Extraits

« L’excuse de l’adorable arrière-grand-mère de quatre-vingt-dix ans ne fonctionne pas. Avec le recul, j’ai toujours eu des doutes sur mes talents de persuasion. »

« -Ce ne sont pas les talents culinaires d’Annabelle qui m’attirent chez elle, mais la femme en elle-même…

-Arrête de te payer ma tête! Une femme sent ces choses, et je te dis que cette a des sentiments profonds pour toi. En plus, elle est prête à te mitonner ton plat préféré.

Ce qui, en soi, est un signe de la plus haute importance aux yeux de ma grand-mère, je l’ai bien compris.

-Je peux partir tranquille, maintenant que je te sais entre de bonnes mains.

-Tu es encore une jeune fille. Ne parlons pas de ça.

-Peut-être, réplique-t-elle avec un clin d’œil, mais je ne suis pas éternelle.

-Les valeurs que tu m’as transmises le sont.

-Brave petit… Soyez heureux Julie, Annabelle et toi. Vous avez ma bénédiction. »

« Pourquoi ai-je autant la pression avec Guénolé, alors que tout est simple avec Timothy?

Avec ce dernier, je peux parler, crier, pleurer… J’ai même tapé dans un sac de frappe et accepté de manger avec lui sans éprouver un quart de la gêne qui m’a submergée ce soir. »

« Il est grand. Trop grand. Trop musclé. Trop tout. Seulement, il est hors de question que je flanche. »

« …En face de moi se tient un homme, non une montagne de muscles et de testostérone. Il me dépasse d’une bonne quinzaine de centimètres.

-Si vous me touchez, je hurle! m’écrié-je, reculant contre le panneau électrique.

-Et moi, je mords!

Charmant… »

— Bonsoir, monsieur Kermarrec. Que puis-je pour vous ?

Hou là ! J’ai vraiment dû lui faire mauvaise impression. Elle a employé le même ton que ma principale au lycée, quand elle me convoquait dans son bureau.