Extraits

Waverly , Seth et son père Mason

Mason :-Tu devrais apprendre à te tenir reprit Mason .

Ton attitude n'est pas digne d'une jeune fille

Waverly :-Vous l'avez dit monsieur , je suis jeune

Contrairement a vous conclut -elle

Les traits de Mason s'assombrirent aussitôt , pourtant il inclina la tête arrêté par les éclats de rire en provenance du fond de la travée . Occupés à déterrer des navets , Mme Turnbull et son mari étaient assez près pour tout entendre . Mason recula lentement , récupéra un sac de paillis par terre et poursuivit sa route sur le sol irrégulier de l'allée . Seth s'attarda quelques instants

- Il n'est pas méchant dit-il sans parvenir à la regarder dans les yeux

- Merci d'être restée

Seth n'était pas très apprécié à bord , mais Waverly avait toujours éprouvé de la sympathie pour lui .

L'accident qui lui avait pris son père avait également tué la mère du jeune homme . Plus jeune qu'elle de quelques mois , il avait cependant déjà une belle carrure,une voix grave et de magnifiques yeux bleu perçant.Waverly les avait remarqués depuis qu'elle s'était assise à côté de lui en CM1

Un jour,quand ils étaient plus jeunes , Seth l'avait embrasée dans la salle de jeux. Ils faisaient un puzzle ensemble et elle avait noté qu'il avait la respiration lourde et se passait régulièrement la langue sur les lèvres. Avec un sourire triomphal n elle avait placé la dernière pièce .

-On a réussi

Après un long silence , il avait murmuré d'une voix tourmentée :

-Je t'aime (...)

Le lendemain au moment de s'installer à côté d'elle en classe , il lui avait jeté un regard plein d'espoir . Elle s'était détournée , submergée par ses sentiments , elle ne savait quelle conduite adopter . Plus tard dans la semaine Kieran Alden l'avait invitée au bal de la moisson , elle avait accepté

Et elle avait fait mine pendant qu'ils dansaient de ne pas remarquer Seth près du saladier de punch , les yeux cloués au sol , les mains dans les poches

A présent elle se demandait ce qui se serait passé si elle n'avait pas choisi Kieran ...

Kieran

-J'ai besoin de toi Waverly

Elle se contenta de la regarder mais il vit l'émotion dans ses yeux

-J'ai l'impression que tu es déjà ma femme !!!

"Si on y réfléchit, c'est presque ton devoir ? Devenir mère."

Poème de Samantha (p.280/281)

L'amour est un coup de couteau

J'en ai reçu un et pourtant j'en cherche d'autres

Je n'ai pas peur du sang qui coule

Et s'il faut se préserver des sentiments

Les enfermer tous ensemble pour être à l'abri

Je le ferai

Amour , tu es un coup de couteau

Mais ton message a trouvé le chemin de mon cœur

Je l'ai reçu comme un cri

Où sont les sentiments prisonniers ?

Aucune réponse

Aucun lendemain

"Attention ! lança Régina d'un ton réprobateur. Ce n'est pas par ce que Kiran serait prêt à se jeter dans le vide pour toi qu'il faut en profiter."

''- Alors bats-toi ! cracha Felicity par dessus son épaule.

Waverly se leva poings serrés.

- C'est bien mon intention. '

Amanda n'évoquait pas sa grossesse, mais Waverly comprit, à sa façon de fredonner, de se caresser le ventre en souriant lorsqu'elle ne se croyait pas observée, que tout se déroulait bien. A l'idée que son bébé se développait dans le ventre d'une autre, Waverly avait la nausée. Amanda prenait si bien soin d'elle, toutefois, qu'elle y trouvait une forme d'apaisement: cette femme ferait une bonne mère.

Si, au début, Waverly était indisposée par la présence constante de celle-ci, elle se mit rapidement à apprécier les attentions qu'elle lui témoignait: grâce à elle, la jeune fille avait le ventre plein, elle n'avait jamais trop froid ou trop chaud. Amanda n'hésitait pas à soulever la jambe gauche de Waverly pour changer son pansement, alors qu'il semblait lui en coûter beaucoup d'efforts. Chaque fois qu'elle apportait un plateau avec un bol de soupe et un verre d'eau, elle était en nage et, après l'avoir déposé, elle se frottait le dos. Pourtant, elle refusait de se reposer. Amanda était une bien meilleure infirmière que Magda, et Waverly finit par trouver sa présence apaisante. Par éprouver de la reconnaissante.

— Tu n’as pas intérêt à te dégonfler, le prévint Seth d’un ton accusateur.

— La ferme.

— Va en enfer.

— Tu ne m’aides pas beaucoup.

— Qu’est-ce que vous insinuez ?

— Tu dois t’attendre à attirer le regard des hommes. Il faudrait être aveugle pour ne pas te remarquer.

— Ce ne sont pas vos affaires, dit-elle en ramassant sa truelle.

— Tu en es sûre ?

Avec un sourire de jubilation, il enjamba la clôture qui les séparait. Waverly bondit aussitôt sur ses pieds et jeta la truelle dans sa direction, manquant son visage de quelques centimètres.

— Restez où vous êtes !

Il s’était baissé pour esquiver le projectile et la fusilla du regard.

— Tu aurais pu me crever un œil !