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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-05-30T14:48:47+02:00

— Dis-moi un peu, petite nouvelle, tu m’accompagnerais au bal d’Halloween ?

J’en suis restée sans voix. Dans un dessin animé de Tex Avery, les yeux me seraient sortis de la tête, comme ceux du loup quand il voit une pin-up.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-05-30T14:49:51+02:00

— Je sors avec toi parce que je t’aime vraiment beaucoup.

— Ce n’est pas vrai, Max. Tu ne m’aimes pas. Ni beaucoup, ni même un petit peu. Je sais que tu établis des comparaisons, que tu penses constamment à Becca. J’irais même jusqu’à dire que tu as du mal à supporter ma présence trop longtemps, parce que je suis terne, à côté d’elle. Et c’est d’autant plus nul que je suis une fille bien, moi. Becca était parfaite ? Je m’en tape, figure-toi. Moi aussi, j’existe. Et j’ai un tas de qualités, que personne ne s’est donné le mal de chercher.

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Extrait ajouté par miss-Petrova 2013-06-22T20:57:59+02:00

" Je savais, à présent, que je n'avais pas ma place dans ce monde pourri.

D'une certaine manière, c'était libérateur.

Parce que ça signifiait que je ne devais rien à personne."

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-05-30T14:50:48+02:00

J’ai tenté de me ressaisir. Je ne voulais pas entrer dans des considérations du genre « Pourquoi est-on si seul en venant au monde, et au moment de mourir ? » parce que je n’ai jamais pensé que c’était réellement le cas.

Quand on naît, on est tout sauf seul. Les adultes s’occupent de nous, nous aident à grandir, subviennent à nos besoins. Quand on meurt, par contre, c’est une autre affaire. Je ne sais pas trop pourquoi, d’ailleurs. Peut-être parce que lorsque les vivants sont confrontés au visage de la mort, ils sont renvoyés à leur propre fragilité, au fait que tout a une fin.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-05-30T14:50:27+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Une fille de mon âge, une adolescente, pas très différente de nous, était morte, noyée. Et je n’étais même pas en mesure d’affirmer qu’à sa place, je ne me serais pas laissé emporter par l’océan, ce soir-là, moi aussi.

Ça aussi, c’était dur à supporter : l’idée qu’il aurait pu s’agir de n’importe lequel d’entre nous, à n’importe quel moment, et pour une raison quelconque. Tant qu’on ignorait ce qu’il était advenu de Becca, on avait éludé cette pensée abominable. Celle qu’à seize ou dix-sept ans, on pouvait tous mourir. Comme ça… Au même titre qu’un vieillard de quatre-vingt-dix ans, ou qu’un condamné à qui on administre une dose de penthotal.

Le destin, disait-on…

En clair, la vie était fragile et, contrairement à ce que nous nous étions imaginé, dans notre insouciance d’ados, nous n’étions pas invincibles.

A mon avis, je n’ai pas été la seule à faire cette découverte essentielle. Oh ! bien sûr, on avait tous eu conscience de la proximité de la mort, de sa finalité aussi, mais on ne l’avait jamais ressentie en profondeur.

Pour ma part, j’ai compris qu’il fallait tirer des leçons de cette épreuve, et je me suis juré de ne jamais oublier Rebecca Normandy.

C’est même ce qui m’a fait décider que je devais commencer à vivre. Vraiment, je veux dire. Je devais me débarrasser de ma timidité maladive, de mes peurs infondées. Je n’avais plus le droit de repousser les échéances.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-05-30T14:50:07+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)C’était fini pour elle. Elle tournait en rond, et il ne pouvait pas en aller autrement.

Ce bébé qui grandissait dans son ventre (cela paraissait encore si irréel), les drogues que Ricky lui avait données quelques heures auparavant…

Elle n’avait plus toute sa tête. Tantôt parcourue par des décharges électriques, tantôt à deux doigts de s’endormir sur place, puis, la seconde d’après, ouvrant et refermant ses poings malgré elle… Sa vision était brouillée, sa bouche aussi sèche qu’un vieux parchemin.

Et surtout, elle se sentait vide.

Les vagues noires, déchaînées, se chevauchaient pour avaler le sable en un grondement furieux.

Furieux… Comme Max, comme Johnny après elle, Rebecca Normandy, un peu plus tôt dans la soirée.

Tout était trempé, tout était noir, et l’océan menaçait de l’engloutir. Les embruns lui fouettaient le visage avec une agressivité rare.

Becca leva le visage vers le ciel — noir lui aussi — et inspira longuement. Sous cet angle, le vent et la pluie lui fouettaient les joues avec violence.

Une horreur.

Elle ne rêvait plus que d’une chose : le néant.

La jetée se mit à vaciller sous elle. Elle se tourna une dernière fois vers le hangar.

Avec un peu de chance, on commencerait à la chercher dès le petit matin.

Avec beaucoup de chance, même… Parce que pour l’instant, elle était seule au monde.

Il y avait deux petits bateaux, amarrés non loin d’elle. Elle détacha la corde du premier, et monta à bord.

L’appel du large lui semblait irrésistible. A croire qu’il y avait quelqu’un, un genre d’esprit, à ses côtés.

Becca ne décidait plus, ne pensait plus à rien. Elle avait fait un choix, il ne lui restait plus qu’à se laisser porter.

Par la destinée ou par la force surnaturelle de la mer.

A peine sur le bateau, elle sentit qu’elle s’éloignait du bord, trop vite pour pouvoir revenir. Elle alluma la lumière pour lutter contre l’obscurité du ciel, mais l’éclairage ne diffusa sur elle qu’une lueur lugubre.

Ensuite, tout alla très vite. L’océan féroce avait pris le contrôle, et Becca recommença à paniquer. Les vagues faisaient tanguer sa petite embarcation qui lui évoqua bien vite une coquille de noix. Elle s’accrocha à bâbord, dans l’espoir de ne pas perdre l’équilibre, et reçut un énorme jet d’eau gelée en plein visage.

Son univers se rétrécit nettement. Elle ne respirait plus que par à-coups, elle entendait, voyait, goûtait le sel de l’eau, et se mettait à tousser. Les rouleaux, de plus en plus forts, faisaient tanguer le bateau de droite à gauche, de gauche à droite.

Il lui avait déjà été difficile de rester debout sur la terre ferme. A présent, dans ce bateau, cela tenait de l’impossible. Alors elle se laissa glisser progressivement sur le sol humide en essayant tant bien que mal de se raccrocher à la barre.

L’orage à présent. Qui se déchaînait… Elle en aurait presque ri. Orage, rage… âge…

Désespoir. Elle se souvint vaguement d’une pièce de théâtre française, et de nouveau, ferma les paupières.

Lorsqu’elle les rouvrit, un éclair déchirait le ciel nuageux. Il fut suivi d’un énorme coup de tonnerre.

Becca était en plein centre de la tempête. Prise d’un haut-le-cœur, elle se pencha pour vomir dans l’eau troublée. Ou pas loin… Puis, mue par une impulsion subite, elle tenta de s’avancer vers la barre. Sauf que le bateau se renversa brusquement, la projetant tout droit dans les profondeurs de l’océan.

Les vagues l’emportèrent sans aucune difficulté. Elle n’avait plus pied, et n’arrivait pas à remonter à la surface. C’était l’obscurité totale, autour d’elle. Elle se cogna un pied contre la quille du bateau, crut qu’elle pourrait remonter à bord et se débattit, en vain, encore une fois.

Elle parvint néanmoins à sortir la tête de l’eau. Une seule fois. Elle allait reprendre son souffle quand elle fut de nouveau happée par les tentacules de l’eau. Et, alors qu’elle cherchait à aspirer de l’air, elle but une dernière tasse d’eau salée, sombre…

… et mortelle.

Il n’y avait plus ni haut ni bas. Cinq minutes plus tôt elle avait lutté contre la nausée, mais c’était loin, tout ça.

Parce que, tout d’un coup, il n’y eut plus de temps.

Plus rien.

Sauf le néant tant espéré.

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Extrait ajouté par EMELOU 2013-03-31T09:54:56+02:00

Je ne m’étais jamais sentie aussi moche de ma vie. J’étais aussi grise que le ciel du New Hampshire, en moins menaçant — et en beaucoup moins mystérieux. Avant de venir à Manderley, je m’étais toujours considérée comme une fille plutôt sympa à rencontrer — pas à admirer, pas sur qui fantasmer comme Becca mais tout de même. Ce soir-là, j’avais l’impression d’être franchement minable. J’étais prête à parier que Becca n’avait jamais porté une chaussette trouée, qu’elle n’avait jamais eu le teint brouillé, les yeux gonflés ou la gueule de bois. Elle devait être top même avec des lunettes, en admettant qu’elle ait eu à en porter, ce dont je doutais, les nanas comme elles ayant en général une vue parfaite. Et pour couronner le tout, elle devait être super, même sans maquillage. Le matin, ses cheveux décoiffés ajoutaient à sa sensualité naturelle, alors que moi, je ne ressemblais à rien, au réveil.

http://emysbooks.blogspot.fr/

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Extrait ajouté par EMELOU 2013-03-31T09:54:12+02:00

Chaque fois que j’entendais le mot elle, je me demandais si on parlait de Becca ou de moi. Parfois, j’étais tellement certaine que c’était de moi que j’avais envie de réagir. Seulement pour dire quoi, au juste ?

http://emysbooks.blogspot.fr/

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Extrait ajouté par Livresmagique 2019-03-24T01:24:32+01:00

-Ce n'est pas grave.

Max s'est levé pour venir vers moi.

-Si,c'est grave.Tu n'es pas Becca.Tu es... toi.

Je ne savais pas quoi dire.Il était si près de moi que la chaleur de son corps me faisait oublier le froid du tableau noir contre lequel j'étais appuyée.

Max m'a posé une main sur la hanche,l'autre autour de la taille.Ses yeux,rivés aux miens,brûlaient de la même fièvre que lorsqu'il avait parlé de Becca avec Susan.

Il a resserré son emprise.A se demander si ce n'était pas moi qui le hantais,finalement.

Je n'ai pas eu le temps de me convaincre du contraire: ses lèvres se sont posées sur les miennes...et j'ai oublié tout le reste.

Plus rien ne comptait.Je me fichais même qu'on entre et qu'on nous surprenne...

A tel point que si Becca avait été là,morte ou vivante,j'aurais continué à embrasser Max.

Devant son nez.

Sans aucun problème.

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