Commentaires de livres faits par Moinelle
Extraits de livres par Moinelle
Commentaires de livres appréciés par Moinelle
Extraits de livres appréciés par Moinelle
Elle tremble. C'est trop dur. Elle pleure.
Je pleure Gavroche.
Victor, je t'aime.
Hugo, veux-je dire.
Enfin, l'autre aussi.
Bref.
Dernier soir. Samuel revient la voir avec Diane. Qu'espère t-il? Il s'assoit dans la cuisine, autour du feu, la regarde à peine, comme d'habitude. Diane le pousse du coude, se moque de lui, il sourit un peu.
Non, il ne dit rien pourtant...il lui parle, à sa manière. La lumière du feu éclaire sa peau cuivrée, les flammes parfois s'approchent de ses jambes et Anthéa est étrangement remuée par son immobilité, son silence attentif. Et tout autant par les reflets de lumière sur ses bras musclés. Elle sent que son coeur fait un peu trop de bruit, que son souffle est court, que les caresses de l'air sur sa peau sont plus insistantes.
Elle n'a pas envie de parler non plus. La chaleur du feu les enveloppe, et c'est comme l'écho de quelque chose de chaud en eux, mais de serein, d'un peu aérien, lorsque le garçon ose poser son regard sur elle. Une douceur qui les enveloppe.
Au revoir douceur.
et âme est insupportable, et presque autant le grognement du
prédateur au-dessus d'elle.
Elle a juste le temps d'espérer que la nuit qui l'emporte sera
celle de sa mort.
Elle fut rapidement balayé par le vent.
Puis régna le silence.
-Jolie Plume... Jolie Plume non!" Nuage Noir arrivait à peine à parler. "Ne me quitte pas.
-Ne t'inquiète pas." Son murmure était à peine audible à présent. "Je serais toujours près de toi. Promis."
Puis elle ferma les yeux et ne parla plus.
- Vous avez décidément bien fait, mon prince, de laisser les carabines à la maison. Elles nous auraient embarassés.
-Tu te moques?
-Pas du tout. D'ailleurs vous avez vu comme nos arcs et nos flèches les ont impressionnés.
-Tu es en colère parce que tu t'es sacrifié pour moi, c'est ça?
-Vous êtes bien naïf. Je me serais sacrifié pour si peu? Sauf votre respect, j'avais autre chose en tête en tachant de vous sauvez.
-Quoi donc?
-Mes gages pardi! Plus de maitre plus de gages. Et vous me devez mon mois.
-Je te le réglerai demain.
-Cela ne vous ruinera pas...
-Allez, Arpius, rentrons, le temps à tourner. Tant pis pour les lapins.
-De leur point de vu je dirais plutôt tant mieux...