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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:31:06+02:00

Quand on était gamines, qu’on fréquentait la même école primaire et qu’on passait les dimanches après-midi chez l’une ou chez l’autre, on aimait bien pratiquer la magie blanche et inventer des sorts pour invoquer tel ou tel esprit. Moi, j’avais arrêté tout ce cirque vers l’âge de douze ans, mais pas Amelia. Elle pensait avoir des pouvoirs cosmiques, juste parce que le truc le plus fou qu’elle ait fait était d’avoir éteint une bougie par la pensée. Alors que c’était moi qui avais soufflé dessus discrètement. Mais je ne le lui avais jamais dit; alors, depuis, c’était bouquins de magie et télé branchée H24 sur TV Witch.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:29:06+02:00

Alors que deux secondes plus tôt mon esprit était embrumé, la lumière s’est faite brutalement. Cet homme s’était suicidé en se jetant du haut d’un toit à l’instant où je passais dessous. Il m’avait tuée sur le coup. J’étais morte. Ce qui voulait dire que je ne pourrais plus jamais profiter de la vie, sortir, voir mes amis. Voir mes parents. J’avais laissé passer maintes occasions de me réconcilier avec eux en remettant ça à plus tard, et voilà que la mort m’avait rattrapée. Sans compter que je n’aurais jamais d’enfants non plus, ni de mari ni de petits-enfants...

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:28:50+02:00

Quand j’étais vivante, j’adorais la vie. Mais ce que j’aimais le plus, c’était pourrir celle des autres. En commençant par celle de mes parents à partir du moment où j’ai commencé à sortir toutes les nuits, à boire, à me droguer si l’occasion se présentait, à vandaliser voitures ou maisons, et à commettre diverses infractions. Je tutoyais déjà le juge pour enfants à douze ans, puis le juge traditionnel à l’âge adulte. Je connaissais tous les flics de Manhattan qui m’avaient tous au moins une fois interpellée, et j’étais sûre qu’une des cellules de dégrisement portait mon nom au poste de police de la 20e avenue.

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Extrait ajouté par Lipette 2017-06-03T19:35:49+02:00

- Donc Dagon est à moitié humain ?

- A moitié, non, je dirais qu'il a cinq pour cent d'humanité en lui.

- Il n'est donc pas immortel ? en ai-je conclu.

- Non, il vieillit, très, très lentement, mais sûrement. Un jour, il mourra comme un humain.

- Mais comment tu sais tout ça ?

- Parce que c'est mon frère.

- Quoi ?

- Je suis également le fils de Satan. Mais il ne m'a pas eu avec une humaine.

- Mais comment Satan peut-il séduire autant de femmes en étant aussi immonde ?

- Qui t'a dit qu'il était immonde ?

- La Bible.

Il eut un petit rire supérieur.

- La Bible..., a-t-il répété d'un ton méprisant.

- Ce que dit la Bible est faux ?

- C'est le point de vue de Dieu.

- Dieu existe ?

J'étais tellement excitée par ces révélations que je trépignais chaque fois que je posais une question.

- Bien sûr qu'il existe ! Comment crois-tu que ce monde se soit construit ?

- Eh bien, grâce à l'évolution.

- Et qui l'a mise au point ?

Là, je séchais. Bon sang, si j'avais su que Dieu existait et qu'il nous regardait de là-haut tous les jours, j'aurais sûrement moins fait de bêtises !

- Dieu existe, c'est fou...

- C'est comme si le poussin s'étonnait que le coq existe !

- Mais comment ça se fait qu'il laisse des catastrophes naturelles arriver, et la misère dans le monde, et...

- T'as jamais entendu parler du libre arbitre ? Les hommes sont libres de faire ce qu'ils veulent ! La terre sur laquelle nous vivons ne dispose pas des mêmes ressources dans toutes les contrées. Et puis de toute façon, Dieu est mort.

- Quoi ?

- Il a été tué par Satan, son frère.

S'il m'était resté un cœur, j'aurais fait une crise cardiaque depuis longtemps. Il fallait que le jour où j'apprenais l'existence de Dieu, j'apprenne aussi sa mort ! En plus, de la main de Satan, mon patron, qui se trouvait aussi être son frère.

- La Bible s'est bien gardée de dire que Dieu est le frère de Satan, ai-je lâché.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:31:19+02:00

Une terrible explosion a retenti. Je m’apprêtais à me jeter à terre quand j’ai compris que j’avais fait exploser les paquets de chips en les serrant trop fort. Il y avait des éclats de chips partout, y compris dans mes cheveux.

J’ai vite déguerpi pour ne pas avoir à les ramasser. Dans un autre rayon, j’ai pris des paquets de bonbons et du chocolat. Ça, ça ne pouvait pas avoir perdu son goût ! J’ai secoué la tête pour ne plus penser à cette femme.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:30:54+02:00

Bon, j’avais toujours très faim. Je suis alors partie à la recherche de quelques denrées dans le fin fond de notre frigo. J’ai sorti les restes du poulet de dimanche, de la mayonnaise, et une vieille compote périmée. J’ai tout avalé d’un coup, mais le résultat était le même : rien n’avait de goût. Il m’était arrivé une fois de perdre le goût à cause d’un mauvais rhume. Mais je n’étais pas malade. Et j’avais toujours un gros trou à la place de l’estomac.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:30:47+02:00

Le soleil m’éblouissait. Pourtant, j’étais sûre d’avoir les yeux fermés. Je crois que j’ai bougé la main et que quelque chose est tombé par terre. En tout cas, ça a fait un bruit assourdissant. Quelqu’un près de moi a soupiré. J’ai fini par ouvrir les yeux.

L’appartement que j’occupais avec Amelia était baigné de lumière. Il devait être aux alentours de midi.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:29:34+02:00

Il avait les cheveux mi-longs, noir de jais, plaqués en arrière, des yeux d’une couleur indéfinissable, un long nez pointu et des sourcils droits. Il était d’une beauté incomparable. Il a fini par s’énerver sur son téléphone et l’a jeté à travers la pièce avec une force phénoménale. L’objet s’est écrasé contre le mur et a éclaté en mille morceaux.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:29:23+02:00

Alors qu’il m’incitait à sortir de son bureau en me montrant la porte sur le côté, un sourire divin accroché à ses lèvres, j’ai remercié cet homme, qui ne s’était d’ailleurs pas présenté, et je me suis engouffrée directement dans l’ascenseur. Je n’ai pas senti la cabine bouger, mais un quart de seconde plus tard, les portes se sont ouvertes sur un autre bureau.

Celui-ci était différent. Tout décoré de rouge, violet et or, il était encombré de dizaines de meubles à tiroirs, tous d’une même couleur dorée, marquetés de signes inconnus.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-09T22:29:13+02:00

Je me suis retrouvée dans une salle d’attente aux murs et au sol d’un blanc immaculé. Il n’y avait ni fenêtre ni néon, mais la pièce était baignée d’une clarté aveuglante. Il n’y avait rien d’autre que quelques chaises transparentes et une table basse. Un vase en verre garni d’une fleur que je n’avais jamais vue auparavant constituait la seule décoration. Cette fleur aux pétales irisés dégageait une délicieuse odeur. J’étais tellement absorbée par sa contemplation que je n’ai remarqué la présence de mon voisin qu’au moment où il a quitté la pièce par l’unique porte, à l’appel de son nom.

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