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Mon combat pour sauver ma fille



Description ajoutée par kymmy38 2015-09-25T09:02:09+02:00

Résumé

Quand Tina, une jeune Allemande, rencontre Farid, charismatique étudiant en médecine, lors de vacances en Tunisie, elle en tombe amoureuse et l’épouse. Bientôt, les voici parents d’une petite Emira.

Mais l’idylle tourne au cauchemar. Farid humilie Tina en permanence et la bat. Pourtant, la jeune femme veut continuer à y croire. Jusqu’au jour où, poussée à bout, elle décide de divorcer.

Or, la loi lui interdit d’obtenir la garde d’Emira… La jeune mère n’a alors d’autre choix que d’enlever sa fille de 9 ans et de la ramener en Allemagne. Mais comment faire alors que son ex-mari, aidé par la police des frontières, contrôle ses déplacements ?

Tina va monter à bord d’un bateau de fortune et tenter de gagner Lampedusa, en Italie. L’amour d’une mère recèle des forces insoupçonnées…

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par siegrid 2014-05-12T18:05:18+02:00

Destination bonheur

Le monde venait d'entrer dans un nouveau millénaire lorsqu'une promenade sur les rives du Rhin m'amena par hasard devant une agence de voyages aussi petite que ses offres étaient alléchantes : le soleil, la mer et les palmiers, sept jours et sept nuits, pour cent quarante-neuf marks. Je m'arrêtai net et contemplai mon reflet dans la vitrine : j'avais l'air épuisée, voire surmenée. Je me rendis à l'évidence et souris. Une semaine de vacances me ferait le plus grand bien.

Je n'étais jamais partie en séjour tout inclus. Avec mes parents, j'avais parcouru la France et l'Espagne en minivan. Pour moi, c'était ça les vacances : l'improvisation, la variété, la spontanéité. Une insouciance qui me manquait terriblement et que je savais irrémédiablement perdue depuis le décès soudain de ma mère.

J'inspirai profondément afin de chasser les fantômes du passé. Le soleil, les palmiers, la mer à perte de vue, voilà qui était tentant. Professeur d'eurythmie, une discipline artistique où la musique est exprimée par des mouvements corporels bien spécifiques, je venais d'entamer une formation de coach en entreprise, dans le but d'aider les managers surmenés. Après plusieurs semaines particulièrement chargées, quelques jours de détente seraient les bienvenus. Après tout, pourquoi pas ? Je décidai de me lancer.

J'entrai dans l'agence, qui ne proposait que des voyages à des prix défiant toute concurrence, et en ressortis avec une réservation dans un hôtel trois étoiles en demi-pension. Je ne connaissais pas la Tunisie, et ce séjour promettait d'être riche en découvertes, entre la gastronomie, le désert et les pur-sang. Je m'intéressais depuis longtemps à la musique et à la danse orientales, que je considérais comme un parfait complément de l'eurythmie. J'avais effectué toute ma scolarité dans des établissements pratiquant la pédagogie Steiner-Waldorf, où les activités artistiques et manuelles sont mises en avant. L'une de mes professeurs, Mme Dinkel, une femme au caractère bien trempé dont j'appréciais la vision du monde, m'avait transmis sa passion de l'eurythmie.

Ses cours n'étaient guère prisés de mes camarades masculins, car les mouvements un peu étranges qu'elle nous demandait d'exécuter pouvaient prêter à rire, surtout au moment de la puberté. Quant à moi, j'essayais de convaincre les plus sceptiques du sens profond de ces gestes, de la possibilité qu'ils offraient de s'affirmer, de développer de bonnes relations sociales, d'apprendre l'empathie, de contrôler ses émotions et de maîtriser le cours de sa vie.

Maîtriser le cours de sa vie Je finirais par y arriver moi aussi. Pour l'heure, mes deux fils vivaient chez leur père et grandissaient sans moi. Je m'étonnais de pouvoir encore pleurer, alors que j'avais déjà versé tant de larmes au cours de ces derniers mois. Comment la situation avait-elle pu m'échapper à ce point ? Comment avait-on pu me priver de mes enfants ? Fonder une famille était tout ce qui comptait à mes yeux. Mais à force de tendre sans cesse vers un idéal, j'avais fini par me brûler les ailes. Un jour, je compris que je devais aller de l'avant si je voulais continuer à exister. Je devais trouver un moyen de reprendre ma vie en main. À même pas trente ans, beaucoup de choses positives pouvaient encore m'arriver, et peut-être qu'un jour tout finirait par rentrer dans l'ordre.

En attendant, je n'avais qu'une seule certitude : je n'étais pas près de retomber amoureuse. En admettant que cela se produise un jour, je choisirais un homme qui savait exactement ce qu'il voulait. Un homme en quête d'épanouissement et de stabilité, qui avait la tête sur les épaules. Et peut-être qu'en repartant du bon pied je réussirais un jour à récupérer la garde de mes deux fils. Je le souhaitais au plus profond de moi-même, et je me raccrochais à cet espoir. J'ignorais encore ce que la vie me réservait.

Je m'envolai pour la Tunisie à la fin du mois de février 2000. Aujourd'hui encore, je me souviens parfaitement de la vue à travers les hublots de l'avion : un défilé de steppes désertiques, de maisonnettes en pierre et de villages perdus dans des nuées de poussière, bref, un spectacle à couper le souffle. L'hôtel trois étoiles de Sousse n'était pas en reste. Je n'avais jamais voyagé en terre arabe ni séjourné dans un tel palace. Aujourd'hui, j'ai bien conscience que cet hôtel n'avait rien de particulier, car les touristes européens choisissant cette formule sont tous logés à la même enseigne. Mais à l'époque, il s'agissait pour moi d'une première. L'amabilité du service d'étage, qui passait tous les jours changer et plier les serviettes de toilette, ainsi que le vaste choix proposé au buffet, le confort des transats et la piscine, pourvue d'une mini-cascade, me laissèrent sans voix. Sans oublier, bien sûr, la mer à perte de vue. Mon séjour commença par deux heures de promenade le long de la plage. Je ne me lassais pas du bruit des vagues. Ici, j'allais me ressourcer.

Le lendemain de mon arrivée, je fus réveillée par un bruit très étrange que j'eus bien du mal à identifier. I-aaah ! Un âne, peut-être ? Je bondis hors de mon lit et regardai par la fenêtre. J'avais vu juste ! L'âne était attelé à une charrue avec laquelle un vieux paysan aux jambes arquées labourait la terre aride, sous les palmiers. Il claquait régulièrement de la langue pour obliger l'animal à avancer, mais celui-ci s'en fichait. Et l'homme de s'entêter, comme s'il mettait un point d'honneur à montrer qui était le chef. Je les observai jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mon champ de vision. J'étais donc partie pour un voyage à travers l'espace, mais aussi à travers le temps.

Comme dans tous les hôtels de cette catégorie, les animations proposées étaient très variées. Le troisième après-midi, mue par la curiosité et prise d'une pointe de nostalgie, j'assistai à la fête organisée pour les adolescents séjournant à l'hôtel. En les voyant danser au son du hip-hop, je repensai à mes deux fils. La tristesse m'envahit, mais avant qu'elle ait raison de moi, je fus abordée par un homme élancé en costume-cravate.

— Ça vous tente de boire une bière en ma compagnie ? me demanda-t-il dans un anglais parfait.

Je hochai la tête et m'assis au bar en compagnie de ce bel homme prénommé Farid. Au cours des trois heures que dura notre conversation, nous parlâmes de la religion, de la vie, comme deux vieux amis qui ne se seraient pas vus depuis longtemps et qui chercheraient à rattraper le temps perdu. La faim commençant à se faire sentir, Farid m'invita dans un restaurant local où nous dégustâmes un couscous, avant de poursuivre la soirée en discothèque. Dans la lumière des stroboscopes, il lut mon avenir dans les lignes de ma main, comme le lui avait prétendument appris sa grand-mère. Je ris aux éclats. J'avais envie d'y croire, car ses prophéties correspondaient en tous points à ce que j'appelais de mes voeux : une longue vie, un mariage heureux, des enfants en bonne santé et l'aisance financière. Il me regardait de ses yeux marron étincelants, comme s'il avait le pouvoir de réaliser sur-le-champ mes rêves les plus fous. Sur la piste, Farid se révéla également un partenaire très doué. Nous rîmes, nous nous trémoussâmes, nous dansâmes le rock, ainsi que quelques slows. C'était donc ça, le bonheur. J'avais oublié le sens de ce mot, au cours de ces dernières années.

Le lendemain matin, à cinq heures, un cri retentit à mes oreilles : « Allah akbar ! »

Après avoir failli tomber du lit, je me demandai où j'étais et d'où venaient ces incantations. Le second de ces mystères fut le premier résolu : du haut-parleur de la mosquée voisine. Quant à Farid, il me regardait en riant. Et dans ses yeux, je lus de l'amour.

Déjà ? Oui, déjà. Nous avions eu un coup de foudre digne d'un roman, ce sentiment semblant surgir de nulle part, aussi soudain qu'inattendu. Je vivais une véritable passion, tout comme Farid.

Farid me servit de la b'ziza, une bouillie de céréales agrémentées de sucre, d'aneth, de pétales de roses et d'épices, puis m'emmena visiter la ville. Ou plus exactement, il me guida à travers les ruelles étroites du souk, ma main dans la sienne, chaude et sèche. Il savait où il allait, et c'était tout ce qui comptait. Dès que je m'arrêtais, il me tirait par le bras pour que je continue à avancer, et je ne trouvais rien à y redire. Je me sentais en sécurité. Il ne pouvait rien m'arriver tant que cet homme restait à mes côtés. Une sérénité qui m'avait manqué et que je savourais. J'étais soudain à l'aise dans ce monde.

Farid était médecin. La veille, en discothèque, il m'avait montré une photo de lui portant un masque chirurgical. Un geste que j'avais trouvé, pour être franche, un peu exagéré, mais qui ne m'avait pas non plus laissée indifférente. J'avais toujours été fascinée par les personnes qui n'hésitaient pas à assumer leur réussite, voire la revendiquaient. Peu m'importait que Farid soit pour l'instant interne et qu'il n'ait pas encore terminé ses études. Ce n'était pas un doux rêveur, au contraire : ambitieux, il avait des objectifs bien précis. N'était-ce pas quelqu'un comme lui que je recherchais ?

Le souk embaumait de senteurs exotiques. Ma curiosité était attisée par toutes les babioles autour de moi, je ne savais plus où donner de la tête. Mais dès que je m'arrêtais devant un étal pour examiner un objet de plus près, Farid me tirait par la main. Difficile de dire s'il était pressé ou s'il avait quelque chose de particulier à me montrer plus loin. Seul lui le savait. Je finis par comprendre qu'il cherchait simplement à sortir du souk au plus vite. Par la suite, j'appris que si j'avais eu le malheur de toucher un objet quelconque, la bienséance aurait exigé de Farid qu'il me l'offre, car j'étais une femme, et lui, mon accompagnateur. Mais comme il avait très peu d'argent, le fait que je m'intéresse à un article risquait de le mettre dans une situation délicate. Dans les pays arabes, il n'est pas courant de voir une femme payer, c'est l'homme qui tient les cordons de la bourse.

À l'époque, je l'ignorais. D'ailleurs, j'en savais très peu sur la Tunisie et ses habitants. J'étais surtout venue pour me changer les idées et profiter du soleil, jamais je n'aurais pu deviner que mon existence serait à ce point bouleversée. C'est peut-être ce qui précipita ma chute. Le destin avait voulu que je rencontre Farid, cet homme élégant dont le charme si particulier me subjuguait.

Nous étions fous l'un de l'autre, mais le temps jouait en notre défaveur. Ma semaine de vacances se termina bien trop vite, et nous dûmes nous séparer. Finalement, il avait eu raison de me presser, dans le souk. Ainsi, nous avions pu profiter pleinement de chaque minute.

Une fois rentrée à Düsseldorf, j'appelais Farid tous les jours, ce qui me valut une facture téléphonique astronomique. Ma vie prenait une tout autre tournure, mon avenir professionnel était remis en question et Farid me manquait, ce qui avait un coût, aussi bien moral que financier. Un mois plus tard, n'y tenant plus, je sautai dans le premier avion pour la Tunisie. J'effectuerais de nombreux allers-retours dans les semaines qui suivraient.

Soudain, je devais concilier deux existences diamétralement opposées. Je jonglais entre les instants de bonheur partagés en Tunisie avec Farid et ma formation de coach à Düsseldorf. Farid et moi étions très heureux ensemble. Je l'aimais tendrement, et je lisais dans ses yeux que ce sentiment était réciproque. Farid ne me considérait pas comme une simple touriste avec qui il passait du bon temps, un lien bien plus fort nous unissait. Non seulement je le trouvais très attirant, mais j'étais presque hypnotisée par l'assurance qui émanait de sa personne. Elle résonnait comme une promesse, celle d'un soutien infaillible. Je m'en remettais entièrement à lui.

Alors que tout semblait annoncer pour moi un changement radical, je croyais toujours à ma future carrière de coach en entreprise. Ou plutôt, je voulais continuer à y croire. Parfois, j'entendais une petite voix me demander comment j'allais m'y prendre, pour concilier vie privée et vie professionnelle. Je la réduisais au silence, faute d'avoir la réponse à cette question. Je n'envisageais pas de renoncer à cette formation, promesse d'un nouveau départ.

Cependant, plus je voyais Farid, plus il comptait, au détriment de mon avenir professionnel. À l'image de nos deux pays respectifs : plus la Tunisie prenait d'importance, plus l'Allemagne en perdait.

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© Pendo Verlag in der Piper Verlag GmbH, München, 2012

© L'Archipel, 2014, pour la traduction française

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Coudray 2015-09-24T13:34:25+02:00
Or

Livre à lire histoire vécue très poignante

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Lu aussi

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2015/06/sauvee-mon-combat-pour-liberer-ma-fille.html#more

Extrait de mon avis:

Un témoignage bouleversant qui traite, entre autres, des différences culturelles, qui prouve aussi et une fois de plus, que l'amour maternel n'a pas de limite, pas de frontière.

Tina Rothkamm est une femme très courageuse, elle partage dans son livre son calvaire, son combat, mais aussi sa renaissance, c'est dur, mais plein d'espoir.

Si vous aimez les récits tels que Jamais sans ma fille, alors n'hésitez pas, ce livre est pour vous.

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Commentaire ajouté par bebi 2015-05-09T10:36:16+02:00
Bronze

Tina est une femme séparé de son mari, sans avoir eu la garde de ses deux enfants, lorsque, lors de vacances en Tunisie, elle croise le chemin d’un homme de qui elle s’éprend. Bien que vivant en Allemagne, elle ne peut s’empêcher de le rejoindre régulièrement en Tunisie. Et les choses s’accélérant, décide de finalement s’y installer en sa compagnie.

Entre l’Allemagne et la Tunisie, elle finit par tomber enceinte, et ils décident de se marier avant la naissance. C’est là que tout commence à déraper. Farid devient agressif, égoïste (plus qu’il ne l’était déjà), et les choses dégénèrent. La naissance d’Emira n’arrange rien.

De retour en Tunisie, où Farid a trouvé un emploi de médecin dans le milieu touristique, et il s’attend à ce que Tina s’adapte aux coutumes de son pays.

Mais au bout de plusieurs mois, rien ne va plus, et Tina décide de quitter son mari.

Entre garde partagée d’Emira, passage au tribunal, et rencontre de son futur nouveau mari, Tina raconte ses tribulations pour pouvoir ramener sa fille en Allemagne.

Je comprends que la situation soit difficile, que le mari de Tina soit impossible à vivre, et exagère.

Mais j’avoue avoir été chiffonnée par les démarches de Tina. Surtout par rapport à sa fille. Quand on sait que dans ce type de situation, la petite fille aurait pu disparaître Dieu sait où (et c’est d’ailleurs une chose dont elle parle dans son livre), elle alterne malgré tout des séjours en Allemagne et en Tunisie, en confiant la petite fille à ses beaux-parents.

Je comprends bien que la situation soit pénible pour trouver une solution des plus acceptables, mais j’ai bien du mal à comprendre comment il est possible de pouvoir laisser sa petite fille de moins de 6 ans dans un pays quand on se trouve dans un autre, et qu’elle soit en plus confiée à des personnes dont on a peur ???

Je m’arrêterai donc là pour mon avis. Si d’autres blogueurs l’ont lu, qu’en avez-vous pensé ?

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