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Un gamin de Paris.
L'histoire de Jean-Baptiste Poquelin commence dans le quartier des Halles, à Paris. A l'angle de la rue Sauval et de la rue Saint-Honoré, se dresse une maison de poupée, tout en hauteur, si étroite qu'elle ne compte qu'une pièce par étage. C'est à cet emplacement précis que Jean-Baptiste Poquelin a passé les vingt premières années de sa vie. C'est là qu'il est né, a grandi, est devenu un homme. Ne vous laissez pas gagner par l'émotion pour autant : cette maison n'est plus celle où naquit Molière. L'originale a été détruite en 1802 pour être remplacée par ce bâtiment qui en a vaguement gardé la silhouette.
Il faudra donc vous contenter du bâtiment qui vous reste sous les yeux pour planter le décor. Ce sera bien suffisant. Commencez par vous placer sur le trottoir d'en face - la rue est étroite - pour mieux observer la maison. Maintenant, imaginez à la place de la boutique qui occupe aujourd'hui le rez-de-chaussée l'atelier de tapisserie de maître Poquelin.
Afficher en entierFatigué ou affamé, peu importe, après sa longue journée de cours, Jean-Baptiste ne manque jamais de faire un crochet par le Pont -Neuf.
Ce n'est pas un pont comme les autres que l'on traverse en sifflotant, le nez au vent, pour rejoindre l'autre rive. Le Pont-Neuf est l'endroit le plus fréquenté de Paris. On s'y presse dès la première heure du jour pour y admirer les meilleurs saltimbanques, acrobates, danseurs sur corde de la capitale. Ils sont là pour divertir le passant et surtout appâter le client.
Afficher en entierEn vérité , Molière avait une manière très personnelle d'interpréter la tragédie : il jouait avec naturel. Cela ne se faisait pas à l'époque, bien au contraire. Même si dans la pièce, il est suggéré que le personnage susurre des mots d'amour à l'oreille de sa bien-aimée, l'acteur venait se planter face au public. Puis il devait "faire ronfler les vers", tonner, glapir, brailler, et même s'arrêter au milieu d'une tirade pour souligner la beauté d'un passage.
Afficher en entierLe discours modeste et spirituel fait mouche. D'un signe de tête, le roi accepte de voir "Le Docteur amoureux", cette petite farce écrite par Molière. C'est une seconde chance. Il ne faut pas la manquer. Sur scène, Molière est à son affaire. La farce n'est-elle pas son domaine ?
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