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Mon cœur n'aime pas les brushings



Description ajoutée par TerverChante57 2021-10-04T23:17:46+02:00

Résumé

Au départ, il y a eu Thibault. L'Apollon des salles de sports. Puis tout s'est (enfin) arrêté. C'est après que ça s'est véritablement corsé. L'Italie, le mariage d'Alessandra, l'église, le coup d'électricité, les palpitations. Ça chatouille, ça gratouille et ça retourne. Gabriele, le prêtre. Lila, la rêveuse. Fantasme ou réalité ? Heureusement que les copines sont là, qu'est-ce qu'on ferait sans elles ? Ou alors qu'est-ce qu'on fait à cause d'elles ? Mais le plus souvent grâce à elles... C'est une histoire d'amour, mais aussi d'amitié. Une histoire pleine de rebondissements, portant un regard moderne et romantique sur les relations amoureuses et les aspirations des trentenaires.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-11-12T19:09:59+01:00

La fin d’une histoire

Lila était assise sur le lit de cette chambre si belle et bien rangée, comme toujours.

Elle se demandait comment elle en était arrivée là. Un samedi matin, à

entendre l’eau de la douche couler pendant qu’il était dessous. Elle imaginait son beau corps d’Apollon obtenu après de longues heures de travail à la salle de sport. Avec son justaucorps moulant et son casque de musique plus gros que sa tête ; elle l’avait déjà vu en pleine séance de gonflette. Autant dire qu’il frôlait la bof attitude, alors qu’il voulait tellement s’en éloigner.

Elle l’imaginait se laver les cheveux, se les sécher et se les remettre en arrière comme il le faisait souvent, torse nu ; parce qu’on se remet toujours mieux les cheveux en place à moitié nu.

Il passait son temps à se regarder dans le miroir, mais prétendait systématiquement le contraire lorsque Lila lui faisait remarquer. Il était tellement parfait ; un corps parfait, une garde-robe parfaite, un appartement parfait.

Et pourtant Lila était prête à se lever, à pousser la porte de la salle de bains et à

lui dire qu’elle partait. Elle lui dirait que ce matin, et ceux qui suivraient, ils ne quitteraient pas l’appartement ensemble, ni même les autres matins d’ailleurs.

Parce que sous ses airs d’homme parfait, Thibault n’en était pas un. Thibault c’était cela, un bel emballage, une belle boîte, avec rien dedans ; du moins rien pour elle.

Il l’avait séduite presque un an plus tôt. Ou plutôt était-il plus approprié de dire, surprise, un an plus tôt.

Lila travaillait dans un restaurant de la capitale. Un petit job en dépannage en attendant de trouver mieux. Elle détestait rester à ne rien faire, même si elle avait une fâcheuse tendance à laisser les choses se dérouler sans trop les prendre en main. Être serveuse en attendant de trouver un job dans sa branche lui paraissait

être une bonne idée. Elle aimait parler avec les gens, rire, faire des blagues.

Thibault travaillait au bout de la rue, à deux pas du resto qu’il avait choisi comme cantine. Il était vendeur, payé à la commission dans une de ces boutiques de chaussures de luxe.

Au début, Lila ne l’avait pas du tout remarqué. Une de ses collègues s’était mis en tête de la caser avec le collègue de Thibault : Matthieu.

Thibault et Matthieu étaient un peu comme Tom Cruise et Brad Pitt. Deux beaux spécimens, mais au physique totalement opposé. Thibault était petit,

Matthieu très grand. Thibault était brun, Matthieu blond. Thibault avait les yeux marron, Matthieu les avait bleus. Thibault avait de la barbe, Matthieu était rasé

de près. Thibault était typé méditerranéen et Matthieu était écossais.

Le seul point commun que ces deux-là semblaient partager était leur réputation de dragueur invétéré.

La collègue de Lila avait donc commencé à faire l’entremetteuse en parlant de

Lila à Matthieu et vice-versa. Puis vint le jour, où le fameux Matthieu vint manger au restaurant.

Enfin, elle le rencontrait. Il n’était pas vraiment son style, ni le genre de garçon sur lequel elle se serait retournée dans la rue, mais il fallait avouer qu’il

était plutôt beau garçon.

Les jours avaient passé et Matthieu, qui avait pris son numéro de téléphone ne l’appelait pas. Elle le voyait au restaurant, presque tous les jours, mais il ne semblait pas vouloir entreprendre quoique ce soit. Il était simplement poli, blagueur et gentil. Peut-être avait-il changé d’avis ?

Un soir de semaine après avoir fini leur travail, Thibault et Matthieu vinrent boire un verre au bar du restaurant comme souvent. Lila n’avait jamais parlé

avec Thibault. Elle le voyait venir manger avec ses collègues et savait que lorsqu’il était seul, il mangeait toujours à la même table et prenait toujours le même plat.

Thibault portait une chemise à petits carreaux jaune et marron ce soir-là. La discussion entre les deux garçons avait commencé sur la couleur de la chemise, dont Thibault se vantait d’avoir les chaussettes assorties. C’était visiblement tout un art.

Il avait autour du cou une chaîne noire avec un demi-cœur.

Lila se demanda comment il était possible d’être pointilleux au point d’accorder chemise et chaussettes mais de porter un collier de ce genre, que seuls les adolescents boutonneux arborent fièrement.

Il était sûrement amoureux.

La soirée passait ; Thibault et Matthieu discutaient et Lila, derrière son bar, faisait parfois des petites incursions dans leurs conversations. Puis Matthieu était parti un peu à la va-vite et Thibault était resté au bar. Très rapidement Lila et lui avaient parlé de leur vie personnelle et ils semblaient tous les deux perdus, désireux l’un comme l’autre de changer de cap.

Lila était dans cette période d’euphorie au cours de laquelle elle était très courtisée et enchaînait les rencontres et relations inutiles, souvent sans lendemain, avec des garçons rencontrés à droite à gauche.

Thibault fréquentait depuis presque un an une fille qui était déjà en couple.

Elle semblait avoir une emprise démesurée sur lui. Lila comprit qu’il se rendait toujours disponible quand elle avait du temps de libre et décidait que c’était le moment. Il s’agissait de la fille de la chaîne. Celle-là même dont le nom était entouré de petits cœurs sur le téléphone de Thibault lorsqu’un message arrivait.

Ils discutaient de leurs vies respectives. Lila se sentait à l’aise en sa présence.

Elle n’eut aucune difficulté à lui faire part des doutes qu’elle avait concernant son avenir professionnel qui n’était pas radieux. Elle lui parla même de ses voyages, et de son insatiable envie de partir.

Loin. Le plus loin possible. Tout le temps.

Une étrange complicité s’était installée assez rapidement et la discussion était d’une fluidité étonnante. Il ne lui donnait pas raison pour tout, et marquait indéniablement des points, mais semblait la comprendre sans la juger.

Thibault ne se dévoilait que très peu. Elle avait compris qu’il était resté au restaurant car la fameuse fille qu’il fréquentait et devait voir ce soir-là avait annulé au dernier moment.

Lila occupait la conversation. Elle parlait comme quelqu’un qui réfléchit à

voix haute, sans aucun filtre. Elle disait une chose et son contraire, et ses phrases

étaient ponctuées par des « Je ne sais pas » toutes les dix minutes.

Thibault la trouvait irrésistible. Elle n’arrêtait pas de parler. Elle était perdue et cela la rendait d’autant plus belle. Il n’écoutait même plus ce qu’elle disait.

C’était comme un bal, un enchaînement de mouvements minutieusement répétés.

Ses lèvres pulpeuses bougeaient. Elle riait et faisait des grimaces parfois. Ses mains exécutaient des gestes de nettoyage machinaux avec une maladresse et un manque de douceur comme il en avait rarement vu. Elle remettait constamment en place ses cheveux qui tombaient devant ses grands yeux bleus. Ses cheveux

étaient bruns, courts et bouclés et se plaçaient un peu où ils voulaient, comme ils pouvaient ; une véritable crinière. Ses mains, si petites, nettoyaient les moindres recoins du bar avec une précision incroyable.

Thibault regardait tout ce petit manège et se demandait comment une fille comme elle, loin de tous les critères de beauté qu’il avait, loin du physique de celle qu’il aimait aujourd’hui, avait attiré son attention et réussi à l’hypnotiser avec sa grosse voix.

Elle parlait et riait fort. Elle n’était pas très féminine. Elle avait un langage qui aurait fait pâlir sa mère ; qui détestait d’ailleurs qu’on lèche un couteau avec la langue, ce qu’elle faisait. Elle portait des baskets, chose que lui ne se permettait que pour aller au sport et enfin elle était de neuf ans sa cadette. Mais son jean noir et ses baskets lui donnaient une allure de skateuse un peu rebelle que

Thibault n’avait jamais su approcher auparavant ; ses autres conquêtes ressemblant plus à Julia Roberts dans Pretty Woman après sa transformation en femme civilisée.

Il ne se l’expliquait pas, mais il se passait quelque chose.

*

Il fallait bien qu’elle fasse la conversation, il n’avait pas l’air de vouloir en dire beaucoup sur lui. Puis cela lui faisait du bien de pouvoir tout dire ; après tout il ne servait à rien de se mettre des barrières. Elle trouvait d’autant plus facile de raconter des choses intimes à un inconnu. C’était pareil qu’avec un psy, elle parlait sans trop réfléchir.

Que se passait-il ? Il la regardait avec ses yeux de merlan frit. Il avait un tic avec sa bouche ; il sortait sa langue pour mouiller ses lèvres et les contracter comme pour faire un bisou. C’était drôle. Ses cheveux, qui lui tombaient sur le front, n’avaient pas l’air de vouloir le laisser tranquille. Il aurait pu faire une publicité pour un shampoing.

Il était tellement précieux, bourgeois et maniéré. Rien de ce qui plaisait à Lila.

D’ailleurs, elle se confiait à lui en toute naïveté. Elle n’avait pas pensé une seconde qu’il la draguait ou qu’il aurait tenté quelque chose. Elle était juste bien,

à discuter et recueillir un énième avis sur sa vie et son parcours.

L’autre serveuse qui travaillait avec Lila ce soir-là voulut fermer et Thibault se retrouva dehors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il proposa donc à

Lila d’aller boire un verre pour poursuivre la discussion passionnante commencée. En un claquement de doigts, ils s’étaient retrouvés dans un bar tendance à siroter des mojitos.

Lila continuait de parler et Thibault lui avait donné une raison d’arrêter : il l’avait embrassé. Machinalement, Lila l’avait repoussé. Elle était surprise et ne s’attendait pas du tout à ce baiser. Puis, l’idée faisait son chemin et ne lui déplaisait pas tant que ça. La deuxième tentative fut la bonne. Ils avaient passé la nuit ensemble. C’était rapide, mais Thibault avait été un fin manipulateur en insistant pour qu’elle vienne chez lui tout en promettant qu’il ne la toucherait pas.

Il avait dit :

— Tu viens à la maison, on se couche et je te promets que je ne te toucherai pas.

Lila avait rigolé. Il avait continué :

— C’est toi qui me sauteras dessus tellement tu auras envie de me faire l’amour.

Elle avait finalement fini par céder, après une longue hésitation. Elle avait d’abord dit non par principe, comme toute fille l’aurait fait, en espérant que

Thibault insiste un peu, ce qu’il avait fait.

Les semaines qui suivirent cette première nuit avaient été étranges. Le début de leur histoire n’avait pas suivi le schéma un peu classique de« l’amour fou ».

Leur relation avait tout de suite ressemblé à une relation de couple de plusieurs années, rentré dans la routine et traînant le poids des habitudes.

Thibault ne semblait pas être ce Dieu du sexe qu’il revendiquait être. Il n’était pas demandeur de câlins, ni même de plus. Il envoyait beaucoup de messages très gentils témoignant de son envie de voir Lila ; et parfois quelques photos suggestives, mais une fois face à elle, c’était tout juste s’il la voyait.

Lila ne s’en plaignait pas. Elle avait été claire avec lui dès le début, elle ne voulait pas de relation sérieuse et avait dit à Thibault qu’elle fréquentait d’autres garçons, par précaution plus que par réalité. Elle ne voulait pas se sentir piégée sans avoir la possibilité de faire machine arrière au cas où elle changerait d’avis.

Malgré ces débuts assez inhabituels, tout se passait finalement très bien entre eux. Ils sortaient sans arrêt, allaient au restaurant, boire des verres dans des endroits toujours plus beaux les uns que les autres, au cinéma, parfois même en week-end. Sans que cela ne soit dit, ils étaient devenus un couple.

Puis quelques mois après le début de leur relation, Lila trouvait que Thibault devenait un peu cachottier, notamment avec son téléphone. Elle remarquait qu’il

était sans arrêt dans sa poche, ou sur sa table de nuit, en mode silencieux, ou bien même qu’il allait beaucoup aux toilettes avec. Elle se souvint alors de cette fille. Elle ne pouvait pas avoir disparu. Comment avait-elle pu l’oublier aussi vite ?

Un soir, sans même fouiller ; le téléphone de Thibault était sur sa table de nuit et avait vibré. Lila, qui utilisait la tablette pendant que Thibault était sous la douche, avait par réflexe regardé le téléphone. Le message venant de cette fille

était plutôt clair :

« J’ai envie de baiser, t’es là ? »

Une grosse engueulade éclata et Lila découvrit que, pendant tout ce temps, il parlait toujours avec elle. Elle se sentit trahie, salie. Dans sa tête, le film défilait

à l’envers. Tous les moments de complicité partagés étaient soudainement de la comédie et du mensonge à ses yeux. Elle ne le voyait plus du même œil, tout s’était assombri. Ok, ils n’étaient pas censés être en couple, ok,

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Argent

✈️ Mon cœur n'aime pas les brushings ⛪️

Une romance impossible, belle et magnifique.

J'ai pleuré, espéré, rigolé, toutes les émotions y sont passées. Un coup de foudre explosif, une histoire d'amour peu commune et interdite.

Lila, une Parisienne au tempérament rêveuse, sauvage, mais très sociable. Gabriel, un bel Italien adorable, sensible et très altruiste, vont se rencontrer, faisant naître une alchimie endiablée.

Des regards, des sourires, des paroles, tout y est, pour que commence bouleversements et remises en question. Doit-on écouter son cœur ou sa raison ? Doit-on abandonner le projet d'une vie, pour l'amour de sa vie ?

Malheureusement, la jeune femme va vite déchanter, malgré ce feu entre eux, il ne peut être consumé. Gabriel est totalement inaccessible, s'étant dévoué corps et âme à Dieu. Il est le prête qui va officier le mariage de sa meilleure amie.

Je ne peux que vous conseiller ce livre qui évoque l'amour avec un grand A, la véritable amitié, ainsi que les doutes, mais également l'espoir.

Suivez votre cœur, écoutez-le ! Il sera votre meilleur conseiller. Battez-vous pour obtenir ce que vous désirez et vous ne pourrez jamais le regretter.

Ce livre est un petit bonbon sucrée, idéal pour les soirées d'étés ou les après-midi à se prélasser.

Posez-vous et laissez-vous embarquez !

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Date de sortie

Mon cœur n'aime pas les brushings

  • France : 2021-08-26 (Français)

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Note globale 8 / 10

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