Moi, l'infirmier des fous
Auteur
- Jean-Jacques Durand (Écrivain)
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 28 lecteurs
extrait
Lorsque Rodolphe a été admis à l'asile à la demande de sa famille, à la seconde où il a franchi la porte du quartier et qu'il m' a aperçu dans le groupe des infirmiers et des surveillants, il a accroché son regard au mien et je suis devenu son idée fixe, son regard fixe. D'une certaine façon, il me possède à la manière des envoûteurs, et impossible de m'en détacher.
Afficher en entierCommentaires récents
Je suis rentrée directement dans cette univers, même si il fut dur...
j’ai adorée
Afficher en entier
Un témoignage saisissant. Il montre toute l'atrocité dont les hommes peuvent être capable en position de force, mais aussi le désespoir de ceux qui ne peuvent pas le supporter. Le personnel des hôpitaux psychiatriques ne sont pas tous des assoiffés de pouvoir et de sadisme, ce livre le prouve... tout comme il prouve que les traitements ne sont pas forcément là pour aider le patient.
Afficher en entier
Je suis complètement bouleversée par ce roman qui est angoissant du début à la fin. L'auteur ne nous cache rien des horreurs de l'hôpital psychiatrique et des "soins", plutôt des tortures, que le personnel de l'asile administre aux malades. Un témoignage violent, dur à lire qui me marquera à vie. A lire absolument mais faut s'accrocher car c'est une lecture qui ne nous laisse pas indemne !
Afficher en entier
C'est un livre que j'ai lu il y a un moment déjà et pourtant certaines scènes ne sont pas prête de quitter mon esprit et y sont inscrite au fer rouge même ... Un livre marquant !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Moi, l'infirmier des fous
- France : 1998-03-18 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Évaluations
Résumé
Il avait vingt et un ans. Il est devenu élève-infirmier en psychiatrie, dans un asile psychiatrique de la région parisienne. Derrière les hauts murs gris et noirs, il a vécu pendant trois et dix mois l’enfer quotidien de cet univers de délire et de cauchemar.
Jean-Jacques Durand révèle, dans ce livre, comment des infirmiers et des surveillants indignes s’acharnaient sur les fous, et les abrutissaient de coups et de drogues. Il vous raconte comment cris et protestations ne servaient qu’à le rendre suspect à ses collègues et ses supérieurs, rompus aux sinistres sévices de l’asile. Et commet ceux qui, comme lui, avaient une vraie vocation de soignant, ont renonce.
Vous découvrirez avec lui, de pavillon en pavillon, un monde secret et inconnu du grand public. D’abord la cohorte des assassins, sadiques et fous dangereux, capables de torturer débiles profonds et arriérés mentaux jusqu'à la mort, sous les regards indifférents des employés en blouse blanche. Puis les jeunes drogués devenus aliénés, les vieillards abandonnés par leur famille, les simples désespérés et déprimés.
C’est u livre dur, un livre de colère, mais aussi de tendresse. Chez les fous, Jean-Jacques Durand a rencontré l’amitié. Vous n’oublierez pas cette femme internée depuis quarante-trois ans, cet homme qui se prend pour un arbre, cet autre qui attend derrière la fenêtre le retour de sa femme morte depuis longtemps.
C’est de page ne page, son combat pour une psychiatrie a visage humain, sans cellules, sans haine et sans brimades, avec ses espoirs, ses renoncements et, au bout du tunnel, le diplôme d’infirmier, ais aussi l’écœurement et le départ de l’asile, suivi aussitôt d’un procès-verbal enregistré à la gendarmerie de son village.
« Je porte plainte officiellement, et j’accuse l’asile psychiatrique devant la justice, dit en effet Jean-Jacques Durand. Pour que cessent les tortures dont j’ai été le témoin »
L’enquête est en cours.
Afficher en entier