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Extrait ajouté par Buttermues 2019-03-03T00:11:06+01:00

- Psst, Riley ! murmure Alec en me donnant un petit coup sur le bras.

Je hausse les sourcils, en l’ignorant comme la dure à cuire que je suis pour me concentrer sur l’explication du professeur. Ça s’avère étonnamment amusant.

- Riley, râle-t-il en me redonnant un petit coup, plus fort cette fois. Riley, c’est quoi, les réponses ?

Cette fois, je me moque ouvertement de lui. Hors de question que je lui donne les solutions. La physique, ce n’est pas une matière facile : j’ai passé une bonne partie de mon week-end à faire ce devoir ! Il peut se débrouiller tout seul. Alec semble comprendre ce que je pense et il grogne en silence, de plus en plus désespéré, en me lançant un coup assez fort pour laisser un bleu. Il sait que s’il ne termine pas son devoir, il va finir en retenue. Mes lèvres se retroussent. Je crois que je pourrais jouer à ce petit jeu toute la journée. Il lance une main rapide comme un flèche vers mon classeur, mais je mets celui-ci hors d’atteinte d’un geste calme en souriant désormais de toutes mes dents. Il n’est pas de taille face à mes capacités de ninja. Il comprend que je le taquine, et glousse en silence.

- Riley ! S’il te plaît, est-ce que tu peux me donner les réponses ?

- Alex, dit M. Johnson d’une voix cassante. Je vous ai demandé d'être attentif quand je faisais une démonstration. Arrêter de flirter avec Riley et écoutez ce que j’essaie de vous enseigner.

Des rires s’élèvent et je rougis. La rumeur commence déjà à courir qu’Alec et moi sortons ensemble en secret. Je n’ai vraiment pas besoin que les profs s’y mettent.

- Je suis désolé, monsieur, répond onctueusement Alec. Je ne comprends pas une des question du devoir. Je demandais à Riley de m´aider mais elle refuse.

Les bras m’en tombent. Il veut me faire passer pour la méchante. Au moins, moi, je suis venue à bout de mon travail.

- Eh bien, la prochaine fois, demandez-lui à un moment où je n’es suis pas en pleine démonstration, répond-il, les sourcils froncés, le front creusé par un pli vertical. Riley, est-ce que vous pouvez aider Alec ? Je suis sûr que vous ferez ça très bien.

OH NON. J’acquiesce d’un geste machinal en percevant le sentiment de supériorité qu’Alec dégage me frapper comme une vague. Je n’ose pas le regarder : s’il arbore un petit sourire satisfait, comme je suis sûr qu’il fait, l’envie de lui donner un coup de poing dans la figure sera trop forte. Je me concentre plutôt sur M. Johnson. Le professeur hoche la tête et reprend ses explications. C’est plus qu’injuste.

- Alors, commence joyeusement Alec, est-ce que tu vas m’aider, Riley ?

- Mec, lâche-la deux secondes, dit Joe, installé de l’autre côté du banc. Je crois qu’elle veut déjà te tuer. Et, pour être honnête, je la comprends.

Il me sourit d’un air malicieux tout en jouant avec une feuille blanche. Serait-il en train de faire un avion en papier ?

- Copie mes réponses à je te castre, dis-je sans ménagement à Alec. Mais tu peux regarder la démonstration.

Je lui tends à contrecœur ma feuille et, pendant ce temps, je me distrais en regardant Joe lancer des avions en papier en direction du professeur sans que celui-ci le remarque. Ils volent un par un pour atteindre des cibles variées, mais jamais M. Johnson lui-même. Au bout du cinquième, toute la classe se retourne en gloussant vers Joe. On s’amuse plutôt bien avec ces garçons, je dois le reconnaître.

- Merci Riley, me dit Alec en me rendant ma feuille.

- Ignore-le, murmure Joe. Il est d’humeur particulièrement agaçante aujourd’hui parce qu’il a tiré un coup cette nuit.

C’est Alec qui lui a dit ça ? Ce n’est pas vrai. On a passé toute la soirée d’hier ensemble et on a regardé Avengers et Lolita malgré moi.

- Tu sais, je ne suis peut-être pas incroyablement bon en physique, mais je ne suis pas mauvais en maths et en biologie, commente Alec d’un ton joyeux, un sourire taquin se formant sur ses lèvres. Surtout au lit. Moi, j’ajoute la chambre et le lit, et toi, tu soustrais tes vêtements. Tu divises les jambes, et moi je les multiplie. Ça te dit des cours particuliers, Riley ? Un devoir en plus pour avoir un petit bonus ?

- Beurk, dis-je en grimaçant. Comment est-ce que tu fais pour introduire des sous-entendus de ce genre même en parlant de maths ? Ça relève presque du talent artistique.

Joe sourit en entendant mon commentaire, tout en me lançant un morceau de gomme. Alec se contente de sourire encore plus largement.

- Tu sais, j’ai aussi des talents artistiques, Riley. Je suis vraiment doué de mes…

Je l’interromps en lui plaquant la main sur la bouche. C’est

- Je ne veux pas le savoir.

Il me dévisage une seconde, avant de me donner un grand coup de langue, appuyé, sur la paume. Dégeulasse. En m’essuyant sur son visage, je m’écrie.

- Beurk ! Je ne veux pas de ton herpès buccal !

- Herpès buccal ? Serais-tu en train d’insinuer que j’ai d’autres…

- La ferme !

- Mademoiselle Greene, calmez-vous, s’il vous plaît ! C’est le dernier avertissement !

JE ME VENGERAI, UN JOUR, ALEC. JE LE JURE.

Un petit morceau de gomme vole dans l’air et vient me frapper la joue. Joe poursuit ses petites plaisanteries. Je fais de mon mieux pour ne pas broncher et continuer à regarder calmement M. Johnson, en essayant d’ignorer les gloussements des garçons à ma gauche.

- Je suis désolé, monsieur. Alec tenait des propos déplacés.

Je dois ravaler mon rire en voyant les yeux du prof sortir de leurs orbites, mais, visiblement, les autres élèves n’en sont pas capables : un grondement d’hilarité secoue la salle. Alec rougit et M. Johnson lui lance un regard noir. Ça lui apprendra.

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Extrait ajouté par Buttermues 2019-03-01T18:42:09+01:00

- Millie, dit-il d’un ton menaçant, je vais t’attraper…

La fillette se retourne et couine en voyant Alec approcher d’elle.

- Tu es un grand frère plutôt adorable, tu sais, dis-je. Ça me fait regretter de ne pas à avoir eu un grand frère ou une grande sœur pour jouer avec moi, quand j’etais petite.

- Ne me dis pas que je suis adorable, dit Alec en fronçant le nez. Sexy ? Oui. Viril ? Oui. Rebelle ? Oui. Adorable ? Oh que non.

Il repart alors vers Millie et agite les doigts de manière menaçante pour la provoquer. Puis il se met à lui courir après.

En tordant un peu la bouche, je lance, dans un roucoulement exagéré :

- Quel chou tu es, Wilde. Adorable. Tu es comme un ours en peluche géant, tout moell…

Alec m’interrompt :

- Je crois que tu ferais mieux de commencer à courir.

Je souris et me mets à trottiner pour rejoindre Millie.

- Vite ! Le méchant monstre essaie de nous attraper ! On doit s’enfuir !

Millie a un sursaut ; elle arrête de sautiller et m’attrape là main. Nous courons ensemble ( enfin, moi je trottine, et Millie court ). Alec joue le jeu en faisant des bruits de monstre, et Millie hurle. Mais après à peine trois secondes de course, elle m’est arrachée pour être « mangée » par Alec. Je peux l’entendre glousser bruyamment quand Alec la chatouille.

J’atteins l’entrée du parc.

- Cours, Riley ! me crie alors Millie, et cette fois je me mets vraiment à cavaler.

Mais il ne faut pas longtemps à Alec pour m’attraper. Il me saisit par la taille, attaque mon point chatouilleux et fait semblant de me croquer un bout d’épaule.

- Délicieux, dit-il en souriant, et je lui donne un coup sur la poitrine.

Millie arrive en courant et enroule ses minuscules bras autour de sa taille :

- Viens ! On va jouer !

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Extrait ajouté par nanague 2019-05-09T13:34:00+02:00

-Eh Riley ?

Je soupire :

- Quoi, Alec ?

-Est-ce que ton visage a été fabriqué chez Dior ? Parce que - il s'arrête pour me faire un clin d'oeil - j'adore !

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Extrait ajouté par nanague 2019-05-09T13:30:04+02:00

-Ton surnom, ce serait pas Google ? me demande alors Alec, de but en blanc.

-Quoi ?

Je me tourne vers lui en louchant. D'où c'est sorti, ça ?

-Parce que je trouve tout ce dont je recherche, avec toi.

Je cligne des yeux.

-Tu es mal...

-Je lisais un livre sur la numérologie hier, et j'ai réalisé que je n'avais pas le tien, de numéro !

-Alec, qu'est-ce que tu es en train de...

-Est-ce que tu crois au coup de foudre au premier regarde ? Ou il faut que je repasse ?

-Alec, sérieusement...

-Est-ce que ton père travaille chez Nintendo ? Sûrement, si j'en crois ton corps de DS.

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Extrait ajouté par nanague 2019-05-09T13:21:35+02:00

- Va te faire foutre.

-C'est une proposition ? Demande-t-il avec un sourire en coin ?

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Extrait ajouté par nanague 2019-05-09T13:19:57+02:00

-Alors, mal à l'aise ?

Après une petite toux, je rétorque :

-Pourquoi est -ce que je serais mal à l'aise?

-Ah oui, c'est vrai, tu n'as aucune raison de l'être, ce n'est pas comme si j'avais ton soutien -gorge, par exemple.

-On t'a déjà dit que le sarcasme était la plus basse des formes d'esprit ?

-Je dirais plutôt que le sarcasme me permet d'insulter les idiots sans qu'ils s'en aperçoivent.

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Extrait ajouté par nanague 2019-05-09T13:14:44+02:00

Je pousse un soupir agacé :

- Allez, fais-moi plaisir, donne-moi ce que je veux

-Eh bien, tu es directe, toi.

Mince, je suis tombée droit dans le panneau.

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Extrait ajouté par Leah_Books 2019-04-21T13:53:59+02:00

-Bon tu veux savoir où j'avais caché ton soutien-gorge?

Il a aussitôt toute mon attention. J'acquiesce vigoureusement.

-Je l'avais caché au fond de ton placard.

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Extrait ajouté par Buttermues 2019-03-01T18:09:14+01:00

- Euh, tu crois que j’ai des tendances suicidaires, ou quoi ?

Je fixe du regard l’engin de mort sur lequel Alec est assis.

- Tu as besoin que quelqu’un t’accompagne au lycée, non ? rétorque-t-il en tapotant le siège arrière de son scooter. Bouge ton joli petit cul et monte, Riley.

Je continue à le dévisager, dubitative, et il refait son petit manège en commençant à râler. Je n’ai jamais pensé à monter sur un scooter - avec mon manque d’équilibre, ce serait déjà incroyable que j’arrive à tenir sur l’engin. Cela me paraît impensable, mais la seule alternative, c’est de marcher jusqu’au lycée, et c’est un effort bien trop important. Alors je choisis de m’avancer vers mon destin, le cœur lourd, et me glisse derrière Alec, qui me tend un casque. Il émane de lui une assurance quasiment palpable.

- Tu es prête ? me demande-t-il alors que j’attache mon casque.

Le bras enroulés autour de lui, les paupières serrées, je réponds :

- Autant que possible. De toute façon, je ne serai jamais vraiment prête.

Je sens le véhicule rugir sous mes fesses, comme si il prenait vie. Sans que je comprenne ce qui m’arrive, nous nous retrouvons d’un coup face à la route. NOM DE DIEU. Je m’agrippe à Alec comme si ma vie en dépendait et je sens ses muscles se tendre à mon contact. Dans un dernier rugissement, nous passons à la vitesse supérieure et nous nous lançons. C’est parfaitement flippant, mais en même temps plutôt grisant - je ne pensais pas que je pourrais à nouveau ressentir ce deux émotions simultanément un jour. Je sens l’excitation monter en moi ; petit à petit, mon angoisse est balayée. Je suis fière de l’avoir surmontée. Je sens mon cœur battre jusque dans ma gorge.

- C’est super !

Alec me répond par un vigoureux hochement de tête. La joue posée contre son dos, je regarde le paysage de Lindale, fascinée. Les arbres, les grandes maisons de pierre, les trottoirs soignés et les promeneurs de chiens défilent sous mes yeux, jusqu’à ce que je reconnaisse les rues proches du lycée. Mon abdomen se contracte nerveusement. Que vont dire les gens en me voyant arriver avec Alec ce matin ? D’autant plus que nous sommes partis ensemble hier soir. Je tapote sur l’épaule d’Alec et lui demande de s’arrêter.

Il me jette un coup d’oeil, étonné, mais se range docilement sur le côté. Un frisson glacé me court le long de la colonne vertébrale. Une fois le moteur coupé, il se retourne vers moi, les sourcils froncés. Je saute hors du siège et mets mon sac sur mon dos, en lui rendant le casque.

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu ne veux plus aller au lycée ?

Je secoue la tête, les yeux baissés.

- Je pense que c’est mieux si je marche à partir d’ici.

- Pourquoi ?

- Alec, que vont dire les gens si on arrive ensemble ce matin ?

À ma grande surprise, les sourcils d’Alec se relèvent d’un coup et il me dévisage, l’air blessé. Je m’empresse d’essayer de réparer mon erreur :

- Non, non, je veux dire, tu as une réputation…

- J’ai compris, m’interrompt-il d’un ton glacial, le visage désormais dénué de toute émotion. Il ne faut pas que j’entache ton image parfaite, c’est ça ? dit-il en riant - mais son rire est amer. Comme tu veux Riley. Je te verrai au lycée.

Sous le choc, je m’en regarde remettre son casque, démarrer le scooter et s’éloigner.

- Attends, Alec…

Mais il a disparu avant que j’ai le temps de terminer ma phrase.

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Extrait ajouté par Triskell 2018-10-23T17:27:03+02:00

- Je le récupérerai, et je me vengerai. Tu verras.

Les fossettes d'Alec se creusent et ses yeux se ferment à nouveau.

- Je demande à voir.

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