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Mon père m'a vendue



Description ajoutée par siegrid 2013-06-22T07:20:16+02:00

Résumé

Nuala a 16 ans, un petit ami et une folle passion pour un chanteur à la mode. Elle est une adolescente comme les autres jusqu’au jour où son père décide de la marier à l’un de ses riches clients... un veuf de 65 ans, contre 2 500 livres et une voiture. Tout le monde réprouve cette union, mais personne n’ose s’opposer au cruel patriarche. Attachée, violée et battue, Nuala attendra vingt-deux ans avant de raconter son histoire.

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Classement en biblio - 66 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par siegrid 2013-06-22T07:22:19+02:00

Extrait Avertissement

La femme dont vous allez lire l'histoire a été victime de viol. Au début des années 1970, lorsque celle que j'appelle « Nuala », une jeune Irlandaise de seize ans, a été mariée de force par son père à un agriculteur bien plus âgé qu'elle, la notion de viol conjugal n'existait pas dans son pays. Un homme avait le droit d'obliger son épouse à avoir des relations sexuelles. Depuis lors, la loi a évolué et le viol conjugal est aujourd'hui considéré comme un crime en Irlande.

Malgré la promesse que ce mariage arrangé ne l'engagerait pas à avoir de rapports sexuels, la jeune mariée a vécu un cauchemar, elle a été attachée, violée et battue à de nombreuses reprises.

Bien sûr, selon la loi en vigueur en Irlande dans ces années-là, Nuala n'a jamais subi de viols, puisque les faits se sont passés entre époux, quand bien même il s'agissait d'un mariage forcé. Pourtant, d'un point de vue moral, cette femme est sans conteste une victime de viol. Pour le bien de ses enfants, elle tient donc à ce que soit préservé son anonymat, prérogative traditionnelle de toute femme ayant subi ce crime parmi les plus graves contre la personne.

Afin de respecter sa volonté, tous les noms de personnes et de lieux ont été modifiés. Quelques détails ont également été changés pour protéger son identité et celle de certains protagonistes de cette histoire. Les dialogues de ce livre ne doivent pas être pris au pied de la lettre – à l'époque, personne n'a pris de notes. Toutefois, ce récit retrace le plus fidèlement possible les événements tels que se les rappelle Nuala.

Introduction

Il lui a fallu plus de vingt-deux ans pour décrocher son téléphone. Je mentirais en disant que j'avais attendu son appel tout ce temps. Je n'avais rien oublié d'elle ni de sa terrible histoire, mais j'étais loin de penser que nos chemins se croiseraient à nouveau. Et puis le téléphone a sonné, au moment où je m'y attendais le moins. C'était un vendredi après-midi de juin 1997. Rien que de très banal a priori dans le quotidien d'un journaliste. Au bout du fil, une femme à la voix hésitante, plutôt tendue. Elle voulait raconter son histoire. Je dois admettre que j'étais sceptique. Il arrive de temps à autre que des gens veuillent se confier à des journalistes, sans avoir toujours grand-chose à dire. J'ai demandé à cette femme ce que son histoire avait de particulier. Après un silence, elle me répondit que, lorsqu'elle avait seize ans, son père l'avait donnée en mariage à un homme bien plus âgé qu'elle, contre de l'argent.

Je restai un moment stupéfait. Je sus tout de suite que c'était le fait divers auquel je repensais régulièrement depuis plus de vingt ans. Au milieu des années 1970, j'avais écrit un article pour le Sunday World sur une adolescente de seize ans qui avait tenté de se suicider après avoir été mariée de force par son père à un agriculteur quatre fois plus âgé qu'elle. En vérité, cet homme l'avait achetée. Mon article ne donnait pas beaucoup plus de détails. L'information me provenait d'une source confidentielle. Les différents protagonistes n'étaient pas nommés, mais la jeune fille avait écrit au journal pour contester l'article. Je m'étais dit qu'elle avait rédigé cette lettre sous la contrainte. Je ne l'avais jamais rencontrée et m'étais souvent demandé ce qu'elle était devenue. Certains détails terribles m'avaient frappé à l'époque, mais il m'était impossible d'en discuter avec elle. Et voilà qu'après toutes ces années, je l'avais au bout du fil. Ce ne pouvait être que la femme dont l'histoire m'avait durablement marqué.

Dans la salle de rédaction du Sunday World, tandis que je l'écoutais, j'eus l'impression que les poils de ma nuque se hérissaient. « Je crois savoir qui vous êtes », lui dis-je, avant de lui demander si elle venait de tel village, ce qu'elle confirma.

« Votre journal a publié un article sur moi il y a très longtemps », me dit-elle. « En effet. C'est moi qui l'ai écrit », lui répondis-je.

1

La cérémonie

Elle était assise sur la banquette arrière de la vieille Ford Anglia de son père, raide, dans sa robe de mariée. Sa mère se tenait à ses côtés. Souriant aux voisins venus saluer leur départ à l'église, son père s'installa péniblement au volant. Après qu'il eut tourné deux ou trois fois la clé de contact, le moteur finit par émettre un vrombissement rauque. Dans son plus beau costume, Dan Slowney, les cheveux gominés en arrière, une Player sans filtre aux lèvres, quitta lentement sa propriété et s'engagea avec assurance dans la rue principale de Knockslattery.

La confusion régnait dans l'esprit de Nuala. Elle avait du mal à se concentrer sur ce qui lui arrivait. La présence de sa mère la rassurait un peu, mais elle sentait bien qu'elle était triste et tendue, elle aussi. Elle savait que sa mère ne pouvait plus rien pour elle. Nuala regarda son père, pensant à quel point elle le détestait.

Tous les voisins du petit village décrépit niché dans les collines ondoyantes, au milieu de terres agricoles, semblaient s'être donné rendez-vous pour les saluer et leur souhaiter bon vent. Les enfants couraient autour de la voiture, criant et riant. Puis Nuala aperçut ses trois amies de l'autre côté de la rue, dans leurs robes d'été, près de leur ancienne école. Carmel, Grace et Pauline se tenaient à l'écart. On aurait dit qu'elles avaient peur. Les adolescentes avaient les yeux rouges, comme si elles avaient pleuré. L'une d'elles fit un signe de la tête à Nuala. Une autre, Carmel, sa meilleure amie, leva doucement la main, comme pour lui dire adieu. Elles ne prenaient pas part aux festivités. Elles connaissaient la vérité. Elles avaient l'impression d'assister à un enterrement, pas à un mariage.

Nuala jeta un coup d'œil à ses amies et détourna le visage. Elle savait qu'elle craquerait si leurs regards se croisaient plus longtemps. C'était déjà assez pénible comme cela d'être donnée en spectacle aux voisins dans sa robe de mariée. Elle ne voulait pas en plus fondre en larmes devant eux. Elle tentait de rester impassible, mais un observateur attentif n'aurait eu aucun mal à déceler la terreur et le désarroi dans ses yeux.

Toute cette attention non désirée la répugnait. Elle n'avait qu'une envie : disparaître aussi vite que possible. Ils n'avaient parcouru que quelques centaines de mètres lorsque le moteur toussota puis s'étouffa dans un silence pesant. La voiture s'immobilisa et le visage de Dan se figea.

— Ah, bon sang, qu'est-ce que c'est que ce bordel ! fulmina-t-il en sortant du véhicule.

— Oh non…, grommela Nuala à sa mère en serrant les dents. Il n'aurait pas pu louer une voiture pour l'occasion, comme tout le monde ?

Sa mère lui prit la main pour la réconforter. Nuala se sentait prise au piège au milieu de tous ces gens qui la regardaient.

— Je ne sortirai pas la pousser, maman. Peu importe ce qu'il dit, je ne sors pas. Pas dans ma robe de mariée.

Il se trouve que le moteur avait rendu l'âme juste à côté d'une pompe à eau. Dans l'Irlande rurale de cette époque, tout le monde n'avait pas encore l'eau courante et certains villageois venaient s'approvisionner à la pompe. Un cousin de Dan était justement en train de remplir des bidons de lait. Dan le réquisitionna sur-le-champ. On se dépêcha de débarrasser les bidons de la banquette arrière de sa Mini. Nuala et ses parents se serrèrent à l'arrière de la petite voiture de Tommy, qui les conduisit à l'église. Dan avait retrouvé le sourire, tirant d'un air assuré sur son éternelle cigarette. Problème réglé, circulez.

Nuala perçut chez Tommy une certaine froideur à l'égard de Dan, comme s'il n'approuvait pas ce mariage. Peut-être quelqu'un de la famille lui en avait-il parlé. Tommy était un homme bien, et Nuala apprécia cette réserve affichée envers son père. « Merci, Tommy », pensa-t-elle.

— Tu nous rejoins au restaurant pour trinquer, Tommy ? lui proposa Dan en arrivant à l'église.

— Je vais voir ce qu'on peut faire, répondit Tommy.

Nuala savait qu'il ne viendrait pas.

C'était une petite église de campagne fréquentée par une communauté d'agriculteurs. Des générations d'Irlandais reposaient dans le cimetière attenant, sous les croix celtiques gravées dans la pierre. Les courbes verdoyantes de lointaines collines dessinaient l'horizon. Ce n'était pas sa paroisse, ni celle du futur époux. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle devait se marier là. Elle avait été tenue à l'écart de tous les préparatifs, dont le choix de cette église. Elle ne savait pas quelles formalités avaient permis d'organiser la cérémonie. Tout ce dont elle se souvenait vaguement, c'est d'avoir rempli des formulaires pour pouvoir se marier dans une autre paroisse que la sienne.

Seule la famille proche de Nuala assista au mariage. Le futur mari vint seul – ses enfants, déjà adultes, n'approuvaient pas cette union. Dan mena sa fille jusqu'à l'autel où l'attendait Paddy McGorril, qu'elle ne connaissait que depuis quelques semaines, qu'elle n'avait rencontré qu'une demi-douzaine de fois et avec qui elle n'avait jamais eu de conversation digne de ce nom. Cet homme était pour elle un quasi-étranger, et c'était avec lui qu'elle était censée passer le reste de son existence, jusqu'à ce que la mort les sépare. Elle avait seize ans ; il en avait près de soixante-cinq. Et puis il y avait ces rumeurs à son sujet qui la terrifiaient.

L'église n'était pas pleine, mais elle sentait tous les regards fondre sur elle. Elle avait envie de se retourner et de leur lancer : « Dégagez et occupez-vous de vos oignons ! » L'assemblée de fidèles bruissait de sons familiers : l'écho des toussotements, les murmures, le frottement des pas sur le sol de pierre. Elle savait au fond d'elle que certains n'étaient pas seulement venus pour la messe, mais pour le spectacle. On s'était passé le mot : une lycéenne allait épouser un homme âgé. Les gens payaient leur place à l'Olympia Theatre de Dublin pour moins que ça ! Elle imaginait les vieilles dames à chapeau qui chuchotaient entre elles et se signaient en regardant leur missel – et qui tendaient le cou pour apercevoir ce couple improbable dans l'allée centrale.

En s'agenouillant devant l'autel, elle eut le pressentiment de sa propre perte. Le dégoût le disputait à la peur et à la haine, dans un tumulte de sentiments. Elle n'avait tout simplement aucune envie d'être là, avec cet homme qu'elle détestait. Elle eut les larmes aux yeux pendant toute la cérémonie, en proie à une tension presque insupportable. Elle ne put s'empêcher de remarquer le beau jeune homme qui officiait. Bien sûr, le père Sevron n'arrivait pas à la cheville de son idole, le chanteur David Essex, mais c'était le genre d'homme avec lequel une fille aimerait bien crâner devant ses copines. Cela lui rendait plus vif encore le dégoût que lui inspirait son « fiancé ». À ce moment précis, elle aurait accepté d'épouser n'importe quel autre homme.

À mesure que la cérémonie avançait, il lui sembla que le prêtre se rendait compte que quelque chose n'allait pas, que la jeune femme n'avait peut-être pas vraiment envie d'aller jusqu'au bout. Il sentait sans doute qu'elle ne versait pas des larmes de joie mais de tristesse. Bien sûr, il n'allait pas annuler le mariage sur une simple intuition. Mais Nuala avait l'impression qu'il laissait la cérémonie traîner en longueur, comme pour lui laisser une ultime chance de se rétracter. À un moment, il ne retrouva plus ses papiers. « J'en ai pour une minute », l'entendit-elle dire. Elle y repensa après coup : avait-il voulu lui offrir l'occasion de changer d'avis ? La messe paraissait à Nuala beaucoup plus longue que d'habitude. Elle avait peur que son père se lève et invective le prêtre : « Vous allez finir par la marier, oui ? »

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par mimilit 2019-05-03T08:53:32+02:00
Or

Histoire vraie d'une jeune fille de 16 ans, vendu par son père. On a du mal a croire que cela peux encore arriver dans les 70. Histoire qui vous tiens jusqu'à la fin du livre, des moments forts , poignants.

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Commentaire ajouté par ally08 2018-08-08T15:44:53+02:00
Or

un témoignage émouvant d'une jeune fille qui est vendue à un homme plus âgé qu'elle. Elle sera violée et battue. Il est très bien écrit et quel courage d'évoquer tout ce qu'elle a véçut

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Commentaire ajouté par Tarso 2018-01-27T23:36:04+01:00
Bronze

Un livre qui raconte une histoire horrible, poignante. Je n'ai pu m'empêcher contre ma volonté durant toute l'histoire d'avoir des images du villages, maisons et personnages en forme moyen-âgeuse tellement on est à des lieues de quelque chose s'étant passé il y a une quarantaine d'années... Incroyable.

L'écriture aurait mérité d'être à la première personne, ça aurait donné plus d'impact à l'histoire car là bien qu'on sente quelque chose d'infâme, on a du mal à se l'approprier et on a un sentiment de détachement.

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Commentaire ajouté par Emmanuelle-23 2017-12-19T13:01:34+01:00
Argent

Un peu long au début mais livre très touchant.

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Commentaire ajouté par Bidule2 2016-10-09T02:07:55+02:00
Argent

Histoire très touchante d'une fille de 16 ans vendue par son père à un homme de plus de 65 ans. Ce livre est très plaisant à lire et très addictif.

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Commentaire ajouté par juju189 2015-11-15T09:56:16+01:00
Argent

J'ai bien aimé ce récit. Ayant lu ls différents commentaires de sur ce texte, je n'ai pas été surprise de la narration à la 3eme personne... Mais néanmoins, je suis assez d'accord: le récit en est moins poignant. On a un oeil extérieur et étranger à l'histoire et du coup, même si les faits sont rééls et affreux, on ne s'approprie pas les sentiments ressentis par la victime. Peut-être était-ce trop douloureux pour cette personne de l'écrire elle-même... En tout cas, penser que de tels faits existaient en Europe, il n'y a pas si longtemps et existent encore fait froid dans le dos...

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Commentaire ajouté par lailasamburu 2015-06-07T00:58:32+02:00
Argent

Un mariage forcé entre une adolescente et un homme de plus de 60 ans, résultat d’une transaction financière en faveur du père de la jeune fille… impensable au 20ème siècle!!! Voilà la triste histoire vécue racontée dans ce livre. Choquant et révoltant, d’autant plus que cette union est marquée de violences physiques et sexuelles.

Néanmoins, cette publication aurait eu plus d’impact si elle avait été écrite à la première personne, comme autobiographie, plutôt qu’à la troisième personne, ce qui lui ôte une grande part de sensibilité, et de ce fait, m’a nettement moins touchée malgré la dureté du sujet.

Un avis mitige donc après cette lecture, teintée d’une certaine déception… Cette expérience de vie aurait pu en faire un ouvrage beaucoup plus percutant.

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Commentaire ajouté par viaoli 2015-05-13T16:50:12+02:00
Lu aussi

Triste un père qui vend sa fille comme du bétail c'est révoltant elle a tout subi tout enduré comment on peut ,après avoir vécu une chose pareil, essayer de vivre une vie à peu près potable et avoir des enfants ? Il faut vouloir vivre et tombé sur de bonnes personnes mais surtout avoir du courage je pense

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Commentaire ajouté par agathebmt 2015-04-03T18:39:48+02:00
Lu aussi

Super malgré le fait qu'il soit écrit à la troisième personne, et non à la première comme je m'attendais...

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Commentaire ajouté par Annaabelle 2014-04-20T15:48:50+02:00
Bronze

Un livre facile à lire est poignante qui nous fait l'effet d'une douche froide : comment peut-on faire ça à sa propre fille ?

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Date de sortie

Mon père m'a vendue

  • France : 2015-01-07 - Poche (Français)

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