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Extrait

Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2020-06-29T02:35:28+02:00

Nous portons tous deux un verre à nos lèvres, mais avant que je puisse prendre une gorgée, ses doigts se relâchent sur le pied de son verre.

— Zut, murmure-t-il, lorsque son verre tombe, renversant le vin devant lui en une réplique exacte de ma bévue précédente.

Ses yeux étincellent d’une lueur sombre.

Je cesse de respirer, mon sang se figeant dans mes veines.

— Tu… tu…

— Savais que tu as ajouté quelque chose dans mon verre ? Évidemment.

Sa voix reste douce, mais je peux maintenant y déceler une note dangereuse.

— Tu crois que personne n’a jamais tenté de m’empoisonner avant ?

Mon cœur bat la chamade, pourtant je suis incapable de bouger alors qu’il se lève et contourne la table, s’approchant de moi avec la grâce d’un prédateur. Je ne peux que le fixer, sans pouvoir me détourner de la rage qui couve dans ces yeux métalliques.

Il va me tuer. Il va me tuer après cette tentative.

— Je n’ai pas…

La terreur est comme une lave toxique dans mes veines.

— Je ne voulais pas…

— Non ?

S’arrêtant près de moi, il glisse une main dans mon sac et en sort la fiole vide. Je devrais fuir, du moins essayer, mais je ne suis pas assez brave pour le provoquer davantage. Alors, je reste immobile, respirant à peine comme il approche la fiole de son nez pour la humer.

— Ah, oui, murmure-t-il en baissant la main. Un peu de diazépam. Je ne pouvais pas le déceler dans le vin, mais c’est clair ainsi.

Il dépose la fiole devant moi sur la table.

— Je suppose que tu l’as pris à l’hôpital ?

— Je… Oui.

Ça ne sert à rien de nier. La preuve est littéralement devant moi.

— Hmm.

Il appuie sa hanche sur la table et me regarde.

— Et quel était ton plan, une fois que j’étais inconscient, ptichka ? Me livrer au FBI ?

Je hoche la tête, les mots figés dans ma gorge alors que je le fixe du regard. Avec son corps imposant qui me surplombe, je me sens comme le petit oiseau auquel il m’a comparée : petite et terrifiée dans l’ombre d’un faucon.

Ses lèvres sensuelles se tordent en une parodie de sourire.

— Je vois. Et tu crois que ça aurait été aussi simple ? M’assommer et c’est terminé ?

Je bats des cils, sans comprendre.

— Tu crois que je n’ai pas un plan de secours pour un tel cas ? Clarifie-t-il, et je cille lorsqu’il lève une main.

Mais il ne fait que soulever l’une de mes boucles et effleurer la pointe contre ma mâchoire, le geste tendre et pourtant cruellement moqueur.

— Ou essaies-tu de me tuer ou de m’assommer d’une quelconque façon ?

— Tu… tu en as un ?

Ses paupières s’abaissent, son regard se fixant sur mes lèvres.

— Évidemment.

La mèche qu’il tient toujours effleure mes lèvres, la pointe chatouillant la chair sensible et mes entrailles se contractent lorsqu’il ajoute doucement :

— En ce moment, mes hommes surveillent ta maison et tout ce qui se trouve dans un rayon de dix coins de rue, en plus du petit écran qui affiche mes signes vitaux.

Ses yeux croisent les miens.

— Veux-tu savoir ce qu’ils auraient fait si ma tension artérielle avait chuté subitement ?

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