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Commentaires de livres faits par MissDupont

Extraits de livres par MissDupont

Commentaires de livres appréciés par MissDupont

Extraits de livres appréciés par MissDupont

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http://bookivores.over-blog.com/2017/07/quattro-passion-eternelle.html


Quel bonheur de retrouver M-C et Franco... quoi que les retrouvailles sont quelque peu déchirantes étant donné que leur couple n'en est plus vraiment un...

Dans Quattro : Passion éternelle, on se lance un peu plus dans la spiritualité en raison des liens étroits que notre belle professeure tissera avec l'une de ses élèves ayant un don particulier.

Nous voilà donc au coeur de l'échec amoureux de deux âmes soeurs pour qui l'on souhaite ardemment qu'ils renouent leur relation. Je ne vous raconterai pas tout (car à quoi bon le lire alors?) , mais je vous dirai par contre que l'on suit avec intérêt le développement de leur relation.

La seconde partie est très prenante émotivement... on est sur le bout de notre chaise, le souffle court et on attend de savoir ce qui va se produire. Le destin tente de montrer par tous les moyens possible que Marie-Christine est en train de commettre une grave erreur, mais son entêtement l'empêche de suivre les signes.
Par moment, le suspense était tellement intense, et les signes si fabuleux... que j'en avais des frissons.

Drame
Spiritualité
Érotisme
Sensualité
Passion...
Une panoplie d'ingrédients intéressants viennent créer ici un cocktail littéraire que l'on prend plaisir à savourer.

Mais là, quel avenir attend ce joli duo pour le tome 3 ?
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date : 09-08-2017
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http://bookivores.over-blog.com/2017/07/et-si-toi-cetait-moi.html


Avec Et si toi c'était moi ça commença fort.
Une page... 3 paragraphes... le prologue... et déjà mon côté humain était touché. Je savais d'ores et déjà que je ne pourrais pas lire ce roman avec détachement. Cette courte fiction de 114 pages aurait - à mes yeux - un sens totalement réel.

Non mais sérieusement... wow! Quel livre! Quel talent!
J'ai été littéralement soufflée par la qualité d'écriture de Mme Legault.
(Au moment d'écrire ce billet, je me questionne : Ce pourrait-il que ce soit son premier roman ?! Quelques recherches plus tard et j'ai la confirmation que Oui! Incroyable!!)

Voyez-vous, dans ce roman nous sommes amenés à faire la connaissance d'un personnage époustouflant surnommé Lali. Ce dernier, bien qu'il porte le sceau de l'itinérance, possède aussi un remarquable bagage de moralité et de don de soi.

J'aimerais pouvoir mettre des mots sur ce sublime roman... mais ça m'est impossible. Je suis trop subjuguée et totalement conquise pour réussir à mettre les termes appropriés sur ce qu'il m'a été donnée de découvrir ici.

Je vous dirai donc ceci: n'ayez pas peur, osez vous lancer dans cette lecture et remarquez par vous même la qualité de ce récit.
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http://bookivores.over-blog.com/2017/05/souffler-dans-la-cassette.html


Je vais vous faire un aveu...
Moi dans la vie (parce que dans mon imaginaire il s'en passe ben des affaires) je ne suis pas une grande fan de poésie.
Pourquoi ?
Parce que trop souvent, je ne comprends pas la subtilité de certains vers. Si on pousse trop, on me perd. Je n'irais pas jusqu'à dire que je manque de culture ou de vocabulaire ...je ne crois pas que ce soit le cas, bien que je suis loin d'être un érudit. Mais bon, il m'arrive de tomber sur de vrais petits bijoux, de temps à autre, qui semblent avoir été écrit pour des filles comme moi. Une sorte de poésie accessible à tous.

Souffler dans la cassette est l'un de ceux-là.

Oubliez la rigidité des alexandrins, la répétition obligatoire de la sonorité en fin de vers... Jonathan nous charme par cette liberté que l'on ressent à chaque ligne. Il couche littéralement des sentiments vrais et sentis sur le papier. On ressent, on partage, on vit chaque ligne.
C'est à la fois triste et beau.

Souffler dans la cassette se lit d'un jet et une fois terminée, il nous garde en suspension, en réflexion. Puis, après quelques respirations, un étonnant sentiment de manque naît en nous et nous donne envie de reprendre notre lecture une nouvelle fois. Et puis dans le fond... pourquoi pas ?
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http://bookivores.over-blog.com/2017/07/pourquoi-pars-tu-alice.html


Lorsqu'on devient maman et qu'en plus on gagne notre croûte 40h/semaine, on se retrouve vite fait à avoir un horaire surchargé. Je dis souvent que je suis une maman-travailleuse-épouse-ménagère-cook-taximom-blogueuse ...donc cette course exténuante contre la montre, ça me connaît un peu. Alors pas besoin de vous dire que cette Alice, qui envoie tout valser et part à la conquête d'elle-même sur plusieurs kilomètres, je l'ai trouvée très inspirante!

Attends-moi Alice, je viens avec toi!

Beaucoup de remises en question hanteront les journées de cette charmante femme que l'on apprendra à connaître au fil des pages. Quoi que si vous avez lu la série La vie épicée de Charlotte Lavigne de Nathalie, peut-être que vous aurez - vous aussi - l'impression de connaître Alice, puisqu'elles semblent avoir beaucoup de points communs.

Mais là... que fera Alice à la fin de l'été ? Reprendra-t-elle son quotidien là où elle l'a laissé ? Apportera-t-elle des changements majeurs dans sa vie pour ne pas retomber dans le même cercle vicieux ? Va-t'elle se séparer ? Oh la la ! Que de questions qui nous amènent à nous en poser aussi de notre côté.

Que vous soyez dans la vingtaine, célibataire sans enfant ou encore dans l'approche de la quarantaine, mariée avec des enfants... je crois sérieusement que cette lecture saura vous plaire. Ne serait-ce que pour la plume magnifique et divertissante de Nathalie que par ce désir de partir à l'aventure avec le personnage pour découvrir cette panoplie de lieux magnifiques qui longent son chemin.

Bref, une super lecture d'été que je vous invite chaudement à lire à l'extérieur avec une coupe de vin blanc en accompagnement.
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http://bookivores.over-blog.com/2017/07/histoires-de-filles-au-chalet.html


Quoi de mieux que d'être en vacances dans un chalet pour lire ce collectif d'Histoires de filles au chalet ?! Bon ok... ce n'est pas un prérequis pour le lire, mais de mon côté j'ai attendu expressément ce moment avant de passer à l'attaque.

Dans ce roman, nous avons droit à trois courts romans totalement différents écrits par trois excellentes auteures québécoises ayant comme seul point commun la ligne directrice pour ce collectif : écrire une histoire dont le thème serait : le chalet.
Un bel exemple qu'il suffit d'un seul mot pour que l'imagination se mette en branle et que plusieurs récits en ressortent.

Bien que le titre laisse croire que la lecture sera teintée d'humour, j'ai été agréablement surprise de constater qu'il n'en était rien. C'est somme toute léger (on parle d'une centaine de pages pour chaque histoire), mais étonnamment senti et traite de trois réalités de notre société. Si bien que j'ai été interpellée par chacune d'elles.

Bref, une lecture agréable qui se lit rapidement et qui vous donne la chance de découvrir le style de trois auteures d'ici.

Vous partez en vacances ? Pourquoi ne pas apporter Histoires de filles au chalet avec vous ? Peut-être aurez-vous, vous aussi, une "histoire de fille" à raconter au retour ;)
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http://bookivores.over-blog.com/2017/07/la-petite-boutique-japonaise.html


Ah curiosité quand tu nous tiens!
Je vous fait régulièrement des suggestions lectures, mais je suis aussi très à l'écoute des recommandations des autres également. Comme ce jour où je décolle du travail, allume la radio et tombe sur un petit segment où l'animatrice parle brièvement de sa toute dernière découverte littéraire... Vous l'aurez deviné, il s'agissait du roman La petite boutique japonaise. Elle a su attiser mon intérêt afin que j'en vienne à le lire également.

Si au tout début j'ai eu quelque réserve au moment où je suis tombée sur un passage d'un bonzaï bien particulier qui aurait la faculté d'interargir avec l'homme (Un arbre qui parle? Really ?! Wtf!), alors que le livre n'est pas sensé être du genre fantastique... cela n'a pas duré longtemps. La plume d'Isabelle Artus est tellement sublime qu'on se laisse vite emporter dans le récit. C'est doux, sensible et bien que le sujet soit quelque peu déchirant, j'ai eu un impression d'apaisement en lisant ce roman.

Par contre, petit bémol pour ma part, il y a beaucoup de référence (exemple : la série Kung Fu ou encore à Yoko Tsuno ou le film Sept Mercenaires et ainsi de suite) qui faisait en sorte que je manquais parfois de repères lors de ma lecture puisque je ne les connaissais pas et qu'il aurait été bon que j'aie une note en bas de page. Cela dit, quelqu'un qui est beaucoup plus familier que moi avec tout ce qui se rapporte à la culture japonaise, serait agréablement comblé d'après moi avec ce magnifique premier roman de Mme Artus.
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date : 19-07-2017
http://bookivores.over-blog.com/2017/07/rage.html

RAGE c'est un roman qui parle de douleur, de déchirure, de fuite... mais c'est aussi un roman sur l'espoir, la force et le renouveau.

Bien que l'on en sait très peu sur le passé de la petite Rage, on a aucun mal à deviner qu'elle n'a pas eu un parcours facile.
D'où arrive t'elle ? Nul ne le sait!
Quel est son véritable nom ? C'est un mystère que l'on découvrira... ou pas.

RAGE c'est un roman court mais ô comment magnifique, touchant et profond. Un livre que l'on prend plaisir à lire tout comme on prend plaisir à voir un papillon se déposer sur notre doigt.
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http://bookivores.over-blog.com/2017/01/un-jour-j-ai-porte-le-monde.html

[...]

Mis à part les gens qui ont un proche atteint de cette maladie ou encore ceux qui travaillent avec eux au quotidien, je crois que - comme moi - l'on en sait très peu sur ce mal étrange. On en croise quelque fois ici et là, ils sont différents, on les prend un peu pour des bêtes curieuses et parfois leur différence nous font un peu peur.

Renée Charron nous permet donc, à travers ce livre, de faire une certaine incursion dans le délire cérébral d'une schizophrène. Étant elle-même atteinte de cette maladie, elle nous raconte habillement ses crises, ses hallucinations, ses doutes, ses traitements. Bref, elle lève le voile sur notre ignorance et nous permet d'apprivoiser et de mieux comprendre cette maladie troublante.

Bien que j'ai lu ce livre lentement, j'ai appris énormément à travers ces pages. Je comprend mieux l'univers qui les bousculent et je crois que je serais plus encline à ouvrir un dialogue avec l'un d'eux plutôt qu'à les craindre.
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date : 16-07-2017
http://bookivores.over-blog.com/2017/07/le-legs-d-eva.html

[...]

Je peux d'ores et déjà vous dire que l'auteur n'est pas avare de détails. Tout est décrit avec une extrême précision faisant en sorte que vous pouvez imaginer chaque scène, chaque geste sans trop de difficulté. Bien que beaucoup de lecteurs adorent cette délicate attention, malheureusement pour moi, cela fit en sorte que le récit était parfois lourd à mes yeux. Beaucoup de détails pour trop peu d'action dans un même chapitre.
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En voici un petit exemple :
L'éclairage fluorescent d'un jaune crème et la sécheresse stérile de la salle d'attente de l'hôpital étaient inoubliables. Il était assis, le dos courbé et regardait fixement les fines lignes croisées vert émeraude qui formaient le motif du sol en vinyle.


Bien que je n'aurai pas lu l'intégralité du roman (il m'arrive rarement d'abandonner une lecture, mais parfois l'inévitable se produit), j'ai bien aimé le fait que le récit soit divisé en quelques chapitres représentant divers membres de la fratrie du clan Anishinaabe pour se terminer par le meurtrier de l'une des soeurs. Ça m'a permis d'en apprendre un peu sur le peuple indien - et de constater qu'on nous en parle trop peu dans nos cours d'histoire - tout en bouclant bien la boucle par cette forme de "justice rendue" vu l'acte que le dernier personne avait commis dans le tout premier chapitre
Je sais.. c'est assez flou et mystérieux mon affaire
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http://bookivores.over-blog.com/2017/06/des-fleurs-pour-ta-premiere-fois.html

Souvent, dans un polar, un crime est commis et on se retrouve alors à suivre l'investigation d'un enquêteur - dépressif et alcoolique - afin de trouver le coupable.
Avec Guillaume Morrissette on sait - chaque fois - l'identité du criminel assez rapidement. Le récit réside plutôt autour du déroulement de l'enquête (à laquelle on assiste avec la plus grande attention) en se demandant comment le coupable se dévoilera - bien malgré lui - jusqu'au moment de son arrestation.

Nous avons droit à des chapitres courts, concis et rythmés - comme on les aime-, chacun étant entrecoupés d'une illustration manuscrite d'une courte phrase tirée d'un cahier canada appartenant à notre coupable, découvert par l'un des inspecteurs.

La psychologue m'a énormément captivé par sa méthode de travail et par l'instruction que j'ai pu en tirer sur la gestion de stress et les chocs post traumatique. Comprendre le cerveau humain n'est pas une mince affaire lorsque l'on a un sujet tel qu'un abuseur quelque peu psychopathe. J'ai senti que l'auteur avait fait des recherches approfondies afin que le personnage campe bien son rôle et ça apporte un côté plus concret à l'histoire.

Chaque fois que je m'adonne à la lecture d'un roman de Guillaume Morrissettte, le même constat s'impose à moi : la plume de ce dernier est captivante. Je ne peux faire autrement que de le dévorer. Est-ce en raison de l'attachement que j'éprouve pour les personnages ? Ou bien ce sont les dialogues formulés avec un très fort réalisme ? À moins que ce ne soit les nombreux rebondissements empreints de suspense ? Quoi que ce pourrait bien être son style unique ...
En fait, je crois que c'est un mélange de tout ça!
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date : 16-07-2017
http://bookivores.over-blog.com/2017/06/la-veuve.html

Tous les romans ne finissent pas sur une fin heureuse et je vous avoue que ce sont mes préférés. "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" je l'ai trop entendu dans ma jeunesse. Maintenant, les fins coups de poing, les fins tragiques, bref les fins remplis de nuages gris... sont ceux que je préfère. Avec La veuve, j'ai fermé le livre avec le cœur en peine et la larme à l'œil.

Personnellement, avec la tension qui augmente au fur et à mesure que l’histoire progresse, je m’attendais à une twist un peu plus crunchie pour la fin. Mais ça n’empêche pas que j’ai adoré l’histoire et la plume de l’auteure. C’était un roman carrément captivant.

La construction du récit fut très agréable. On se promène entre le passé et le présent à travers différents narrateurs, nous permettant ainsi d'avoir accès à toutes les sphères possibles pour découvrir ce qu'il en est dans l'affaire de la disparition de la petite Bella. Par contre, la seule narration au "Je" est exclusive à la veuve du prétendu coupable… d’où le titre du roman.

Le fait que ça vienne toucher un sujet sensible comme la pédopornographie et tout ce qui en est relié, ça nous pogne aux tripes. Ça vient nous chercher au plus profond de nous et nous rend beaucoup plus sensible face aux événements du roman.

Suivre les pistes de l'enquête, être submergé par la folie des journalistes, avoir un accès intime aux pensées de l'épouse qui couvre son mari coûte que coûte... il n'y a pas à dire, Fiona Barton nous offre ici un roman on ne peut plus incisif.
Mais s'il y a bien une chose qui nous garde accroché au roman jusqu'à la toute fin, c'est cette soif de savoir, de connaître enfin la vérité... parce qu'après tout, ce qui nous importe réellement c'est de savoir où se trouve Bella.
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date : 22-06-2017
À l'occasion du tout nouveau Club de lecture organisé par la Librairie Carcajou, j'ai eu envie de me lancer dans la lecture d'Amqui avec eux. Totalement satisfaite d'avoir fait ce choix puisque j'ai eu droit à une lecture addictive à souhait.

Jusqu'à la toute fin, je me suis posée deux questions :
▪ Pour quel motif Chénier a-t-il commis un meurtre il y a quatre ans ?
▪Pourquoi fait-il une fixation sur Pelletier (qui malgré son statut de politicien, demeure tout de même un membre de sa famille)?

Il n'y a pas à dire, l'auteur sait nous garder en haleine car nous aurons les réponses que dans les dernières pages. Puis, alors que l'on croit avoir eu tous les éléments du puzzle, voilà qu'un élément surprise nous en met plein la gueule à la dernière page! Et je vous défends d'aller lire cette fameuse page par curiosité
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Mais quelle lecture excitante que ce roman de Laurent Chabin. Pas excitant au sens sexuel (au vu de la couverture, vous n'en douterez pas), mais plutôt au point de vue "addiction" du lecteur. Une fois la lecture amorcée, on se laisse emporter par le suspense qui tourne autour de la mort de cette Lara.

Le roman commence fort... sans prendre mille et un détours! Un corps de femme est découvert nu et la tête manque à l'appel. C'est anodin vous l'admettrez et pourtant plus notre lecture avance et plus ça devient intéressant et hors de l'ordinaire.
De plus, la narration à 3 voix aide à conserver notre soif d'en savoir plus puisque ce n'est pas que le regard de l'inspecteur chargé de l'enquête que nous avons, mais aussi celui d'un étudiant ayant côtoyé la victime ainsi que des passages - parfois très cru - du journal de cette mystérieuse Lara.

Je dois admettre que j'ai hésité lorsque j'ai entamé ma lecture, car le roman commence sur un passage du journal de Lara - je vous disais plus un peu plus haut que c'était parfois très cru - :
«Décembre - Il est parti, l'ordure, le chien, parti sans rien laisser derrière lui que son odeur et celle de son sperme dans mes cheveux, parti en me laissant l'anus déchiré et l'empreinte de ses dents sur mon cou...»
Vous voyez un peu le topo... un paragraphe au langage salace dont la seule ponctuation présente est la virgule faisant en sorte que ledit paragraphe se trouve être une seule et unique phrase de quatorze lignes... ça fesse! J'avais peur que cette première page soit à l'image du roman, mais ce n'est tellement pas le cas.
Laurent Chabin à une plume envoûtante et tordue à la fois. Une écriture simple, mais juste et poétique même par moments. Si vous aimez les polars, les romans noirs et que vous ne connaissez pas encore cet auteur... je crois sincèrement que c'est une belle découverte à faire.
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Je n'ai jamais aimé les cours d'histoire. Pour moi le passé doit rester derrière et ce qui me motive à avancer, c'est le présent et le futur.
Mais après avoir lu ce roman, je prends conscience que - peut-être - je n'aimais pas les cours d'histoire parce que ça m'était mal raconté. Je ne m'y sentais pas impliquée. Avoir eu Anaïs comme professeur... je crois que j'aurais été plus qu'excellente!

Dans ce livre, l'auteure ne nous trace pas seulement le portrait de sa grand-mère inconnue, elle nous raconte aussi une partie importante de notre histoire. Et cette façon qu'elle a de le faire est totalement captivante. De par cette écriture au "Tu", de par le ton poétique, de par cette perspective pleine de vie... elle nous donne l'impression de vivre ces événements aux côtés de Suzanne Meloche.

Bien que cette grand-mère ait pu commettre le geste aussi incompréhensible qu'est celui d'abandonner ses enfants, force est d'admettre que cela reste une femme fascinante et intrigante.

Un savant mélange de réalité historique et de pure fiction vous attendent à travers ces pages.
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Un livre dans un livre!

Bien que j'aie lu la quatrième de couverture au moment de me le procurer, je n'ai pas renouvelé l'expérience au moment d'entamer ma lecture. Du coup, je ne savais plus trop ce qui m'attendait dans les pages à venir (par contre, je trouvais la couverture toujours aussi sublime qu'au moment où je l'ai vu pour la première fois).

Si, au fil de ma lecture, je me suis mise à me questionner à savoir si le roman me plaisait ou non… j'ai tout de même poursuivi ma lecture car un petit je ne sais quoi captait mon intérêt. Plus j'y réfléchis et plus je me dis que c'est ce mystère constant qui plane au sujet de la mort du frère de Matthew. On ne saura qu'à la toute fin ce qu'il lui est arrivé et quel rôle notre narrateur y a joué. Parce qu'au fur et à mesure des délires psychotiques et des internements du jeune homme… on se laisse prendre rapidement à émettre toutes sortes d'hypothèses.

J'ai bien apprécié la façon dont le récit nous est apporté, soit par la rédaction d'un roman par Matthew, jeune homme schizophrène de 19 ans. Qu'est-ce qui a engendré sa maladie mentale ? Tout porte à croire que ce soit la perte tragique de son frère aîné.
Malheureusement, le fait que j'ai lu tout récemment le livre Un jour, j'ai porté le monde : ma traversée de la schizophrénie m'a empêché d'apprécier ma lecture à sa juste valeur. Étant portée à les comparer, je trouvais alors que Contrecoups n'abordait pas assez la maladie en profondeur.

Malgré ce petit bémol, je suis heureuse de m'être résignée à poursuive ma lecture puisque le dernier quart du roman (et particulièrement la fin émouvante) est une récompense en soi.
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date : 06-06-2017
Non mais... mausus qu'ils ne sont pas fiables nos Canadiens de Montréal! Stanké nous avait si bien "timé" la réédition de Ça sent la coupe de Matthieu Simard et moi je me faisais une joie de le lire au moment où mon conjoint allait être dans la fièvre des séries...
Tssss même pas le temps de cligner des yeux qu'ils étaient "kické out"! Même pas proche de la coupe! Mais bon, passons ...après tout je ne suis pas blogueuse de sport lol

Si vous ne l'avez jamais lu (la version originale date de 2004), Matthieu nous présente ici une sorte de journal masculin écrit chaque soir de match de la «Sainte-Flanelle». Il nous donne le pointage final, relate quelque peu certains événements de la partie, mais surtout les déboires de sa vie et celle de ses amis. Matthieu nous est attachant, marrant à souhait et on ne se lasse pas de le retrouver chaque soir de game.

La plume de cet auteur est particulièrement divertissante et colorée. Il sait jouer aisément avec les mots et le fait qu'il utilise des expressions très québécoises, rend le récit particulièrement réaliste.

Quel effet ça fait de lire Ça sent la coupe 15 ans plus tard ? Pour moi ce fut un flashback à mes années au collégial. Le son de la télévision en background qui nous diffuse une des parties de l'hiver 2013, année charnière où ma coloc était pâmée raide sur José Théodore. Un clin d'oeil à ces «Mardi Molson Ex» qui était l'excuse douteuse pour prendre un verre en gang. C'est avoir l'impression que ce temps-là c'était hier, puis se mettre à calculer et réaliser que non... ça fait un méchant bout et voilà que tu pognes un coup de vieux.

Le Canadiens avaient eu une belle saison cette année-là...
Vous imaginez s'ils avaient remporté la coupe Stanley alors que Matthieu marquait certains passages dans ce livre ? Ça aurait été géant!
Oh allons! Ce n'est pas comme si je vous avais spolié quoi que ce soit! On sait tous que le Canadiens n'a pas gagné de coupe depuis 1993
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date : 31-05-2017
Lorsque l'on devient maman, une peur incommensurable s'installe au plus profond de notre être : que notre enfant soit enlevé, brutalisé (ou pire encore).

Je me doutais bien que cette lecture serait prenante, mais ouf! Dès les premières pages, c'est avec le motton dans la gorge et les larmes plein les yeux que je réalise toute l'ampleur que cette lecture aura sur moi.

Nous assistons à l'avant, pendant et après l'enlèvement de Véronique (soeur de l'auteur) sous trois points de vue : la victime, la mère et le côté plus formel de l'enquête.
 
Bien que l'on sait que Véronique sera retrouvée saine et sauve (mouais bon ...ça dépend des points de vue hein) au fil des pages et à mesure que Véronique grandit, on prend conscience des dégâts qu'un tel crime peut avoir sur la victime.

Sans parler des silences... des non dits... qui tôt ou tard viendra anéantir la relation mère-fille.

Je ne doute aucunement que l'écriture de cette histoire a dû être éprouvante pour la famille Rocheleau, mais sincèrement l'auteur a fait un travail remarquable car on ne sent nullement que le livre a été écrit 20 ans plus tard.
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http://bookivores.over-blog.com/2017/05/monteregia-t2.html

Quel bonheur que de retrouver la plume de Benjamin à travers ce deuxième tome de Montérégia. Bien que le premier livre de cette série (soit Le dompteur de griffons) fut un réel coup de coeur, je dois admettre que j'ai été encore plus charmée par celui-ci.
Maintenant que les personnages, les lieux et tout le bataclan est en place, l'auteur a pu mettre l'emphase sur l'action, l'aventure et les péripéties. 

J'ai été agréablement surprise par la technique fort bien maîtrisée de Benjamin qui, à chaque fin de chapitre, garde activement le lecteur en haleine. Vous pensez pouvoir mettre votre lecture sur pause à la fin du chapitre 4 par exemple ? Oubliez ça! L'auteur vient attiser votre curiosité avec un petit paragraphe aux allures inoffensives au premier coup d'oeil, mais qui se révèle assez rapidement sournoise. Et hop, c'est parti pour un autre chapitre.

Des chapitres courts, mais rythmés. Le lecteur ne s'ennuie pas une seule seconde. Du mystère et de la magie intelligemment dosés. Des personnages attachants et intrigants qu'on prend plaisir à suivre dans leur aventure. Bref, un roman fantastique parfait selon mon point de vue.

Le troisième et dernier tome devrait être sur les tablettes de nos librairies d'un jour à l'autre...
Je suis à la fois excitée et triste à la fois, car cela signera la fin d'une merveilleuse épopée.
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Avant d’entreprendre cette lecture j’avais quelques réserves puisque cette série est proposée aux lecteurs de 13 ans et plus. De plus, bien que l’auteur ait déjà été publié dans le passé, Felix Vortan est son tout premier roman. Donc jeune auteur, premier roman, série jeunesse… je craignais tomber sur une écriture juvénile. Eh bien, non! Pas du tout et je dirais même loin de là. C’est superbement construit, un style recherché et poétique à la fois, les termes utilisés sont justes. Bref, lire ce récit est un véritable plaisir.

L’idée que la majorité des personnages de l’histoire soit des orphelins m’a beaucoup plu. Ces jeunes que la vie a laissé de côté dès leur jeune âge et qui, rendu à l’adolescence, se voient offrir une nouvelle chance, on ne peut faire autrement que de vouloir embarquer dans ce périple avec eux. De plus, j’ai trouvé très astucieux la façon dont l’auteur nous amène vers ce nouveau monde imaginaire. Ça le rend presque crédible.

L’intrigue nous garde en haleine tout au long du récit. Pourquoi certains disparaissent? Où se retrouvent-ils ? Qui est derrière ces disparitions et pourquoi ? Felix et ses amis ont, prime abord, rien de particulier, ce sont des ados comme les autres. Mais on découvrira au fil du temps qu’ils sont peut-être la raison de tout cela. Il n’y a qu’au moment où ils apprendront leurs origines où j’ai quelque peu décroché, si l’on peut dire. J’ai trouvé que la scène sentimentale faisait très clichée, les sentiments y étaient mal véhiculés et peu crédibles. Mais ce fut la seule fois dans l’histoire.

Bien que la narration fut à la troisième personne et que j’ai une préférence marquée pour l’utilisation du « je » pour ce genre de récit, l’auteur m’a complètement charmé au point de me faire oublier ce détail. Une lecture fantastique qui saura plaire autant aux jeunes qu’aux moins jeunes ;)
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date : 18-05-2017
Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à faire la coupure entre ma réalité et le côté fictif de ma lecture. C’est comme si le livre avait une part de réalité tangible et que je vivais dans un espace temps emprunté qui prendrait bientôt fin.
Je ressentais une espèce de nostalgie de mon présent en m’imaginant déjà dans le futur tel que décrit dans le roman. Bref, ce roman m’habitait pleinement.

Chronique : http://bookivores.over-blog.com/2017/04/le-passage.html
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date : 18-05-2017
J'aime lire pour me détendre, pour m'évader, mais parfois je suis plutôt attirée vers des lectures qui vont enrichir ma culture. Ce fut le cas avec ce plus récent roman de Gabriel Osson.

Si je vous demande ce qu'est un "restavèk", plusieurs d'entre-vous seront incapables de me le dire. Il en allait de même avant la lecture de ce fabuleux roman qu'est Hubert, le restavèk. Fabuleux en raison de la façon qu'a l'auteur de nous raconter l'histoire d'Hubert, et non pas en raison de l'histoire comme tel, parce que la réalité - le sort de beaucoup trop d'enfants en Haïti - quant à elle, est loin d'être lumineuse.

Dans ce roman, on apprend - on prend conscience - que plusieurs enfants de milieux défavorisés sont "abandonnés" entre les mains de familles plus aisées en croyant qu'ils auront une meilleure vie, qu'ils pourront aller à l'école. Malheureusement, l'envers du décor est tout autre et cela, les parents l'ignorent totalement. Ces enfants restavèk (reste avec) sont exploités, maltraités, abusés, etc.
J'osais croire que l'esclavagisme était révolu à notre époque... j'ai pris ma naïveté en pleine gueule en lisant ceci.

Bien que le sujet puisse s'apparenter à une soirée orageuse plutôt qu'à un après-midi ensoleillé, ce livre se laisse dévorer en raison de la plume magnifique et colorée de l'auteur.
Et Hubert!! Ce jeune garçon est si attachant et démontre une telle grandeur d'âme, qu'on désire rester à ses côtés à travers les pages... le prendre sous notre aile.

Je vous invite sérieusement à vous procurer cet ouvrage, car en plus de vous garantir une excellente lecture... cet achat est une action humanitaire concrète puisque la totalité des redevances liées à la vente de ce livre sont versés à des organismes venant en aide aux enfants restavèk d'Haïti.
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date : 18-05-2017
En novembre dernier, je découvrais la plume de Patrick Isabelle à travers Eux et - avec à peine 111 pages - ce fut le coup de foudre.

Quelques mois ont passé depuis et voilà que, ces derniers jours, je poursuivais ma découverte de cet auteur à travers Nous.
Laissez-moi vous dire que je suis toujours - sinon plus - sous le charme de sa plume. Cette façon qu'il a d'utiliser un vocabulaire simple, mais poétique à la fois... de rendre chaque émotion, chaque pensée de manière si concrète qu'on ne peut faire autrement que d'y croire. Plus j'avançais dans ma lecture et plus je me questionnais sur la personne qu'est Patrick Isabelle. Tout est si juste, si senti... c'est à se demander si, lui aussi, fut un ado écorché dans sa jeunesse. A-t-il eu à passer par les centres jeunesses ?

Encore une fois, l'auteur nous livre un roman dont le récit est émouvant malgré sa dureté, sa violence. Il ne mâche pas ses mots, nous livre la réalité de jeunes délinquants sans tabous, tout en nous amenant à réaliser que sous leur carapace, ces jeunes gens brisés ont un désir latent d'être compris et écoutés.

Post-scriptum : Le troisième volet - Lui - est attendu pour la fin août 2017 (au cas où vous seriez de ceux qui attendent la sortie du dernier tome d'une "série" pour en débuter la lecture)
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date : 05-05-2017
http://bookivores.over-blog.com/2017/04/soiree-d-enfer.html

La collection Frissons des années 90 qui est rééditée... n'est-ce pas fabuleux ?! Je ne sais pas pour vous, mais moi j'en suis encore tout excitée! Ces dernières années, je souhaitais mettre la main sur ces livres, afin de baigner dans la nostalgie terrifiante de ma jeunesse.
Relire.
Remémorer.
Faire découvrir.

Et voilà que les Éditions Héritage nous font ce cadeau que plusieurs lecteurs - dans la trentaine - chérissaient!
Nouveau look.
Version modernisée afin que la génération actuelle s'y reconnaisse (ouais parce que si le personnage utilise un "baladeur"... pas sur que nos jeunes de la génération "ipod" y comprendront quelque chose
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date : 18-04-2017
http://bookivores.over-blog.com

La couverture me faisait de l'oeil (sans vouloir faire de jeu de mots) et une amie blogueuse - du blog Pause Thé - me l'avait chaudement recommandé par la suite. Je ne pouvais donc pas faire autrement que de lire.

Bien qu'au départ l'histoire me faisait énormément penser au film She's All That (la fille timide et nullement populaire qui attire l'intérêt du beau mec de l'école pour une histoire de pari et voilà que la diva de l'école fera des messes basses par jalousie... bref vous voyez le topo), je dois admettre que j'ai eu tôt fait de comprendre que c'était beaucoup plus que ça.
On est plus dans le drame que dans le superficiel des amourettes d'ado.

L'auteure nous amène tout doucement dans le passé de notre belle rouquine afin de nous faire prendre conscience que la timidité d'une personne peut cacher de sombres événements. L'histoire tragique qui dort dans les souvenirs d'Eleonore ne peut laisser personne indifférent. Ça vient toucher nos cordes sensibles. Ça nous remue parfois si intensément, qu'alors nous nous retrouverons avec les chutes Niagara qui se déversent sous nos yeux.
Croyez-moi... je braillais ma vie par moment!

Évidement, il n'est pas seulement question de drame... nous avons aussi un espèce de triangle amoureux dans lequel notre belle rousse se retrouvera en plein centre bien malgré elle. Elle nous fera vivre beaucoup de questionnement, des moments cocasses. Puis, plus la fin approche et plus on devient excitée de savoir comment tout cela va se terminer (parce qu'il est impossible de le deviner).

Bref, un roman fort sympathique aux nuances quelques peu tragiques.
Un roman qui parfois nous fait sourire et tantôt nous fait pleurer, mais surtout, un roman qui ne laissera personne indifférent.
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date : 18-04-2017
http://bookivores.over-blog.com

Souvent, nous lisons les livres d'un auteur de façon chronologique. Avec Elyse Charbonneau c'est plutôt le contraire qui s'est produit pour moi.

J'étais fébrile d'entamer cette lecture dès le moment où le livre s'est retrouvée entre mes mains. Pourquoi ? Parce qu'imaginez-vous donc que derrière chaque porte de ce long couloir blanc, se trouve différents univers cauchemardesques inspirés des rêves de l'auteure. Un accès VIP dans la tête d'un auteur endormi ... c'est clair que mon intérêt est suscité ici. Mon emballement fut encore plus grand après avoir refermé Un pied dans chaque tombe.

Laissez-moi vous dire que cette chère Elyse a des rêves assez troublants. Ouf!
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date : 18-04-2017
http://bookivores.over-blog.com/2017/04/mathias.html

Un roman vraiment inspirant, c'est ce qui décrirait à merveille ce 17e roman de Mathieu Fortin.

Plus le temps passe et plus la société est victime d'embonpoint. On entend souvent les entrepreneurs dirent "le temps c'est de l'argent" et tout nous pousse à entrer dans cette course à la performance. On court, on manque de temps et on ne prend plus le temps de bien manger et nous nous tournons trop souvent vers la restauration rapide bourrée de gras, de sel, de sucre.

Dans ce roman jeunesse, Mathieu nous amène à la rencontre de Mathias, cet ado aux prises avec un sérieux problème d'obésité. Un événement malheureux, additionné à une journée signée "méchanceté gratuite de la grosse brute de l'école", viendra totalement changer la vie de notre cher Matt et nous aurons la chance d'assister à sa reprise en main. Un accès VIP à ses pensées, ses craintes, ses colères mais aussi à ses réussites, ses joies, sa fierté.

Bien que Mathias soit un roman de fiction, c'est aussi - et surtout - un roman avec une grande part de réalisme puisqu'on comprendra à travers les lignes (et par la confirmation des remerciements de l'auteur à la toute fin) que l'auteur s'est inspiré de son vécu pour l'écrire.

Persévérance, courage, ténacité, rigueur... que de belles valeurs qui sont véhiculées à travers ces pages qui amènent le lecteur à réfléchir sur ses propres habitudes de vie.
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