Joséphine n'a pas pipé mot quand son père lui a fièrement annoncé qu'il avait arrangé son mariage avec le duc de Mitford. Comment refuser un si beau parti ? Mais, lorsqu'elle apprend que son fiancé est un bellâtre pétri d'arrogance qui passe son temps à courtiser les femmes, elle s'affole. La veille de leur rencontre officielle, elle s'enfuit du domaine familial, et les ennuis commencent. Agressée dans une auberge, elle doit son salut à un certain M. Paul Villiers qui, malgré son physique ordinaire, a une âme chevaleresque. Joséphine l'entraîne dans une série de catastrophes, sans se douter que son bon Samaritain ne lui a peut-être pas dit toute la vérité...
— Vous avez raison, être obligée d’épouser quelqu’un dont on ne veut pas est épouvantable, concéda le duc de Mitford à la petite souris des champs, élevée selon les bons principes de la province, que son grand-père lui avait choisie pour fiancée. Et vous avez quelque chose contre le duc de Mitford ?
— Une foule de choses ! Pour commencer, il est trop beau pour être honnête. Et il affiche toute l’arrogance qu’on peut attendre d’un homme de sa condition riche et séduisant. Enfin, c’est un libertin. Je le déteste, conclut-elle après avoir énuméré tous ces défauts.
— Vous l’avez donc déjà rencontré ?
— Non, et je n’en ai aucune envie. Mais j’en ai suffisamment entendu sur lui. Si vous connaissiez l’aristocratie comme je la connais ! Ces gens sont imbus de leur position sociale, croyez-moi. Être fille de vicomte et petite-fille de comte m’en a beaucoup appris. J’imagine fort bien ce qu’être la femme d’un duc signifie, surtout la femme d’un duc comme Mitford.
Elle avait prononcé ce nom avec un mépris incommensurable.
Toute l'histoire repose sur une série de quiproquo. Il faut lire cette histoire l'esprit léger sinon tous ces "rebondissements" peuvent devenir épuisant
Une comédie romantique tout en légèreté. Les personnages sont assez drôles ainsi que les différentes situations dans lesquelles ils se trouvent. Ce livre est un peu comme une pièce de théâtre.
C'est assez rare pour le souligner , je n'ai pas été transporté par une histoire de Mary Balogh. Je suis passée à côté de ce récit où rien ne m'a vraiment surpris même si certains passages donnent le sourire. Trop de "déjà vu" et de prévisibilité dans cette histoire pour qu'elle ne me marque véritablement . Dommage ! Cela ne m'empêchera pas de lire à nouveau cette auteure que j'aime tant.
Je ne passe jamais à côté d'une sortie de Mary Balogh dans la collection Regency. C'est mon petit plaisir à moi. Il faut dire que l'autrice est clairement devenue une valeur sûre pour moi au fil de mes lectures. J'avais donc plus que hâte de découvrir cette Miss Catastrophe.
Joséphine se doit d'accepter son futur mariage avec le duc de Mitford, qu'elle n'a jamais rencontré. Il faut dire que c'est son grand-père, et le sien qui ont tout organisé. Comment refuser un aussi beau parti ? Les rumeurs au sujet de ce duc sont toutes plus folles les unes que les autres. Alors quand il est sur le point de débarquer chez elle pour demander sa main, elle prend la fuite avec un bon ami. Mais c'est le début des galères pour elle. D'autant que sur son chemin, elle fera la rencontre, sans le savoir de Paul Villiers, qui n'est autre que le duc en personne... De catastrophe en catastrophe, la demoiselle va s'enliser.
Avec ce roman Mary Balogh prend le parti d'une héroïne à des kilomètres des jeunes femmes bien sous tout rapport. Joséphine n'a pas sa langue dans sa poche mais n'a également aucune idée des galères dans lesquelles elle se met... quoique, elle s'en fiche un peu. Ainsi, en partant en compagnie d'un homme, seule, elle s'attire déjà bien des soucis. Encore plus quand cette escapade tourne au désastre et que le gentleman en question n'en a qu'après son argent. Je l'avoue, elle m'a beaucoup faite rire au début, même si par moment, elle a un petit côté exaspérant dans son comportement.
Fort heureusement, Paul Villiers, un gentleman, banal au premier abord va lui venir en aide. Ah! Quel homme ! Notre cher Paul sera donc incognito dans cette folle aventure aux côtés de sa supposée fiancée. Et autant dire qu'il est assez surpris de voir une jeune femme se comporter de la sorte. Lui qui a toujours respecté les convenances, les règles et j'en passe va devoir s'armer de patience car Joséphine va le pousser bien au delà de ses limites. Il est vraiment drôle de le voir si attentionné et maitre de lui même alors que Joséphine ne sait pas qui il est et le critique a tout va. Pour autant, il se montrera toujours en véritable soutien pour elle.
La romance démarre donc pas sous les meilleurs hospices. Et pour cause, Joséphine déteste le duc et se fie aux commérages. Pour sa part, lui voit la jeune femme comme un nid à problème (ce qu'elle est clairement). Sans savoir qui il est, elle va le découvrir véritablement et nous autres, lecteurs, nous rendons vite compte qu'entre réalité et rumeurs il y a un sacré écart. Le fait de faire semblant d'être un couple pour sauver les apparences dans cette course-poursuite va indéniablement les rapprocher mais Paul sera toujours si respectueux que finalement la romance sera digne des plus grands slow-burn de romances historiques. Quant à la révélation finale sur sa véritable identité, cela donnera lieu a un moment épique et si drôle !
Miss Catastrophe est un peu moins centré sur la romance du couple que je m'y attendais. En fait, le roman dispose de nombreux passages avec les personnages secondaires. La famille de Joséphine, l'ami de Paul ou encore quelques personnages que nous rencontrons au cours de cette course-poursuite géante. Paul et Joséphine après le fameux gentleman fourbe, le frère de Joséphine après celle-ci etc. Bref, on est embarqué dans une folle aventure suite à quelques mauvaises décisions d'apparence anodines. C'est drôle et parfois un peu fou mais très prenant. Après, je ne vous cache pas que par moment, j'avais tendance à plaindre Paul, Joséphine étant butée comme pas possible. Mais ces moments étaient éclipsés par d'autres donc... !
En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec Miss Catastrophe. Très différent des autres de l'autrice mais avec sa petite touche d'originalité. Ce n'est pas mon préféré de l'autrice mais j'ai beaucoup aimé tout de même !
Decidemment, ces derniers jours je ne fais que tomber sur des lectures qui me laissent indifferentes, et c'est malheureux surtout poir cette autrice que j'aime beaucoup d'habitude.
Le problème, je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai pas apprécié Joséphine, et il y avait beaucoup trop de personnages, bref, une lecture décevante. Peut etre que si je la lisais à un autre moment...
Une comédie régence, une farce même, de la reine de la romance régence, cela ne se rate pas.
Cette facétie-ci, écrite en 1990, s'amuse, et nous amuse avec elle, à grand renfort de fausses identités, de courses-poursuites, d'enlèvements, de chassés-croisés, de mensonges et de quiproquos.
L'héroïne, Josephine - Jo - est une véritable dinde [...]. Lui, c'est le type d'aristocrate pétri d'honneur et de sens du devoir, que l'on voit là jeté dans un imbroglio échevelé [...]
Le récit s'emballe [...] et si le rythme faiblit parfois à cause de cet effet d'accumulation, on est pris dans un tel tourbillon que les pages se tournent toutes seules.
Bref, ce livre sera parfait si vous avez envie d'une lecture légère et rigolote, dans cet univers régence si cher à Mary Balogh.
Résumé
Joséphine n'a pas pipé mot quand son père lui a fièrement annoncé qu'il avait arrangé son mariage avec le duc de Mitford. Comment refuser un si beau parti ? Mais, lorsqu'elle apprend que son fiancé est un bellâtre pétri d'arrogance qui passe son temps à courtiser les femmes, elle s'affole. La veille de leur rencontre officielle, elle s'enfuit du domaine familial, et les ennuis commencent. Agressée dans une auberge, elle doit son salut à un certain M. Paul Villiers qui, malgré son physique ordinaire, a une âme chevaleresque. Joséphine l'entraîne dans une série de catastrophes, sans se douter que son bon Samaritain ne lui a peut-être pas dit toute la vérité...
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