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Extrait ajouté par mileyliam 2012-06-03T19:28:44+02:00

Page 173-174

- Donc, si je vous suit bien, reprend Jean-Luc, vous êtes capable de déterminer le caractère d'une personne rien qu'a ses vêtements ?

Tout en finissant mon assiette, je lui rétorque :

- Absolument. L'accoutrement de quelqu'un en relève beaucoup plus sur lui qu'on ne le pense. Vous par exmple.

- Allez-y, m'encourage t-il avec un sourire. Ne m'épargnez pas.

- Vous êtes sûr ? je lui demande en le scrutant.

- Je peux encaisser, promet-il.

- Vous l'aurez voulu. Vu la façon dont vous enfoncez vos chemises dans vos jeans - des Lévis au passage, et je doute que vous en portiez d'autre marques - je pense que vous êtes assez sûr de vous quant à votre phisique et que, sans pour autant être vaniteux, vous vous souciez de votre apparence. Votre allure ne vous inquiète pas outre mesure, mais vous vous regrdez dans le miroir quand vous vous rasez et, peut-être, pour vous assurez qu'aucune étiquette ne pointe. Votre ceinture de cuir est décontractée et discrète, mais je suis prête à parier qu'elle coûte bonbon, ce qui signifie que vous n'avez rien contre payer la qualité à son juste prix, sans cependant tomber dans l'épate. Votre chemise est signé Hugo, mais pas Hugo Boss, ce qui indique que vous prenez un tout petit peu soin de ne ressembler à personne, et vous avez des mocassins Cole Haan sans chaussettes, ce qui implique que vous aimez être à l'aise, que vous supportez patiemment les files d'attente, que vous vous fichez que des nanas bizarres s'assoient à côté de vous dans le train et pleurent comme des madeleines, et que vous n'avez aucun problème de transpiration des pieds. Ah, et vous avez une montre Fossil, ce qui veut dire que vous êtes sportif -je suis sûre que vous courez pour rester en forme - et que vous aimez cuisiner. Alors, j'ajoute en abaissant ma fourchette dans sa direction, je me trompe de beaucoup ?

Il me dévisage stupéfait.

- Vous avez deviné tout ça rien qu'en observant mes habits ?

- ça, dis-je en sirotant une gorgée de vin, et le fait que vous êtes à l'aise dans votre masculinité, puisque vous ne vous parfumez pas.

- Ma ceinture m'a coûté deux cents dollars, Hugo Boss ne me va pas, les chaussettes me donnent chaud aux pieds, je cours cinq kilomètres par jour, je déteste l'eau de Cologne, et je prépare la meilleure omelette au fromage et aux échalotes que vous ayez jamais mangée.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2014-06-06T19:13:44+02:00

- Oh pour ca je suis courageuse, je répond d'une vois faible.

-Un peu mon neveu ! renchérit mamie. Elle part après-demain en Angleterre s'envoyer en l'air avec un julot qu'elle connaît à peine .

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Extrait ajouté par sindiam 2012-12-16T12:23:42+01:00

-Ca va ?

-Non ça ne vas pas du tout.

Je l'attrape par sa chemise et l'attire à moi jusqu'à ce qu'il soit obligé de se mettre a genoux, le visage à quelques centimètres du mien seulement. Il ne comprend pas. Il ne comprend rien. Il faut que j'arrive à lui faire comprendre.

-Ceci est une robe du soir signée Hubert de Givenchy. Un modèle unique et inestimable imaginé par l'un des stylistes les plus innovants et pourtant l'un des plus classiques du monde. ET quelqu'un à osé s'en servir pour envelopper une vieille pétoire qui... qui...

-Qui ? S'inquiète Luke en me fixant avec intensité.

-Qui a ROUILLE dessus !

Les lèvres de LUke esquissent un petit mouvement vers le haut. Il sourit ! Comment peut-il ? Il est clair qu'il n'a pas pris mesure de la catastrophe.

-De la ROUILLE, je lui explique desespérée. As-tu la moindre idée de la difficulté qu'il y a à effacer de la rouille d'un tissu aussi délicat que la soie ? Et regarde, regarde là... Une des bretelles est déchirée. L'ourlet à été décousu ici. Et ici. Qui à osé commettre un pareil sacrilège, Luke ? Comment quelqu'un as t-il eu le cran de... d'ASSASSINER une robe vintage aussi magnifique ?

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Extrait ajouté par ins99 2012-01-16T20:23:27+01:00

ça me scie. Que je ne me rappelle pas à quoi il ressemble. ca me scie. Comment est-ce que je peux avoir oublié sa tête ? Parce que... il m'a quand même fouré sa langue dans la bouche ! Comment ai-je réussi à oublier la bobine d'un mec qui m'a fouré sa langue dans la bouche ? Ce n'est pas comme si les gars qui m'ont fourré leur langue dans la bouche qui s'étaient bousculés au portillon.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2014-06-06T19:13:26+02:00

C'est alors que je me rends compte, avec un pincement au coeur , que je viens de commettre une gaffe .

Une fois de plus .

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Extrait ajouté par Luce_XD 2013-08-21T19:51:12+02:00

- Faites ce que vous pouvez, me dit Ginny, tandis que Vicky, en modeste robe d'été rose, son maquillage rafistolé afin de dissimuler les dégâts provoqués par ses pleurs, ouvre la porte afin de rejoindre Craig qui patientait dans le couloir.

- De toute façon, ça ne pourra pas être pire, commente Mme de Villiers en sortant également.

- Bonne chance ! ajoute Dominique en suivant le reste de la troupe.

Avec une telle lueur de joie malfaisante dans les yeux que je comprend, un peu tard, que je viens de creuser ma tombe.

Et que la Canadienne m'a tendu la pelle.

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Extrait ajouté par unxfillereveuse 2017-03-05T14:10:15+01:00

Alors que nous entamons le crescendo, Shari me donne un sacré coup dans les côtes, ce qui n'est pas prévu dans notre chorégraphie. Lui jetant un coup d'oeil, je remarque qu'elle est devenue aussi blanche que la robe de Vicky. Elle tend le doigt. Je tourne la tête.

Andy Marshall approche à grands pas de l'estrade.

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Extrait ajouté par Fleurdencre 2015-08-21T11:14:49+02:00

D'ailleurs, j'ai sa photo. Bon, d'accord, on ne distingue pas très bien son visage... En vérité, on ne distingue pas du tout, sa fichue tronche, vu que c'est un cliché de... ses fesses.

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Extrait ajouté par Fleurdencre 2015-08-21T11:14:28+02:00

-Qui c'est déjà, cet Andrew ? demande Chaz.

Sa chérie lui donne un coup de poing dans l'épaule.

-Ouille !

-Le gars de l'université de Londres, lui rappelle Shari, celui qui logeait avec nous dans le pavillon McCracken, à la cité U. Il était en licence. Lizzie n'a pas arrêté de nous bassiner avec lui pendant tout l'été.

-Ah oui ! L'Angliche qui organisait des tournois clandestins de poker au sixième étage.

J'éclate de rire.

-Tu confonds ! Andrew ne joue pas. Il étudie pour devenir instituteur, afin de préserver les prochaines générations, nos ressources les plus précieuses.

-Tu parles bien du mec qui t'a envoyé une photo de son cul, là ?

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Extrait ajouté par Fleurdencre 2015-08-21T11:14:07+02:00

-Sœurette, s'exclame Rose en se détournant du bébé qu'elle a installé sur une chaise haute, à côté de la table de pique-nique, et qu'elle est en train de nourrir d'une purée de petits pois. Dire que tu viens de terminer la fac ! Ça me flanque un de ces coups de vieux !

-Ça tombe bien, tu ES vieille, lui balance mamie dans les gencives.

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