand il s'écarta enfin de la douceur de sa bouche. Je suis si heureuse que tu sois là. Je me suis inquiétée à ton sujet toute la nuit.
Il eut un grognement sourd, guttural.
- Ouais, j'ai remarqué. J'ai vu comme tu avais l'air inquiète, en bas, dans les bras de Reichen.
- Tu nous as vus...
Il eut un sourire en coin qui dévoila ses crocs.
- Je peux encore le sentir sur tes lèvres.
- Alors tu dois aussi sentir que ce n'est pas lui que je veux, dit-elle sans flancher le moins du monde quand il fit courir sa bouche le long de sa joue veloutée et jusqu'à la peau tendre sous son oreille. C'est toi, Tegan. Je veux être à toi. Au cas où tu n'aurais pas remarqué, je suis tombée amoureuse de toi.
Il gronda, se reculant pour la regarder de ses yeux rétrécis. C'étaient là les mots qu'il voulais entendre, les mots qu'il s'était préparé à faire sortir de force de ses lèvres après l'avoir vue dans les bras d'un autre homme.
Afficher en entier- Je suis à la maison quand je suis avec toi, dit-il, la voix rauque d'émotion quand il la serra contre lui. C'est la seule maison dont j'aurai jamais besoin.
Afficher en entier- Si je te dit que ça m'a foutu en rogne de te voir embrasser Reichen et que je ne veux plus jamais te voir avec un autre mâle, ce n'est pas parce que je me sens obligé.
Afficher en entierLe désir se fiche complètement de la bienséance.
Afficher en entierUn sourire s'épanouit lentement sur le visage du redoutable chef de l'Ordre.
- On ne t'a jamais dit que tu était sacrément têtue ?
- Tegan l'a peut-être mentionné une ou deux fois, reconnut-elle d'un ton ironique.
- Alors je suppose qu'il comprendra ce que j'au dû affronter, quand il te verra avec moi.
Afficher en entierTegan la fit rouler avec lui sur le lit, la maintenant doucement sous son corps en éveil. Il regarda ses grand yeux lavande, qui exprimaient tant d'amour qu'il en était abasourdi.
Afficher en entier- Tu trembles. (Tegan ôta d'un mouvement d'épaules son lourd manteau de cuir et l'en enveloppa avant qu'elle ait pu refuser.) Il fait trop froid. Tu ne devrais pas être dehors.
Pas seule avec moi, pensa-t-il, tellement tenté de la toucher, à présent.
Avant qu'il puisse s'en empêcher, il avait posé la main sur sa joue et fait disparaître doucement l'humidité qui striait sa peau claire. Il caressa son visage, faisant passer son pouce sur ses lèvres. C'était bien facile de se rappeler la douceur de sa bouche, pressée contre son poignet. La chaleur de sa langue quand elle l'avait lapé, tirant des forces de son sang. A quel point la sensation de son corps affamé et lové contre le sien l'avait enflammé. Il voulait revivre ça, avec une férocité qui le stupéfia.
- Tegan, s'il te plaît... non. (Elise poussa un soupir, fermant les yeux comme si elle connaissait le cheminement de ses pensées.) Ne fais pas ça si tu n'en as pas l'intention. Ne me touche pas comme ça si tu ne... si tu ne ressens rien.
Il lui leva le menton, passant tendrement le bout des doigts sur ses paupières douces comme des pétales, l'obligeant à le regarder. Ses yeux s'ouvrirent lentement et ses cils sombres encadraient deux iris de pâle améthyste.
- Regarde-moi, Elise. Dis-moi ce que tu crois que je ressens, murmura-t-il avant de se pencher vers elle et de presser la bouche sur ses lèvres entrouvertes.
Afficher en entierLe sang d'Élise n'oublierait jamais Tegan, peu importe à quelle distance elle essayait de s'enfuir. Pas plus que son cœur.
Afficher en entier- Il est 9 heures du matin, dit-elle au cas ou il n'aurait pas remarqué. tu es resté ici toute la nuit...
Tegan se retourna pour placer les oeufs brouillés dans une assiette. Il éteignit la plaque électrique, puis fit sauter le grille-pain et ajouta un toast.
- Viens ici et mange pendant que c'est chaud.
Elise ne s'était pas rendu compte à quel point elle avait faim avant d'avoir atteint le comptoir et pris sa première bouchée. Elle ne put retenir un gémissement de plaisir quand elle se mit à macher.
- Oh, c'est délicieux
- c'est parce tu es affamée.
Afficher en entierIl fronça les sourcils, inquiet.
- Tu veux vraiment passer une demi-journée assise dans un avion au milieu de deux cents humains ? Tu crois que tu es en état de le faire ?
Elle n'en était pas sûre, mais elle n'allais certainement pas laisser ce détail l'arrêter. Si elle devais voyager dans un avions entier de meurtriers, elle le ferait si c'était le prix à payer pour s'assurer que Tegan allait bien.
- Oui. Je t'en prie, Gideon, réserve-moi une place à bord du premier vol que tu trouveras.
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