Moi, Charlotte Simmons

Dans ce roman "coup de poing", Tom Wolfe dénonce avec vigueur et justesse la violence des mœurs, des actes et des paroles dans les universités élitistes. Charlotte, fraîchement débarquée de sa campagne de Caroline du Nord, en est d'abord abasourdie, mais comprend assez vite le système de castes où le fort bouffe le faible. Elle est sans doute naïve au début, mais son intelligence et son instinct lui permet de comprendre qu'il vaut mieux se conformer à l'un des clichés "régnants" plutôt que d'être réduite à néant. Quitte à être victime silencieuse face au sexisme, l'esprit upper class corporatiste et la novlangue de la fac, quitte à fuir sa propre nature, elle-même très paradoxale. quitte à se soumettre aux diktats de la branchitude toxique et à l'esclavagisme seixste, raciste et homophobe.

Enfin, que les lecteurs qui parlent de clichés se posent la question: avez-vous déjà passé ne fût-ce qu'une année dans un établissement scolaire dit élitiste? Si la réponse est non, sachez que ce genre de lieux est certes une excellente carte de visite pour votre carrière à venir. Mais aussi qui si vous réalisez un cursus complet, vous en ressortirez avec les dents qui rayent le parquet et un mépris profond pour tous ceux que vous considérez comme des loosers, çad 98 à 99% de l'humanité. Ou bien alors, horrifié, blessé, horripilé mais soulagé d'avoir tenu bon malgré les pressions et les violences, sans avoir perdu votre âme pour autant.

Nul nul de chez nul une perte de temps ce roman. Abandon à la page 107

Cliché et peu intéressant. Je ne recommande pas (mais alors pas du tout).

Un abandon à la 130ème page ... je n'arrive pas à me faire au style de l'auteur, aux changements de personnages, à leurs personnalités qui me semblent exagérées et trop stéréotypées. Les dialogues ne sont pas constructifs, pas intéressants, alors je m'arrête là. Peut-être que je donnerais une autre chance à ce livre un jour, mais pour le moment il n'y pas fait pour moi.

Le language était familier, mais j'avais vraiment l'impression que c'était un adulte qui tentait de parler en language adolescent. C'était trop de "f*ck" pour rien... J'ai été incapable de lire au delà de 50 pages.

Ce n'est pas hélas le Tom Wolfe du génial. Bucher des Vanités....Il s'est donné plein de mal avec des tas de références culturelles mais ce n'est pas ça !!! L'histoire est assez prenante malgré quelques longueurs, mais c'est surtout le côté "sociologique" que j'ai apprécié dans ce livre : un portrait au vitriol de la jeune élite américaine à travers les yeux de la jeune, provinciale, prude, et innocente Charlotte. Ça fait peur surtout que l'auteur semble avoir étudié en détail la question. L'anti-Beverly Hills. Elle est attendrissante cette petite provinciale naïve et très intelligente. Tom Wolfe n'a pas lésiné sur les attraits de son héroïne, elle est belle (sans s'en douter bien sûr), brillante (première de la classe), prude (sans commentaire) et fortement raisonnable. Elle est dotée également d'un ego surdimensionné, et cela peut être lassant après quelques centaines de pages. Car en plus, Tom Wolfe s'est répandu sur plus de six cent pages (et sans sauts de chapitres toutes les trois pages), mais rassurez-vous si vous enlevez tous les "fuck, fucking" et autres dérivés, vous gagnez deux cents pages.

Le début du livre était super l'histoire prometteuse cependant au fil des pages l'intérêt se fait moindre : beaucoup de longueurs, a chaque chapitre l'auteur change de personnage sans trop y voir un enchaînement. Le mot "fuck" y ai utilisé trop souvent pour ajouter un côté fun à l'histoire qui ne l'est pas du tout. J'ai tenu les 1008 pages car je n'aime pas abandonné un roman mais pour lui je pense qu'il aurait pu être raccourci sans problème. J'aurais préféré qu'on est tout au long du livre que le point de vue de Charlotte ça aurait peut être apporté un peu plus de dynamique à l'histoire et surtout que ça soit comme annoncé dans le titre son histoire du coup un peu plus développé.

J'ai un avis assez mitigé sur ce livre.

Autant l'histoire pouvait être à certains moments totalement intéressante, autant d'autres passages étaient soporifiques au possible.

Une caricature assez erronée de la vie étudiante dépeinte par l'auteur enlevait le réalisme de l'histoire.

J'ai été tentée d'arrêter de lire plusieurs fois mais je me suis accrochée jusqu'au bout et finalement je ne le regrette pas.

J'ai bien aimé l'évolution des personnages. Même si la fin me laisse dubitative. Spoiler(cliquez pour révéler)Charlotte finit-elle par tomber amoureuse de Jojo ou est-ce sa volonté d'appartenir à la sphère des personnes "cool" qui la contraint à se mettre en couple avec lui ? Personnellement je penche plutôt pour la deuxième solution.

Du grand Tom Wolfe et pourtant très grand public réaliste et contemporain.

Pourtant attirée par le résumé de la quatrième de couverture, je n'ai pas accroché à l'histoire.

Comme un certain nombre d'auteur avant lui, Tom Wolfe utilise le regard d'un personnage naïf pour nous faire découvrir le fonctionnement d'une université prestigieuse. Je trouve personnellement que ça ne fonctionne pas du tout! A en croire le récit de Wolfe, l'intégralité des étudiants du campus se comporte de manière intéressée ou perfide. Quant au personnage de Charlotte Simmons, elle est tellement naïve et inexpérimentée qu'elle en devient presque le personnage le plus antipathique du roman.

Des personnages auxquels on ne s'attache pas et un récit trop long, ont fait que j'ai terminé ce livre en le lisant en diagonal.