Moi, Cerbère, gardien des enfers

J'ai eu envie de pleurer. C'est tellement triste.

Encore une bien triste histoire sur un monstre qui n'en est pas un. Au delà de l'injustice habituelle et de la solitude qu'on retrouve dans cette série, on a ici un élément nouveau : Cerbère est forcé de faire un job dans lequel il est terriblement nul. Il laisse littéralement passer TOUS les vivants qui se sont pointés devant lui, ce qui rend le fait qu'Hadès le garde encore plus incompréhensible.

Un roman très court de moins de 100 pages que j'ai beaucoup aimé. On revisite un peu l'histoire de Cerbère de son point de vue et ainsi on comprend que les rôles sont parfois inversés par ceux qui racontent l'histoire de base et que les gentils ne le sont peut-être pas au final.

Les dessins des personnages sont tellement adorables ça rajoute un petit plus à la lecture. Le récit est très addictif car on a des chapitres courts et la police d'écriture est plutôt grosse. C'est un roman jeunesse que je conseille pour les enfants qui ont envie de découvrir la mythologie sous un autre angle (pour les adultes aussi bien sûr!).

Je trouvé déjà le concept de raconter les mythes de la mythologie grecque avec la vision et le ressenti des "monstres" (entre guillemets car dans ces livres on voit qu'il ne sont pas si méchant) super sympa avec le premier de la série mais celui là est génial. J'ai toujours trouvé cerbère trop cool mais avec se livre j'avais juste envie de lui faire un gros câlin car au final c'est juste un chien qui es affamé et enchaîné et qui rêve de liberté.