Satsuki Yamaguchi travaille en intérim en tant qu'opératrice dans un service client téléphonique. Elle est aussi formatrice pour les nouveaux employés. Très investie dans son travail, elle devient malheureusement la cible du harcèlement sexuel d'un de ses supérieurs. Ce récidiviste notoire a jeté son dévolu sur Satsuki... Sombrant peu à peu dans la solitude et l'isolement, la jeune femme réussira-t-elle à briser la loi du silence ?
Je n'avais pas lu un manga d'une telle intensité depuis longtemps ! Sans être concerné directement par les situations décrites, le récit est si bien présenté qu'il a produit chez moi un véritable électrochoc, j'avais envie d'arracher la tête de certains personnages ^^'
Je craignais le politiquement correct, mais le récit va à l'essentiel, il n'y a pas de superflu.
Ce manga traite de harcèlement sexuel en entreprise, on suit la chute d'une jeune fille auparavant très enthousiaste. Je trouve que ce premier tome sonne vraiment très juste, on sent que c'est tiré d'une histoire vraie. C'était vraiment une lecture bouleversante. J'ai hâte de lire le deuxième tome, j'ai espoir qu'elle se relève !
Un très bon manga qui traite des agressions sexuelles au travail. On y suit le combat de Satsuki qui, pendant de nombreuses années, essaye de faire reconnaitre ses traumatismes psychologiques comme accident du travail. J'ai été très touchée par son combat et par celui des autres femmes qui sont évoquées. Les traumatismes en question et les réactions de chaque partie sont décrits avec beaucoup de réalisme et détails. On y traite de nombreux sujets comme : l'incapacité de retravailler, la boulimie, les problème d'argents, la dépression, le manque de confiance envers les hommes...
Manga coup de cœur de ma bibliothécaire. J'ai été plus qu'intriguée par le petit avis qui était très élogieux. Ni une, ni deux, j'ai sauté sur l'occasion de le lire. Et je ne m'attendais pas à cela.
Ce Manga parle de harcèlement sexuel sur le lieu de travail dans un Japon des années 2000. Les droits des femmes étaient à l'époque bien moindres que ce nous connaissons actuellement. Nous faisons la rencontre de Satsuki, jeune femme de vingt-sept ans, intérimaire dans une société travaillant dans le domaine du numérique. Nous plongeons dans sa détresse, celle qu'une femme ressent quand cette dernière est harcelée par son supérieur. Le mal-être qui en découle et les conséquences.
Reiko Momochi nous plonge dans une histoire plus que réalistes, qui est le quotidien de bons nombres de femmes que ce soit au Japon comme ailleurs dans le monde. Le thème de l'histoire est parfaitement abordé, de façon juste, simple et sans extravagances. Ce sont des faits mis en pages, une histoire réelle, un harcèlement inacceptable. Le coup de crayon, les mimiques des visages, les changements de comportements, tout est parfaitement mis en pages. Le dessin est incroyable. La perversion dans les traits, la peur dans d'autres, juste incroyable.
Pour avoir vécu un harcèlement moral, je me suis retrouvée dans plusieurs planches, dans le comportement de Satsuki, la peur de perdre son emploi, car intérimaires (où du moins un poste moindres que son agresseur du quotidien). Et ce Manga m'a donc chamboulée du début à la fin.
Une lecture nécessaire, un texte à lire de toute urgence.
Encore un sujet fort, comme pour Corps solitaires et ici on parle d’harcèlement sexuel dans le cadre du travail notamment et des conséquences de celui-ci. C’est en deux tomes et vraiment, je vous le conseille à 100% si le sujet vous intéresse. L’histoire se passe au Japon dans les années 90, il y a un côté documentaire dans ce manga, on en apprend plus sur la loi qui régit le harcèlement sexuel, les conséquences sur la personne, les combats qui ont été menés pour que cela soit reconnu comme accident du travail et que les coupables soit jugés. Très bouleversant et parfois dur à lire mais indispensable.
(Review des 2 tomes)
https://littcentcinquante.wordpress.com/2021/04/13/moi-aussi-serie-complete/
Après avoir entendu beaucoup de bien sur cette série, je voulais me pencher dessus. Et je ne regrette pas, c’était si instructif, engageant et important ! Cette duologie, inspirée de la vie réelle d’une employée Japonaise, va retracer le combat de cette intérimaire victime de harcèlement sexuel au travail. A une époque où le harcèlement sexuel est à peine considéré, où les relations homme-femme sont figées dans le béton du patriarcat, l’héroïne va se montrer d’une détermination, d’une force et d’une patience admirables pour faire reconnaître les torts qu’elle a subis de la part de son supérieur.
Je pense que cette série a été bien reçue aussi parce que plusieurs titres édités parallèlement et dénonçant le sexisme/les violences faites aux femmes n’étaient pas… très bons. Je n’ai pas lu les titres en question, mais je crois imaginer d’où venaient les problèmes. Notamment du manque de documentation et de témoignages, j’imagine. Avec « Moi aussi » on évite quand même ça, car R. Momochi a travaillé avec la Japonaise dont elle dépeint le combat. Il n’y a pas le moindre fantasme, la moindre maladresse dans ce titre (à mes yeux du moins, évidemment). Une exposition des faits, sans drama, sans exagération. Il est donc facile de comprendre les personnages, on plonge dans leurs pensées, leurs motivations. Les dialogues sont crédibles, on imagine sans mal les scènes se dérouler… Bref, j’ai été vraiment happée par l’histoire et le combat de Yamaguchi dans sa reconnaissance.
Notons aussi que l’œuvre prend le temps d’énoncer des faits tangibles comme des lois, des maladies psychologiques… qui ont été documentés et instruisent. « Moi aussi » est aussi riche de la représentation de l’entraide entre femmes, entre victimes, entre avocats et clients… J’ai trouvé hyper intéressants tous les passages où Yamaguchi est à la maison des femmes.
Bref, si vous êtes un peu intéressés par les faits de société, le monde du travail, le combat pour les droits des femmes… Ça devrait vous plaire !
☆ Dans ce manga, nous suivons Satsuki Yamaguchi qui travaille en intérim dans un service client téléphonique. Elle a récemment été promue en tant que formatrice et s'investie beaucoup dans son travail.
Son histoire, c'est surtout l'histoire de milliers de victimes de harcèlement sexuel au travail. Pas crues, pas entendues, peur de perdre son emploi, peur de se faire des idées, ces femmes tombent dans une souffrance et un isolement intense, en proie aux pervers et psychopathes cachés dans des postes à haut rang...
♡ J'ai été bouleversée par ce manga qui montre les travers de certaines entreprises et le manque cruel d'écoute des victimes. La souffrance est dans toutes les pages. J'ai été révoltée, agacée, mal à l'aise et j'ai eu envie de traverser les pages et de repousser ce pervers insupportable. Par pervers, j'entends le trouble de la personnalité et non pas la thématique forcément sexuelle déviante appelée la perversion que la société a insufflé à ce mot. Il a un réel fonctionnement pervers, invente des moyens de nuire sans empathie, de séduire pour se satisfaire lui-même... etc. Cette illustration est bonne dans ce manga et surtout, on n'utilise pas les mots bannis sur mon compte de "pervers narcissiques" : MERCI. On a quelques illustrations explicatives de certaines choses et ça m'a beaucoup plu.
☆ L'héroïne porte la souffrance sur son visage, semble abattue, puis anéantie. Malgré toutes ses tentatives, malgré son courage et sa détermination et cela montre que cela détruit même les plus forts d'entre nous. C'est une notion que j'ai adoré. De plus, la note d'espoir, de compassion et d'entraide de fin était vraiment la bienvenue après un manga dur à encaisser sur les ressentis tellement la souffrance est grande !
♡ Moi aussi est une saga manga en deux tomes qui illustre à la perfection le harcèlement sexuel au travail et toute la souffrance que cela occasionne. On se retrouve face à un trouble de la personnalité type pervers qui joue les vrais caméléons et qui met mal à l'aise dès le départ. Méfiez-vous des hommes charmants ! Les princes charmants n'existent pas et les hommes charmants au travail peuvent vraiment cacher une facette de leur personnalité que vous ne souhaitez pas voir. Un manga à mettre dans toutes les mains avec des femmes que l'on commence enfin à écouter !
Moi aussi est un manga sur un fort thème social : le harcèlement sexuel au travail.
Ce sujet est transversal et transcende les sociétés. Il s’agit d’un fait qui peut autant concerner le peuple japonais, français qu’américain.
Le récit nous plaçant dans les années 2000 offre un contexte puissant. Au début de cette époque charnière, le harcèlement sexuel était un fait banal, normal, qui ne portait d’ailleurs pas cette dénomination péjorative. Il s’agissait « juste » d’actes d’intérêt de la genre masculine envers une subordonnée, d’actes de complaisance et de galanterie.
Ainsi, le genre masculin semblait penser qu’il aurait même fallut éprouver du plaisir et de la reconnaissance pour ces marques d’intérêt. Comme s’il s’agissait d’une sorte d’honneur d’être le sujet de telles attentions et qu’il fallait en être flatté.
Comment dans ce contexte où la domination masculine prospère et impose sa réalité et ses règles une femme, subordonnée qui plus est, pourrait dire non sans artifices ?
Comment ne pas risquer un harcèlement cette fois psychologique et dur, éreintant par l’ego blessé du mâle ? Le problème est bien là. Dans l’insistance, passant outre les désirs des femmes et en se persuadant qu’elle est forcément intéressée, sans lire le langage corporel de la victime, l’homme se fait des films et s’offusque quand la femme n’est pas réceptive ou le remet franchement à sa place.
Dans leur réalité, oú ils comprennent les choses à leur faveur, il est impensable que la femme ne soit pas intéressée. Ça ne leur traverse même pas l’esprit qu’il puisse y avoir de malaise. C’est ce que l’autrice montre par la différence comportementale entre Dobayashi et Yamaguchi. Tandis que l’un est serein après ces actes de drague, l’autre est dans une tornade de malaise ne cessant de croître, jusqu’à en perdre le sommeil.
Cela aussi est bien retranscrit dans les pages. Même sans être femme, en ressent son angoisse, le grignotement moral que subi Yamaguchi. La compassion arrive et on craint qu’elle reste silencieuse -sans la blâmer- parce qu’on sait qu’une fois l’étape au-delà des attouchements franchie, ce n’en sera que pire. Et qu’il pourrait y avoir une phrase type : « tu ne disais pas non avant »…
L’autrice n’est pas arrivée à ce point. Ces circonstances aggravantes ne se rajoutent pas au harcèlement qu’elle endure. Au contraire, Reiko Momochi montre la rupture qui s’opère quand la victime parvient à rassembler ses forces pour s’opposer à son supérieur.
C’est une coupure car on ressent nettement le changement de ton dans le récit.
Une fois le courage rassemblé pour dire non, l’homme aux allures bienveillantes prend les couleurs d’un pervers narcissique…
Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2020/10/12/moi-aussi-tome-1-un-manga-sur-le-harcelement-au-travail/
Satsuki jeune intérimaire travaille comme opératrice téléphonique, tout se passe bien pour elle jusqu'au jour ou après un rendez-vous professionnel avec le directeur du service client, les choses commence a dérapé avec sont responsable de formation qui commence à se permettre des familiarités de plus en plus dérangeante.
Un premier tome coup poing sur le harcèlement sexuel au travail et ce que ressentent les victimes de ces personnes et aussi le fait de pouvoir en parler a sont entourage. "Moi aussi" est un manga qui sort vraiment des sentiers battu.
Résumé
Satsuki Yamaguchi travaille en intérim en tant qu'opératrice dans un service client téléphonique. Elle est aussi formatrice pour les nouveaux employés. Très investie dans son travail, elle devient malheureusement la cible du harcèlement sexuel d'un de ses supérieurs. Ce récidiviste notoire a jeté son dévolu sur Satsuki... Sombrant peu à peu dans la solitude et l'isolement, la jeune femme réussira-t-elle à briser la loi du silence ?
Afficher en entier