C'était le genre de filles qui rêvaient de balades sous les étoiles et de dîners aux chandelles. Une de ces romantiques qui rêvaient d'aimer et d'être aimée. Le genre de fille que je me suis toujours appliqué à éviter...
Alors pourquoi m'entêtais-je à la revoir ? Pourquoi Revenais-je à chaque fois vers elle ?

- Doucement, Lemon...
- Non, tu es à moi, Roman Latimier. Le premier qui essaie de nous séparer, je lui arrache le cœur.
- Légèrement extrême, non ?

Je lâche un rire rauque et plonge mon nez dans ces cheveux qui sentent bon les fleurs, les fruits ou l'un de ces trucs conçus pour faire tourner la tête des mecs faibles comme moi.

- Quoi ? souffle-t-elle. Tu m'aimes comme je suis, non ?
- Tu veux dire extrême, imprévisible, mature, immature, solitaire, excessive, amoureuse... ?

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« Je veux oublier chaque moment où mes réflexes trop bien ancrés ont repris le dessus instinctivement, en l’empêchant de manger épicé, en lui donnant un bol pour boire son jus de fruits, en lui parlant de notre prof de dessin de New York. Toutes les fois où, en passant près d’elle, j’ai failli lui prendre la main pour l’emmener avec moi. »

Au bout de deux heures avec elle, je comprends que j’étais fou de suivre le conseil d’Hayden. Plus je passe de temps avec elle, plus je la désire. Je veux qu’elle soit à moi. Peu importe que je ne sois pas bien pour elle. Je peux changer. Je serai celui qu’elle me demandera d'être si cela me permet de l’avoir dans ma vie.
Je n’ai jamais eu ce genre de pensées pour une femme. Jamais. Je devrais mourir de trouille, mais pas du tout. Elle me transporte et je suis bien décidé à lui faire vivre des moments inoubliables à Hollywood.

Echange de Maxon à America :
" - Brise moi le cœur, murmure-t-il. Brise le cent fois si ça te chante. De toute façon il a toujours été à toi."