7,40€7,40€
Retours GRATUITS
Livraison à 0,01€ vendredi 7 juin dès 35€ d'achat de livres. Détails
Ou livraison accélérée jeudi 6 juin. Commandez dans les 4 h 20 min. Détails
Arrive avant la fête des pères
La réglementation impose 3€ minimum de frais de livraison pour les commandes de livres neufs inférieures à 35€
Il ne reste plus que 2 exemplaire(s) en stock (d'autres exemplaires sont en cours d'acheminement).
Expédié par
Amazon
Vendu par
Amazon
Paiement
Transaction sécurisée
4,22€4,22€
Livraison à 0,01 € 12 - 15 juin
Expédié depuis : La Bourse aux Livres Vendu par : La Bourse aux Livres
Téléchargez l'application Kindle gratuite et commencez à lire des livres Kindle instantanément sur votre smartphone, tablette ou ordinateur - aucun appareil Kindle n'est requis.
Lisez instantanément sur votre navigateur avec Kindle pour le Web.
Utilisation de l'appareil photo de votre téléphone portable - scannez le code ci-dessous et téléchargez l'application Kindle.
Image indisponible
couleur :
-
-
-
- Pour voir cette vidéo, téléchargez Flash Player
Suivre l'auteur
OK
De la part d'Hannah Poche – 8 janvier 2020
Options d'achat et paniers Plus
«Tu es en train de grandir, Hannah, ça n’est jamais facile.
- Ça fait bientôt onze ans que je grandis ! Je vois pas pourquoi ce serait plus difficile aujourd’hui.
- Parce que tu n’as pas une vie normale.
- Une vie normale, c’est si maman était pas morte ?
- C’est ça. Si tu avais vécu avec ta mère et si ton père avait su l’aider.
Elle a un peu pâli et je me suis demandé si elle regrettait pas d’en avoir trop dit.
- L’aider à quoi ?»
Hannah a dix ans et un caractère bien trempé. Elle vient de passer trois ans dans un sanatorium, lorsque, du jour au lendemain, on décrète qu’elle n’est plus malade et doit rejoindre son petit village de Dordogne. À La Chapelle-Meyniac, les cancans des mégères vont bon train. Hannah s’en méfie. En 1961, en pleine guerre d’Algérie, les blessures de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas cicatrisées. Rien de pire que les rumeurs, surtout lorsqu’elles concernent votre mère…
Ce premier roman de Laurent Malot nous enchante en nous faisant suivre une héroïne pleine de spontanéité, qui n’est pas sans rappeler la Zazie de Queneau.
- Nombre de pages de l'édition imprimée216 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurLe Livre de Poche
- Date de publication8 janvier 2020
- Dimensions11.1 x 1.1 x 18 cm
- ISBN-102253934550
- ISBN-13978-2253934554
Produits fréquemment achetés ensemble
Les clients ayant consulté cet article ont également regardé
Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Le Livre de Poche (8 janvier 2020)
- Langue : Français
- Poche : 216 pages
- ISBN-10 : 2253934550
- ISBN-13 : 978-2253934554
- Poids de l'article : 134 g
- Dimensions : 11.1 x 1.1 x 18 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 512 082 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 23 257 en Littérature francophone
- Commentaires client :
À propos de l'auteur
Découvrir d'autres livres de l'auteur, voir des auteurs similaires, lire des blogs d'auteurs et plus encore
Commentaires client
Les avis clients, y compris le nombre d’étoiles du produit, aident les clients à en savoir plus sur le produit et à décider s'il leur convient.
Pour calculer le nombre global d’étoiles et la ventilation en pourcentage par étoile, nous n'utilisons pas une simple moyenne. Au lieu de cela, notre système prend en compte des éléments tels que la date récente d'un commentaire et si l'auteur de l'avis a acheté l'article sur Amazon. Les avis sont également analysés pour vérifier leur fiabilité.
En savoir plus sur le fonctionnement des avis clients sur Amazon-
Meilleures évaluations
Meilleures évaluations de France
Un problème s'est produit lors du filtrage des commentaires. Veuillez réessayer ultérieurement.
Elle nous fait vivre son départ du sanatorium, ce jour qu’elle a tant attendu mais qui va lui réserver un retour dans son village auquel elle n’était sûrement pas préparée. Son père et ses grands-parents, même séparés essaient de lui apporter le soutien et les réponses auxquelles elle aspire. Mais c’est sans compter l’époque où tous les sommes valident sont mobilisés pour aller faire la guerre en Algérie, c’est à cette occasion qu’Hannah va découvrir que son passé et ses origines ne sont pas aussi limpides.
L’ambiance de village avec ses querelles, ses racontars, son marché, son école et Eglise sont très bien dépeinte par l’auteur ce qui contribue à nous plonger quelques décennies plus tôt, sans oublier les histoires de fesses et les secrets.
J’ai vraiment tout apprécié dans cette lecture, les personnages, tranchés, typiques mais aussi énigmatiques. Le contexte historique également est très bien mis en avant et nous comprenons peu à peu les réactions de chacun. La perception de « cette guerre » à travers les différents protagonistes interroge, la France porte encore les stigmates de la seconde guerre mondiale, en effet le rapport à l’Histoire est encore frais, autant que les malheurs et tout ce qui peut en découler.
L’auteur a su aussi retranscrire à merveille les pensées, le langage et les interrogations d’une petite fille, qui ayant perdu sa maman très jeune, elle est très débrouillarde et hardie.
Les relations entre les enfants, les bagarres, les « on dit » et leurs rôles sont souvent à l’origine de beaucoup de rumeurs qui peuvent aller jusqu’au drame. Les différences violences sont aussi posées par l’auteur, sur une palette, de la taloche en famille, jusqu’à la puissance de l’humiliation publique ou le « jeté en pâture sur la place public ».
Un roman à la fois magnifique, tragique, noir, mais qui laisse aussi de la place pour l’Amour et l’espoir. Les émotions du lecteur sont sollicitées à toutes les pages, pour des raisons différentes, mais les situations évoquées ne laissent pas insensible. Forcément le lecteur se sent impliqué au fil des lignes, et parfois se pose comme Hannah beaucoup de questions.
J 'ai trouvé ce roman émouvant et facile à lire;peut être un peu trop de détails à mon gout mais j ai passé un bon moment
Hannah, une petite fille de dix ans, avec son attitude espiègle et spontanée va nous raconter cette histoire bouleversante et prenante.
Au travers des mots d’Hannah, l’auteur évoque les conséquences qu’engendrent les rumeurs et les dégâts qu’elles peuvent occasionnées.
Qui sommes-nous pour juger ?
Un sujet qui porte sur l’ostracisme, le respect et la tolérance.
Un conseil, ne passez pas à côté d’Hannah !!!
Et la découverte fut bonne. J'ai aimé cette petite Hannah, une petite fille de 10 ans. On est en 1961, Hannah est dans un sanatorium dans les Pyrénées car elle est atteinte de tuberculose, enfin c'est ce qu'on lui dit depuis trois ans. Convoquée un matin par les médecins, elle apprend qu'elle est guérie et qu'elle va quitter le centre pour rejoindre son domicile. La surprise est de taille pour elle. Elle rejoint donc son petit village, situé en Dordogne, où elle vit avec son père chez son grand-père. Sa mère est partie lorsqu’elle avait deux ans et n'a jamais redonné de nouvelles depuis. Elle va retourner à l'école, se faire de nouveaux amis, elle va devoir apprendre à se réintégrer à tout ce monde. Comme dans tout village, les commérages vont bon train. Une maison close vient d'ouvrir, rien de tel pour alimenter les langues de vipère. Hannah va faire les frais de ces paroles, elle ne connait pas l'histoire de sa mère, elle va l'apprendre justement à cause de mauvaises paroles prononcées et elle cherchera à apprendre la vérité.
Au fur et à mesure qu'on avance dans le livre, on en apprend un peu plus sur Hannah et son histoire familiale. En plus, on est dans un contexte politique difficile, avec la guerre d'Algérie qui fait rage, le père d'Hannah ne voudra pas y partir. En 1961, on n'est pas loin de la fin de la seconde guerre mondiale, les conséquences de celle-ci se font encore sentir dans le pays, les Allemands ne sont pas appréciés, et les Juifs non plus, à qui certains reprochent justement la guerre. Pas facile pour une petite fille de grandir dans une telle atmosphère, surtout quand les rumeurs qu'on entend concernent votre propre mère.
Hannah est une petite fille pleine de dynamisme, comme beaucoup d'enfants de cet âge. Elle est insouciante, mais les épreuves de la vie l'ont déjà rendue mature dans sa façon de penser. Sa quête de vérité est loin d'être facile avec un grand-père qui parle peu et une grand-mère qui esquive les questions. C'est comme ça qu'elle va apprendre des choses via la parole des autres et celle-ci n'est pas toujours bienveillante.
J'ai beaucoup aimé suivre cette fillette et j'ai apprécié les thèmes abordés par l'auteur dans ce livre. Des thèmes importants qui méritent toujours d'être cités dans un roman, pour ne pas oublier les faits historiques, pour comprendre la réaction des gens vis-à-vis d'eux. J'ai aussi aimé les autres personnages, les grands-parents d'Hannah, sa copine Sarah, ils amènent du relief à l'histoire, ont chacun leurs problématiques. J'ai aussi apprécié la façon dont Laurent Malot parle de la société, et surtout de la vie des habitants d'un village dans les années 60. On commence à sentir le changement de comportement des gens, leur désir de liberté, de bouleverser les vieux schémas. L'auteur appuie aussi sur les rumeurs et les dégâts qu'elles peuvent faire, surtout chez les enfants, qui entendent plusieurs sons de cloches, les parents qui bien souvent à cette époque ne leur expliquaient rien et leur disaient souvent qu'ils comprendraient quand ils seraient plus grands. De quoi bien alimenter l'imaginaire des enfants qui se font alors des films parfois plus graves que la vérité.
L'attachement à la fillette se fait vite, grâce au choix narratif de l'auteur. Il a employé la première personne du singulier pour raconter l'histoire. Ce « je » permet ainsi de se mettre mieux à la place du personnage principal, de ressentir au plus près ce qu'elle vit et de connaître la moindre de ses pensées. C'est un procédé que j'aime beaucoup retrouver dans les romans. Il rend le climat de la narration plus intimiste. Mon seul bémol, ce serait la manière de parler d'Hannah. L'auteur emploie l'argot, il fait parler Hannah avec une gouaille digne des films de Michel Audiard. Cela ne me gêne généralement pas dans mes lectures, je trouve même que ce style apporte une dose d'humour et permet de dédramatiser des scènes plus tristes. Mon seul souci ici, c'est que j'ai trouvé que c'était un peu trop pour une fillette de dix ans au début des années 60. J'aurais plus vu à la place d'Hannah un garçon d'une quinzaine d'années vivant en ville. Le langage est beaucoup plus typé « ville » que campagne. Je n'arrivais pas à m'imaginer de telles phrases et de tels mots dans la bouche d'une petite fille, ce qui, du coup, ne me permettait pas de la visualiser. Je pense que c'est à cause de cela que je ne suis pas arrivée à m'attacher entièrement à Hannah. Pour moi, ce style de langage était trop accentué. Par contre, j'ai ressenti plus de sensations à partir du moment où certaines révélations arrivent. Elles créent d'ailleurs un petit suspense, qui fait que j'ai occulté la façon de parler pour ne penser qu'aux événements qui arrivaient dans la vie de Hannah. Je ne peux en dire plus, mais ces faits m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin. Cette fin d'ailleurs où on retrouve Hannah treize ans plus tard, elle a grandi, changé, et raconte ce qui lui est arrivé pendant ces années. Le langage à ce moment est totalement différent, c'est celui d'une adulte, elle explique d'ailleurs qu'elle a dû travailler son français pour mieux s'exprimer. Et ça, j'ai plutôt appécié que l'auteur souligne ceci. Ceci dit, j'ai trouvé que l'auteur se mettait très bien dans la peau d'une petite fille, avec ses pensées, ses premiers émois, ses querelles avec les autres filles et garçons de son âge. Pour moi, cet exercice me semble assez difficile, et Laurent Malot l'a réussi avec brio.
J'ai beaucoup aimé ce final, porteur d'espoir, qui tire les leçons sur tout ce qui s'est passé durant le livre, sur la lourdeur des secrets et des silences. Cette histoire est une belle leçon de vie, avec de beaux messages où chacun peut se reconnaître.
Dans l'ensemble, c'est une lecture que j'ai appréciée, avec laquelle j'ai passé un bon moment, où les émotions diverses étaient au rendez-vous ; j'ai souvent souri, par les réflexions et les actes, j'ai souvent été émue aussi par les différents personnages et leurs vies. Pour son insouciance et sa légèreté, j'ai souvent pensé au film La guerre des boutons en lisant certaines scènes où les enfants font des blagues un peu folles. C'est un film qui me fait toujours sourire, même en l'ayant vu plusieurs fois.
Ce livre restera un bon moment, et me restera sûrement en mémoire. Il s'est lu assez vite, il faut dire qu'il n'est pas non plus très gros. J'ai découvert la plume de Laurent Malot avec ce livre et j'en suis ravie, je vais le suivre de près, j'ai vu dans sa bibliographie qu'il a écrit un thriller, L'abbaye blanche, qui se passe dans la région où j'habite, le Jura, et du coup cela m'attire encore plus.