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Commentaires de livres faits par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres par MissChocolatineBouquine

Commentaires de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

date : 07-03
Parfois, les plus beaux combats sont ceux que l’on ignore. Souvent, les plus belles victoires sont nées de la douleur, du sang, des cris et des larmes. La noblesse de leur rang, le prestige de leur public school, ces deux jeunes hommes profondément liés par une amitié qui va au-delà des mots, vont vivre l’innommable, l’impensable, porter la mort telle une seconde peau s’infiltrant dans la moindre cellule.


Un roman choc. Un roman où la vie devient secondaire. Elle arrête de s’épanouir, de façonner les rires, de faire briller les yeux. La folie s’incruste. La rage bouillonne. La peur transforme les visages. La boue, les poux, les cadavres deviennent une couette lestée de laquelle nul ne s’échappe. Gueules cassées, blesser, mourir, tel est le destin de ces jeunes Anglais envoyés au front avec cette intime et farouche conviction que rien ne peut leur arriver.


Un roman déchirant empreint d’une poésie salvatrice entrecoupée d’épisodes épistolaires. Une douceur qui contrecarre la violence, la brutalité. Un roman d’amitiés, d’amour où parfois l’humour noir s’invite entre deux paragraphes. Des épitaphes tels des symboles de réussite. Des mots tus qui meurent quand le cœur s’éteint.


Un roman chargé en émotions. Un roman douloureux. Un roman essentiel. Un roman à la beauté fatale. Alice Winn signe un premier roman remarquable. Un roman osé et brillant où la grande Histoire rayonne dans son linceul.
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La légende d’Arthur sert de socle pour cette histoire hors norme. Le terme de « revisiter » (comme j’ai pu le voir ici et là) ne me semble pas adapter. Un monde de magie dirigé et protégé par le Roi Arthur, se voit couper du monde humain et décline peu à peu à cause des guerres intestines, manipulations et convoitises.


L’histoire d’Alexandra Bracken se déroule des décennies après ce tragique événement. Les reliques sont des trésors enviés par les sorcières et autres. Tout un monde de magie évolue en cachette. Tamsin en est dépourvu, à son plus grand désarroi, et pourtant, elle assure plutôt bien aux côtés de Cabell, son frère adoptif porteur d’une terrible malédiction, et de Nash, un mentor escroc, grand orateur des histoires d’antan et adepte de la poudre d’escampette.


L’intrigue se concentre sur la quête d’un anneau magique qui pourrait sauver Cabell. Une quête périlleuse puisqu’elle les emmène sur les terres désolées d’Avalon. De nombreux dangers les attendent et façonnent un récit haletant et surprenant. Au fil des rebondissements, des rencontres, la vérité tant à se dévoiler vers un final hallucinant. Oui, car rien n’est simple et ouvrir la boîte de Pandore va quelque peu complexifier la vie de nos apprentis aventuriers. « La malédiction des os d’argent » est avant tout une histoire fraternelle, amicale et d’honneur. Le panel des personnages est impressionnant et il y en a pour tous les goûts. Personnellement, j’ai détesté le personnage de Tamsin qui est bouffé par un sentiment d’abandon qui la rend totalement imbuvable et insupportable.


Ce premier tome est placé sous le signe de l’aventure, de la convoitise et des catastrophes à la chaîne. Un roman entraînant et au rythme soutenu. Pourtant, les premières pages auraient pu avoir raison de mon envie de poursuivre cette lecture, mais ma persévérance a payé. Le cliffhanger nous annonce un second explosif.


J’ai beaucoup aimé l’univers et l’évolution des personnages saupoudrés d’un zeste de romance. Un univers d’une certaine beauté portée par une magie étonnante et une plume addictive. Ce roman m’a bluffé. J’ai hâte de découvrir la suite.
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La couverture est juste magnifique et le résumé tentateur. Malheureusement cela ne fait pas tout et ca n’a pas suffit.


Mathieu Bablet nous confronte à un hypothétique avenir où l’intelligence artificielle implantée dans des androïdes pourrait connaître une certaine évolution. Mathieu Bablet s’attaque à un thème cher à la science-fiction et son développement est plutôt cohérent et explore la multiplicité. Hommes et androïdes cohabitent sereinement dans un premier temps et, bien évidemment, cette fragile entente finit par sombrer. L’intelligence artificielle comprend dans un premier temps les combats des communautés minoritaires et par la suite se les approprie pour acquérir une indépendance. Le récit se déroule sur des centaines d’années et met en avant une évolution qui n’a rien d’idyllique. Le scénario catastrophe est au centre du scénario (surpopulation, dégradation écologique et climatique, guerre, famine…). N’oublions pas que le multivers est omniprésent et fait figure d’échappatoire addictive.


Alors que Silicium veut à tout prix découvrir le monde et sa beauté, Carbone veut se confronter à sa laideur. Au fil du scénario, l’auteur pose son regard sur la notion de « genre » et joue avec subtilement.


Sur le fond, cette bande dessinée est juste géniale. L’auteur nous offre une réflexion actuelle sur le devenir du monde des espèces vivantes, sur le bénéfice des évolutions technologiques, mais aussi sur les conséquences néfastes. On assiste impuissant à la lente destruction du monde tel que nous le connaissons et ouvre sur des perspectives macabres. L’amitié entre Silicium et Carbone est le fil rouge du récit et tout du long, la place de la religion, du communautarisme, du capitalisme, de l’écologie, du climat, de la place de l’homme, autant de thèmes, qui y sont abordés avec justesse.


Sur le fond, c’est parfait, mais sur la forme, je n’ai absolument pas accroché. Des illustrations brouillonnes, pour ma part, ne donnant pas vraiment envie. Des formes floues, des couleurs ternes qui n’évoluent pas trop. Bref, et c’est désolant, je n’ai ressenti aucune accointance.


Une bande dessinée qui mérite tout de même d’être découverte. Je vous invite à faire votre propre avis.
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date : 07-03
Le premier sentiment qui m’a frappé au fils des pages est la férocité. Un récit intransigeant, froid où la moindre émotion est cadenassée et lorsqu’elles s’échappent, c’est l’explosion assurée. Une immersion qui a des airs de fin de monde, Jean Hegland ancre dans cette fiction qui ressemble, à s’y méprendre, à une prémonition. Plus de courant, d’essence, la fermeture des écoles, des magasins, les maladies, retour à la sauvagerie et à la débrouillardise. Pourtant, au cœur de la forêt, la famille de Nell et Eva s’organise. Loin de tout, l’isolement forcé a des allures de paradis. La rudesse de la déchéance s’estompe face à celle de la nature. Les mois s’étiolent et les tragédies frappent. Nell et Eva sont désormais seules. L’une rêve de ballet et l’autre de grandes études. Mais leur garde-manger se rappelle à leurs bons souvenirs et leur rythme de vie sera bouleversé.


Ici, rien n’est d’idyllique. La vie agreste leur demande une certaine rigueur, réflexion, endurance et ingéniosité. Elles s’adaptent, innovent. Elles résistent. Elles écoutent la forêt, la regardent avec un nouveau regard et vivent en communion totale. Une osmose aussi magnifique que terrifiante, car l’erreur ne pardonne pas. Les rêves s’envolent pour s’ancrer dans un quotidien où la brise, l’éclat de l’eau, les nuages, un rayon de soleil, le craquement d’un arbre deviennent une réalité salvatrice et bienfaitrice.


Le récit déstructuré apporte ce sentiment de recul et de peur. Il est bien difficile de ressentir une certaine compassion envers les personnages. Une barrière invisible culpabilisante jette ce froid polaire. Aucune chaleur ressentie comme le feu ténu qui réchauffe les murs, les mains et les cœurs de Nell et d’Eva. La nature s’invite dans chaque interstice. D’abord silencieuse, timide, effacée, elle s’ouvre telle une corolle pour transmettre la vie, la ressource, la chaleur. Elle accueille sans jugement et donne en retour. C’est une explosion. Les descriptions sont omniprésentes offrant une visualité enchanteresse. Il y a ce quelque chose de beau, de merveilleux et d’unique. Tout se joue dans le frémissement d’une feuille, le jeu de lumières, l’attention mutuelle. Et c’est ici que réside la beauté du roman. Dans cette puissance de la plus petite particule, dans cet espoir du changement, dans l’abnégation et dans l’abandon. Une beauté sauvage où le monde se redessine selon une autre perspective.


Lu dans le cadre du challenge #annéeauvert de @daphnebouquine. (Thème du mois de janvier : arbre).
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Qui ne connaît pas cette saga et peut-être l’avez-vous lu ?


Sept filles adoptées par un homme riche d’affaires assez mystérieux. Elles vivent dans l’opulence, mais connaissent la valeur de la vie et du travail et ne se reposent pas sur leurs lauriers. Sept filles issues de milieux différents aux caractères bien déterminés. Elles vadrouillent à travers le monde et ne se croisent guère. Maia est restée prés de son père en Suisse. Elle partage son quotidien entre son métier de traductrice et le domaine. A la mort de leur père auréolée de mystères, leur héritage, entre autres, se résume à une enveloppe et à une sculpture.


Ce premier tome est assez introductif et pose les bases, à mon sens, de la saga. Chaque sœur sera amenée à trouver leurs origines et leurs histoires familiales. Maia est donc la première à plongée dans ce tourbillon et part à Rio de Janeiro découvrir son histoire. Construit tel un roman choral, on navigue entre présent et passé selon les protagonistes ainsi se construit la biographie d’une famille désunie et profondément meurtrie. L’amour a une place immense. Elle est toute la pierre angulaire d’un récit parfois bouleversant. L’amour, celui qui transporte, qui fait vivre l’impensable, le magnifique. Le contexte artistique et historique donne un aspect assez intéressant et l’ancre dans la temporalité moderne. Malgré quelques dissonances, le livre a cette incroyable capacité d’envoûtement. Une plume simple et addictive, un duo qui marche parfaitement bien. Le scénario, entre nous, n’a rien de surprenant et est même assez basique. Je ne vois pas encore la relation avec Les Pléiades, peut-être que cela viendra.


Ce premier tome ne m’a pas ébloui, loin de là. La hype qu’il y a autour de cette saga a eu raison de moi. J’ai en ma possession le tome 2, je le lirais, mais pas dans l’immédiat.
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C’est par curiosité que j’ai emprunté ce roman graphique à la médiathèque. Ayant lu le roman, je voulais voir ce que l’adaptation aurait pu lui apporter de nouveau.


Autant vous dire de suite que je n’ai absolument pas été conquise. Je n’ai pas retrouvé les émotions accaparantes qui ont fait du roman une entière réussite. La bande dessinée s’arrête sur les éléments clés du récit donnant un scénario discontinu. L’aspect intimiste du roman disparaît laissant place à des parties intrusives et un peu « grossières ». Le scénario est décharné. Je ne peux, toutefois, enlever la beauté du dessin qui retranscrit à merveille l’ambiance du livre.


Ma curiosité me porte toujours sur des chemins inconnus, parfois la surprise se trouve au bout, parfois le rendez-vous est manqué.
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Un monde apocalyptique dans lequel tente de survivre un village de sorcières qui repoussent la brume vorace à coup de courges en tout genre. Une sororité déjantée où chacune d’entre elles se différencie, non pas pour leurs pouvoirs, mais par leurs personnalités.


A l’écoute de leurs proches et de la nature, cette bande de meufs, quoique une peu déjantées, vive en parfaite harmonie jusqu’au jour où la Brume plus forte que jamais s’attaque à leur groupe. C’est ainsi que parmi elles, un petit comité se détache pour partir et vaincre cette brume maléfique.


Une quête sur l’héritage où la peur et le courage s’invitent. Une aventure pendant laquelle Tempérance, une sorcière hors du commun, va se découvrir et foncer dans le tas.


Je suis heureuse de retrouver Stéphane Fert, illustrateur de « Blanc autour » (chez Dargaud). Avec cette saga Stéphane Fert porte les deux casquettes et nous offre un album d’une rare finesse saupoudré d’une bonne dose d’humeur. Inventif, sensible et pourtant la brutalité est omniprésente. La cruauté de l’homme, l’avarice, le pouvoir, l’égoïsme qui contrecarrent la douceur, l’abondance, l’ingéniosité et l’intrépidité. Une binarité savoureuse qui nous plonge au cœur d’un conte écologique ouvert sur l’aventure avec un grand A. Des illustrations d’une esquisse douceur aux tons pastel au diapason avec un scénario tonitruant.
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Si notre modèle socio politico-économique s’écroulait que se passerait-il ? Que deviendrait l’Homme sans loi, sans électricité, sans argent, sans cadre que nous garantit notre société moderne ?

Jocelyn Nicole Johnson répond à ces questions. Un premier roman court, incisif qui dépeint les peurs et la folie. Elle abat les barrières de la bienséance pensante et nous délivre au milieu de tout ce chaos déstructuré un message de courage, de bravoure et de bienveillance.


La Virginie, terre de Thomas Jefferson, un des cinq pères de la déclaration d’indépendance des États-Unis, et de l’esclavagisme, théâtre de barbaries. Le monde le climat s’écroulent. Face à la violence, un groupe de personnes arrive à s’échapper et à se réfugier à Monticello. Alors que les jours semblent annoncer le pire, Da’Naisha Love, jeune étudiante noire, écrit ses réflexions portées sur le monde, l’appartenance à une communauté stigmatisée, l’héritage, la terre, l’amour, la liberté, au cœur de ces murs chargés d’espoir et d’histoire.


Ritournelle éternelle de souffrance, de haine, de racisme. Cycle sans fin dont chaque génération tente de s’approprier avec modestie. Jocelyn Nicole Johnson signe un premier roman fulgurant et bouleversant. Un style franc, délétère qui décrypte avec fracas notre monde. Un récit puissant dénonçant une certaine hypocrisie et suprématie blanche. Instinct prodigieux de l’unité fédérant l’entraide, le respect et l’idéologie de la liberté, ultime espoir face à l’ignominie.


Un roman vibrant et criant tous les noms oubliés dans le silence mortuaire et des tombés à terre.
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Difficile de passer à côté de ce roman en librairie. Les éditions Monsieur Toussaint Louverture s’en donnent à cœur joie et nous proposent un objet livre d’une rare qualité pour un contenu totalement subversif.


New-York, 1882, une ville à deux vitesses : la bourgeoisie protestante et catholique, et le petit peuple, habitants des bas-fonds, la vermine qui s’encanaille et perpètre le crime au-delà de tout mon sens. Deux familles réunies pour le pire. Œil pour œil, dent pour dent représente la haine que se vouent les Shanks et les Stallworth. Un western citadin où l’atmosphère crépite, se délite au rythme d’une vengeance surprenante.


Rouge, or, noir et blanc, des couleurs qui se côtoient, se domptent, se fracassent sur l’immoralité. Si je ne peux penser que ce roman aurait fait un film d’époque, en noir et blanc, d’une beauté fatale, les scènes se succèdent avec frénésie et singularité.


L’auteur joue avec l’immoralisme, car aucune des familles ne représente le bien ou le mal. L’auteur s’accroche à ces détails qui voguent entre la mysticité et la débrouillardise. Un combat épique dénué de bons sentiments. Deux familles aux origines distinctes, mais qui sont prêtes à tout pour garder leur moralité et leur bienséance intactes . Cela donne un roman incongru et totalement addictif. Un machiavélisme à toute épreuve qui peut ébranler.


Je découvre pour la première fois l’univers de Michael McDowell. Si le scénario est assez simple, les décors et l’atmosphère m’ont davantage séduite. Une transposition de la société qui captive et l’auteur joue avec précision sur son ambivalence. La palette de personnages asservit le récit tout en lui donnant la dimension adéquate, prestigieuse et vicieuse.


Une première rencontre subjugant et marquante. Un roman entre le western, le roman social et homérique. Un écrin précieux où la beauté est subjective.
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date : 05-02
Voici une lecture exigeante. Une lecture qui vous emporte dans les confins de l’origine et de la multitude : la linguistique. L’auteure en est une experte et ici le démontre avec une facilité déconcertante. Décrypter, décortiquer les langues « vivantes et mortes » (de notre point de vue) est le moteur central de ce récit épique et bouleversant. Direction Londres, Oxford et ses multiples colonies. Un monde assez proche du notre mais qui dénote par une singularité : la révolution industrielle est due à des petites barres qui une fois gravées conférent des pouvoirs à l’immatériel.
Dans un contexte historique marquant, la colonisation et la fin de l’esclavage, quatre étudiants, deux jeunes femmes et deux jeunes hommes, aux origines diverses deviennent des étudiants à Babel. La fameuse tour d’Oxford à la réputation éternelle, synonyme de pouvoir, de richesse et de sagesse devient ainsi le théâtre de convoitise, de manipulation et d’insurrection. Des choix idéaux, idéologiques, des choix qui mènent vers un final glorieux, héroïque. Chaque personnage a une histoire distincte. Une histoire douloureuse, de déracinement, de perte, d’appropriation identitaire. Un passé qui définira l’adulte en devenir avec ses convictions et qui le poussera à des réflexions sur le sens du devoir, de la justice.
Si vous rêviez d’un roman aux rebondissements incessants et autre actions hallucinantes, passez votre tour (seules les 200 dernières pages vous conviendriez). R.F. Kuang explore l’univers de la linguistique avec assiduité et précision. Elle pose les bases d’un univers mystérieux avec de nombreuses références historiques dont j’ai pris le temps de découvrir. Ce roman est d’une richesse incroyable. Ma curiosité est repue. C’est ce point ci que j’ai le plus apprécié. Et en seconde position l’aspect historique (Guerre de l’opium 1839). J’ai eu l’audace d’aller lire les avis négatifs. Certain.es vous parleront de manichéisme, de binarité, de racisme et autres joyeusetés. Alors dans un sens oui. Mais faut-il s’offusquer ? Le colonialisme, l’esclavage sont bien le produit de la classe politique « européenne » blanche et des commerçants blancs qui ne voyaient que le profit avant l’Homme. C’est la triste réalité de notre monde dont R.F. Kuang délivre dans ce récit col,ossal le plus beau et le plus laid. Les combats n’ont jamais cessé et comme la plupart d’entre eux, et à notre époque moderne, démarrent de l’idéologie estudiantine.
Un long roman mais si c’est beau.
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date : 05-02
Voici un roman graphique d’une beauté exceptionnelle. Les illustrations et le récit forment cette alchimie qui percute les cœurs. La couleur est synonyme de mort. Au fil des années, le peuple, pour survivre, devient blanc. A l’extérieur, les couleurs foisonnent. Un paradis coloré et terriblement dangereux peuplé par des créatures sanguinaires qui chargent tout ce qui se rapproche d’une anomalie. Kroma est une captive. Son anomalie génétique est la preuve du mal et elle doit être sacrifiée. Zet, jeune orphelin, voit pourtant autre chose en la jeune fille et bouscule tous les préceptes qu’on lui a enseignés. Entre la vie et la mort, il suffit que d’un pas pour ouvrir les portes d’une multitude de chemins.


Ce qui m’a émerveillé, c’est cette rencontre entre le blanc, le gris et les couleurs. Entre le mal et le bien. Ce récit initiatique confronte les personnages à la cruauté humaine, la manipulation et l’endoctrinement contre la beauté singulière, la nature et la tolérance. Lorenzo de Felici est incroyablement ingénieux et au travers du récit et des illustrations peint les différences, les accointances naturelles et la folie. Le tout pour trouver une harmonie où les émotions seraient au centre de la vie. Le coup de crayon de Lorenzo de Felici est juste sublime. Les détails et surtout les couleurs ajoutent une valeur essentielle au scénario.


Une très belle découverte de cette fin d’année. Je suis conquise. J’adhère souvent au fait que la beauté, la pureté abattent la peur, la méchanceté et la violence. A découvrir à tout prix !
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Ce roman a ce quelque chose d’incroyable qui te fascine en un claquement de doigts et t’enchaîne aux mots qui en découlent. C’est effrayant et incongru de dire qu’on aime une histoire qui bouleverse à ce point, qui nous poignarde et qui nous rend aussi tristes. Mais dans cette douleur qui s’installe au fil des pages, l’amour dans son plus simple habit rayonne d’un éclat pur. C’est d’une beauté à couper le souffle.


Ce livre se vit. C’est une explosion d’émotion de la plus naïve des délicatesses aux plus effroyables des tourments. Douceur, tendresse, révolte, acceptation, parcheminent ces parcours de vie prédestinés. Âmes sœurs, amour éternel, Tillie Cole insuffle à son roman cette notion d’immuabilité et d’infini.


C’est fort, c’est beau. C’est bien la première fois que je vis une lecture avec une telle intensité. Le sujet développé, les personnages font de ce roman un incontournable. Un roman qui tatoue dans nos cœurs l’immensité des sentiments.
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Une lecture exigeante mais d’une richesse surprenante. J’adore cette ambiance médiévale où tout se construit, se déconstruit. Les prémices d’une Europe riche culturellement, religieusement, spirituellement. Le contexte historique est d’une rare puissance et c’est cela qui me fascine. Intégrer ces parcelles d’Histoire dans un roman fantasy. C’est juste dingue et surtout audacieux.


Une cabale de magiciens noirs poussée par l’intrépidité, la vengeance et la puissance : faire tomber l’emprise de Rome par tous les moyens. Alliances magiques, rencontres improbables, voyage épique cette union atypique unie par le même sentiment de loyauté croiseront beaucoup d’aléas. De l’Angleterre à Rome, ce voyage houleux posera les bases d’un nouveau monde.


Chaque personnage a une place particulière dans le récit. L’auteur prend le soin de dépeindre chaque aspérité de leurs personnalités. Parfois entre doutes, peurs et espérances, cet élan amical qui les lie prend une dimension fraternelle et qui les porte vers leurs idéaux respectifs. Une quête personnelle : reconnaissance, pouvoir, vengeance, rédemption.


Ce roman est juste une dinguerie. Un vocabulaire riche, une intrigue qui dure sur plus de 800 pages, une aventure hallucinante, de la magie obscure. J’ai mis du temps à le lire mais alors j’ai adhéré à 100%. Il y a ce quelque chose qui hypnotise et qui te lie directement avec les personnages, l’atmosphère et les lieux.
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Après une rupture sentimentale difficile et une démission inattendue, Chloé décide de se ressourcer auprès de sa famille dans son village natal. Elle espère passer un Noël presque parfait et retrouver la légèreté qui caractérise cette période de l’année. Vallenot, un village accueillant et chaleureux, se pare de mille couleurs pour les fêtes de Noël. Un marché de Noël animé et cordial, un énorme sapin, un concours de pull de Noël et tout un tas d’activités ravivent l’esprit de Noël. Chloé n’est pas au top de sa forme, mais chaque jour qui passe allège sa peine. Elle est une grande fan de Noël, des plans romantiques sous la neige et du lait de poule. Malicieuse, elle croque la vie avec légèreté même le cœur en miette. Eternelle maladroite, gaffeuse de première, sa bienveillance et sa gentillesse sont un baume pour le cœur.


Une héroïne trépidante, une intrigue de nains volés, un mystérieux journaliste séduisant, de la neige, une famille soudée et atypique voilà un noël qui restera dans les annales. Je découvre pour la première fois la plume sensible et merveilleuse de Clarisse Sabard. J’ai adoré cette atmosphère à la fois intimiste et totalement loufoque de cette famille. Chaque personnage a une place cruciale dans cette comédie romantique et l’auteure n’hésite à les faire évoluer respectivement. Il se dégage du récit une chaleur bienveillante propice aux épanchements, aux pardons et au renouveau. Il y a cette énergie propre à Noël qui accapare les sens et fait fondre le cœur. C’est à la fois cocooning et déjanté. C’est si mignon et émouvant. Il m’a manqué ce petit je ne sais quoi pour me faire chavirer, celui qui colle les frissons et qui fait couler les larmes.


Une jolie comédie romantique de noël dans un cadre idyllique avec des personnages attachants, adorables. Une histoire émouvante qui rappelle que tout est possible à Noël surtout avec du bon lait de poule !
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Un New-York alternatif où la verticalité et l’horizontalité se livrent une bataille sans merci. Empiriste contre Intuitionniste, blanc contre noir. Dans ce premier roman Colson Whitehead impose déjà sa manière subjective de confronter les différentes réalités. Une écriture engagée nous ouvrant les portes du combat. Entre allégorie et conte philosophique, Colson Whitehead adore nous pousser dans nos retranchements inconscients où la discrimination raciale et genrée aurait un rôle essentiel dans notre manière conceptuelle et aseptisée d’appréhender et façonner la société moderne. C’est à la fois délicat et brusque. Il aborde sous cet aspect mystérieux et inaltérable la notion de politique, de religion, de société patriarcale misogyne.


Tout au long de cette quête, l’héroïne est confrontée à la bassesse humaine, à la manipulation, à la violence et à la lâcheté. Au cours de cette aventure improvisée, sa vision utopiste de la vie est malmenée. Parfois niaise, elle démêle tant bien que mal cet imbroglio. Une quête sous le signe de la folie humaine.


« Harlem Shuffle » et « L’Intuitionniste » se ressemblent beaucoup, notamment sur la construction du récit et sur le ton employé par l’auteur. C’est vraiment très singulier et atypique. Une marque de fabrique qui sied à merveille à l’auteur. J’aime cet esprit alambiqué et ces longs paragraphes qui confèrent cette atmosphère intime où les émotions valdinguent la moindre aspérité et dans cette espace cloisonné et sombre cette déconstruction est les prémices de quelque chose de plus grand où les mots auraient la force d’un uppercut pour abattre les velléités humaines.
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Cassandre Lambert a fait le pari fou de nous proposer un roman qui n’a rien à voir avec ses précédentes sorties. Elle ose. Et elle le fait magnifiquement bien. Un terrible coup de cœur pour ce quatrième roman dingue.


« Celle que je cherchais », c’est une histoire loin d’être banale. L’auteure parle de santé mentale et de tous les tracas d’un jeune adulte. Pas de super héros. Juste un jeune homme paralysé par ses angoisses et sa timidité excessive et une jeune femme atypique, borderline qui croque la vie avec maladresse et une profonde sincérité.


Une rencontre hasardeuse, cafouilleuse. Deux étudiants, deux ombres et le hasard. Pour lui c’est une illumination. Le genre improbable qui te fait dire que quelque chose d’important se passe et qu’il va bouleverser ta vie. Pour elle c’est juste un obstacle sur son chemin. Le hasard, le destin, la vie (tout ce que tu veux) a l’audace de s’emmêler et c’est ainsi que débute une merveilleuse et douloureuse aventure.


Elle l’aide à devenir la personne qu’il rêve d’être et lui est pour elle simplement lui. Deux jeunes adultes antagonistes mais qui trouvent dans l’autre ce sentiment de paix, de bonheur. Un lien parfois chaotique, cacophonique, alambiqué mais un lien doux et bienveillant.


Un roman où les émotions s’entrechoquent sans cesse. Une livre d’une finesse magnifique et qui bouscule les idées reçues. Il n’y a rien de romantique quand on parle de santé mentale, il n’y a que la réalité cruelle, déstabilisante et douloureuse. Cassandre Lambert s’empare de ce sujet avec une honnêteté déconcertante. A aucun moment elle ne choisit la facilité et c’est ce qui donne une beauté singulière à ce roman. Elle arrive à mettre ses mots sur les maux invisibles.


C’est beau. C’est éprouvant. C’est la vie de certain.es. C’est juste wow ! A découvrir à tout prix afin de mettre fin à de nombreux préjugés.
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Court texte. Immersion instantanée au cœur d’une histoire intrigante et complétement folle. Le Lagos, la pandémie, un jeune homme se réfugie chez sa tante qui héberge une jeune femme et un bébé. Entre loyauté envers sa tante et pressentiment, il tente de démêler du vrai et du faux cette histoire invraisemblable de maternité.


Oyinkan Braithwaite décortique avec humour et fracas la folie et la condition humaine le tout saupoudré de mysticisme africain. En jouant entre culture ancestrale et modernité l’auteure nous propose un thriller domestique aussi grave qu’hilarant. Des personnages bouleversants sont dépeints avec une incroyable facilité où la moindre aspérité psychologique accapare les émotions, les doutes, les peurs et les craintes. Une écriture hypnotisante dans un gant de velours pourtant la dure réalité switche avec la folie. C’est incroyablement fascinant et dérangeant. Braithwaite vient titiller notre moralité.


Une incroyable découverte. Entre sarcasme et bienveillance, Braithwaite chante le monde et ses multitudes facettes.
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Vous connaissez peut-être mon aversion pour les romans issus de la plateforme, Wattpad. Ici ce sont les Tiktok de l’auteure qui m’ont convaincue et pour une fois j’ai bien fait de suivre mon cœur. Édité en 2016, Phone Play est un des premiers textes issu de la plateforme à être édité par une grande maison d’éditions. De suite j’ai vu que le texte a été retravaillé pour nous offrir la meilleure des histoires. Je referme cette fenêtre de contextualisation.


Ce qui m’a séduite, notamment dans le tome 1, c’est l’échange entre l’inconnu et Alyssa. Il y a une certaine intensité, une attirance évidente et surtout il entraîne un jeu dangereux mais totalement euphorique. Ces échanges clandestins permettent de découvrir les personnalités de chacun. Le jeu consiste à découvrir l’identité de l’inconnu. Si dans un premier temps Alyssa n’est pas pressée de la révéler, les sentiments et les émotions qui en découlent pressent la jeune fille. L’intrigue est rondement menée et nous pousse sans cesse sur des chemins différents. J’ai vraiment adoré la dynamique et cette attente totalement frustrante. Malgré mon engouement pour le récit, j’ai ressenti de la méfiance et ce petit frisson de red flag. Et le second tome me donne raison. Il est vraiment tout autre car l’auteur s’épanche sur les désirs d’Alyssa, ses peurs et ses doutes.


Phone Play est une histoire d’amour toute mimi où l’ambiguïté est au cœur de nombreux rebondissements. L’auteure aborde les conséquences de la manipulation, voire de la perversité. C’est parfois dérangeant et surtout rageant, mais elle a le mérite de mettre le doigt sur les dérives et les maux de l’amour. Deux lectures très agréables qui se terminent sur un final (ouvert) qui m’a sonnée. Un final du tonnerre qui, j’espère, laisse présager une suite, peut-être en 2024 comme l’a annoncé Morgane Bicail.
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Avis sur les tomes 3-4-5

J’avais un peu lâché cette saga, attendant sagement que les tomes sortent en poche. Mais le hasard fait bien les choses puisque ma médiathèque est aussi fan que moi et n’hésite pas à acheter les tomes.


L’immersion est un peu ardue. Difficile de replacer tout ce beau monde. Je ne perds pas espoir et me focalise sur Perséphone et Hadès. Par miracle et persévérance tous les personnages retrouvent leurs places et j’arrive enfin à les différencier. Outre les illustrations qui sont justes magnifiques, j’adore ces couleurs pastel et tous les tons du rose et violet et bleu, le scénario tend à s’étoffer, enfin. Nos deux héros se découvrent, se cherchent, mais n’osent pas franchir le cap. On en apprend davantage sur Perséphone notamment sur son enfance et sur sa personnalité. Je suis raide dingue de leur alchimie et de ce qu’ils dégagent. Les autres personnages sont vraiment sympas et ajoutent cette touche décalée et loufoque. L’auteure aborde le sujet du consentement, du viol et du harcèlement.


Un avis très succinct. En même temps il faut l’ouvrir et le découvrir pour en tomber amoureuse ou pas !
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Féroce, aussi noir que les abymes, ce roman catapulte dans l’ailleurs, l’indicible, l’invisible, l’insondable. Au cœur des ténèbres, celles qui se sont installées dès sa naissance, cette main tendue, cette meilleure amie, cette présence indissociable qui grandit jour après jour. Elles broient l’innocence, elles broient les âmes, elles brûlent, elles détruisent silencieusement. Abnégation, courage, folie, dansent sur le même tempo. Détruire à chaque respiration, à chaque pas, à chaque prière. Le démon est là. Ombre bienveillante. Ombre démoniaque.


Dimitri Rouchon-Borie signe un premier roman d’une qualité incroyable avec cette facilité déconcertante de décrire la condition humaine. Il la modèle, nous séduit, nous détruit, nous déconstruit et reconstruit. Il barricade les émotions et abat les murailles. On suffoque, on meurt, on tombe inlassablement. Puis parfois, surgit de nulle part, cette lumière salvatrice et libératrice. Un instant, juste un court instant. Juste pour voir le bonheur, l’amour, les sentir fugacement réchauffer ce cœur mort. C’est injuste, c’est révoltant, c’est destructeur. Mais c’est beau, c’est magnifique. C’est d’une justesse incroyable.


Une écriture sauvage, brillante, qui capture l’essence même de la vie, de la folie humaine avec cette humilité tranchante.
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Entre surprenant et étrange, ce roman nous porte au cœur d’une histoire comme mille autres. La narratrice/auteure raconte un pan de sa vie. Sa ville, ses habitants, ses quartiers, ce quotidien grisâtre. A partir de ce fait divers, l’assassinat d’une vieille dame, Johanne Rigoulot construit son récit tel un diaporama croisant trois vies distinctes auxquelles il a fallu de peu pour être le protagoniste de l’autre histoire.


Une vie banale, atypique. Celle de Johanne.
Une vie déchirée, traumatisée. Celle de Sara.
Une vie chanceuse, acharnée de travail. Celle de Rachida.
Trois vies, trois destins entrecroisés, au cœur de cette ville où l’avenir ne tient qu’à la férocité de l’âme.


Ce récit socio-économique, nous plonge dans l’évolution de cette région, anciennement industrialisée et maintenant dans un regain dynamique intéressant. L’auteure aborde la thématique de la famille, de l’enfance maltraitée, de la protection infantile, de psychiatrie et de la condition féminine. C’est un roman assez déroutant. Je ne m’attendais pas à ce genre d’ouvrage mais après l’avoir « digéré » j’y ai trouvé une certaine beauté froide, âpre. Beaucoup d’émotions parsèment le récit mais elles sont loin d’être chaleureuses. La redondance de certaines idées permet une certaine distanciation. Un livre aux regards croisés reflétant les enjeux de nos sociétés modernes.
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Je suis une grande fan du combo dark romance / biker / ennemies to lovers. Je suis certaine de toujours passer un chouette moment de lecture. Et ça n’a pas loupé.


Alexia Clemens (deux auteures) nous plonge dans le monde, pas fleur bleue, des gangs de bikers. Les Red Python ont vu le jour il y a quelques années lorsque deux potes ont décidé de créer leur propre famille en mettant en avant des valeurs d’entraide, de respect, de solidarité et de confiance. Cela n’empêche pas que la violence, même latente, est la seconde marque de fabrique du gang.


Fallon débarque dans le QG des Red Python avec force et innocence. En quête de la vérité, elle n’hésite pas à s’imposer et à demander des comptes sur son père assassiné. Sa fougue séduit et sa ténacité charme. En danger, le chef des Red la place sous sa protection et c’est Mason qui a la charge de cet oiseau de mauvais augure.


Mason est froid, ne jure que par son arme, déstabilisant et surtout vraiment pas sympathique. Après avoir connu la violence et la rue, le gang est sa seule famille. Il ne s’attendait pas à jouer le baby-sitter de la petite peste. Il a mieux à faire. Surtout il ne pensait jamais éprouver un sentiment de protecteur aussi intense envers ce petit bout de femme. Les sentiments, il les fuit depuis longtemps.


La subtilité de cette dark romance se trouve dans les personnages. Chacun a son lot d’emmerdes et de mauvais coups du sort. Ce sont des survivants, des guerriers qui ne s’arrêteront jamais tant que la menace pèse sur leurs têtes. J’adore l’univers des gangs de bikers et je ne suis absolument pas objective. J’ai apprécié ici l’évolution des personnages, leur manière de se livrer et de se délivrer de leur passé respectif. Ils sont aussi touchants que détestables et pourtant l’alchimie est bien présente et fait des étincelles. Comme dans toute dark romance, c’est violent parfois abject mais ça passe ou ça casse et il n’est pas question de cautionner quoique ce soit, ça reste une fiction (petite précision). L’intrigue parfait un récit sous haute tension. Une histoire hyper dynamique où les rebondissements s’enchaînent rapidement. Un quatre mains harmonieux qui m’a fait passer un chouette de moment de lecture.
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Cinq royaumes, cinq clans de sorcières, des faes et des humains. Voici un univers bien mystérieux et qui promet des grandes aventures.


Dès les premières lignes, j’ai été happé par l’environnement et les personnages. Remy est orpheline recueillie par une sorcière proche de sa famille. La jeune femme est une sorcière rouge. Une sorcière maudite. Leurs têtes sont mises à prix. Elle se cache donc, tait ses pouvoirs qui consistent à faire mouvoir tout objet ou être vivant. Si elle s’accommode tant bien que mal de cette vie entre durs labeurs dans les tavernes et les déménagements intempestifs au moindre signe d’insécurité, elle aspire à une vie plus paisible où elle pourrait enfin être elle-même. Il aura fallu une soirée, une mauvaise rencontre et une quête rocambolesque pour que sa vie bascule et dévoile tout son potentiel.


L’univers de ce roman est incroyable. Des contrées atypiques et singulières. Des mœurs absolument originales. Et des personnages fascinants. L’association faes et sorcières est une idée remarquable que j’ai adorée. L’histoire est construite autour d’un renversement d’un des royaumes, celui de la Haute-Montagne décimée par Le Nord. Il y a de la magie, des complots, de la manipulation, des amitiés et un brin de romance qui contrecarre carrément l’univers sombre et malveillant. L’auteure nous embringue dans un ennemies to lovers (mon trope préféré). De la romantasy parfaite au cœur d’un univers hallucinant. De l’action à gogo, des combats, des retrouvailles, des larmes, des cris. Tout un tas d’éléments explosifs qui m’ont tenu en haleine tout du long. Un sacré premier tome et je suis curieuse de découvrir la suite. Une excellente découverte.
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date : 25-01
Amandine Prié signe un premier d’une beauté remarquable. La terre aride, une végétation éparse et ce petit village où la survie est le quotidien de toutes et de tous. Les chants des rebelles, le son des balles, les cris des femmes et des enfants sont leurs plus grandes terreurs.


Inaya, du haut de ses 8 ans, a tout vu et à vécu la peur, la perte, l’abandon, la déchirure. Sa tante l’a recueillie. Un nouveau cocon avec ses grandes cousines. Inaya, du haut de ses 8 ans, a la force des guerriers, l’âme d’un sage, l’entêtement d’une enfant. Elle court, elle rit, elle boude, elle espionne et surtout elle aspire à une vie, une autre vie que la peur. Elle souhaite devenir docteur. Alors quand cette association promet monts et merveilles, c’est avec hargne qu’elle s’imposera. Pourtant son instinct est aux aguets et aux abois.


« Pour leur bien » est un roman bouleversant. Au cœur de cette rudesse, la moindre parcelle de bonheur et de gaieté abat la noirceur, la tristesse et la peur. Cette petite fille fait preuve d’une maturité exemplaire et c’est même trop pour son jeune âge. Au-delà des conditions de vie, Amandine Prié pointe du doigt les dérives. La suprématie blanche et ses décisions qui priment sur la famille. L’abus de pouvoir et les dérives militaires. L’injustice genrée.


Amandine Prié, au-delà, de décrier l’horreur, raconte l’amour, le partage, le respect et les rêves. J’ai aimé chaque ligne. La cruauté n’enlève rien à cet espoir qui silencieux parvient parfois à illuminer les visages. J’ai vécu cette histoire mais le plus triste est que la fiction rejoint la réalité et la peine devient si intense qu’elle laisse sur les rotules. Pour une fois je n’ai pas aimé la fin. J’aurai tant voulu espérer autre chose. Mais c’est ainsi, me laissant le cœur en miette et le souffle court.
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Seconde romance de noël que j’ouvre cette année. Je suis ravie, à nouveau, de retrouver Julia Nole.


Julia Nole a le talent d’associer romance, esprit de noël et famille avec agilité et émotions. Ses romances ont cette dimension humaine qui même en second plan a une importance capitale. Elle inscrit ses écrits dans une réalité bien ancrée. Ana, aide à domicile, décide de secouer les puces du fils de son client devenu aphone. Son fort caractère et son entêtement font ployer ce Sasha, homme d’affaire qui refuse de s’occuper de son père avec qui il est en froid depuis quelques années. Ana ne démord pas et n’hésite pas à pointer du doigt les faiblesses et les devoirs de Sasha. L’homme d’affaire grognon rumine dans sa barbe et dans son égo blessé fournit des efforts en sachant qu’à la moindre occasion il n’hésitera pas à mettre les voiles.


Des sorties forcées aux animations de noël, une cohabitation forcée par la neige, l’esprit de noël, des repas délicieux, des discussions à cœur ouvert et hop ! Je te laisse deviner la suite.


Il se dégage de cette romance une aura chaleureuse. Les petites attentions sont délicieuses. C’est doux, c’est sucré, c’est surprenant, attendrissant, c’est romantique, c’est tendre. Une atmosphère propice aux épanchements. Un joli cocon où les sentiments et les émotions se développent tout simplement et naturellement. Pourtant tout n’est pas rose puisque les personnages doivent se battre avec leurs propres démons (blessures d’attachement et d’abandon).


Comme d’habitude c’est un sans-faute pour Julia Nole qui une nouvelle fois arrive à me surprendre et m’offre un joli moment de lecture. Une romance de noël (ennemies to lovers / slow burn) qui met des étoiles pleins les yeux.
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date : 24-01
Je ne suis pas une grande adepte des romances de Noël, mais cette année je ne sais pourquoi ça matche plutôt bien. Les deux premières que j’ai lues m’ont totalement conquise et je viens juste de m’en acheter deux autres de plus. Wow, je m’épate moi-même !


Je ne vous présente plus Estelle Every, qui depuis quelques mois, maintenant, nous plonge dans ses romances campus avec une sacré frénésie et elle n’hésite pas à explorer les différents tropes de la romance. Toujours dans l’esprit des campus universitaires, mais cette fois-ci avec l’atmosphère de noël et en prime de la neige, beaucoup de neige. Estelle Every nous embarque dans un friends to lovers et colocation forcée pour une romance toute en douceur et à croquer. Le trope friends to lovers n’est pas du tout pas de tasse de café, niveau suspense relationnel et final, il n’y a pas beaucoup de surprises. Alors combiné à celui de la colocation forcée, ça fonctionne plutôt bien, pour moi. L’alchimie de ce duo de trope est la cerise sur le gâteau. Estelle Every nous entraîne dans une comédie romantique hyper chouchou. La neige, l’enferment, l’esprit de noël, les œillades parfois appuyées entre les personnages, les répliques malicieuses, une attirance évidente, et voici tous les ingrédients pour un scénario romantique à souhait. Sans oublier une promesse de gamins et une héroïne qui se croit maudite et là, c’est le pompon sur la Garonne.


J’ai adoré l’ambiance qui confère une atmosphère intimiste à l’histoire. Les personnages sont hypers attachants et touchants. Une histoire cocooning qui se dévore avec envie. Une romance de noël toute douce, espiègle aussi délicieuse que des chocolats.
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