Mordechaï Anielewicz : "non au désespoir"
Auteur
- Rachel Hausfater (Écrivain)
Classement en biblio - 6 lecteurs
extrait
Nous ne voulons pas sauver nos vies. Personne n'en sortira vivant. Nous désirons seulement sauver notre dignité d'homme". Il parle, Mordechaï Anielewicz. Il parle, et calmement il déclare la guerre.
On est le 18 avril 1943 et c'est ce soir déjà, le dernier peut-être.
Il parle et tous l'écoutent, parce qu'il est notre chef, celui qui voit, celui qui veut, celui qui peut. Nous emmener loin d'ici, par le haut, par le beau. Finir en fiers, partir debout, frapper la mort, vivre jusqu'au bout. C'est maintenant le bout, et c'est demain la fin. Il parle Mordechaï, et ses mots nous éclairent. Il dit qu'on va se battre, sans aide, presque sans armes. Que bien sûr nous perdrons, mais sauverons notre honneur. Il dit qu'on va mourir, mais qu'on mourra vivants."
Afficher en entierCommentaires récents
Un petit livre de moins de cent pages sur le soulèvement du ghetto de Varsovie et celui qui l'a initié. Avec l'écriture magnifique de Rachel Hausfater qui sait mettre de la poésie même dans les sujets les plus durs. Suberbe !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Mordechaï Anielewicz : "non au désespoir"
- France : 2010-05-02 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
Dans le ghetto de Varsovie, une poignée de jeunes Juifs refuse la fatalité et le désespoir, et décide de se défendre jusqu'au bout. A la tête de cette résistance acharnée, un jeune homme de 24 ans, M. Anielevitch, qui n'y survivra pas.
"Nous ne voulons pas sauver nos vies. Personne n'en sortira vivant. Nous désirons seulement sauver notre dignité d'homme". Il parle, Mordechaï Anielewicz. Il parle, et calmement il déclare la guerre.
On est le 18 avril 1943 et c'est ce soir déjà, le dernier peut-être.
Il parle et tous l'écoutent, parce qu'il est notre chef, celui qui voit, celui qui veut, celui qui peut. Nous emmener loin d'ici, par le haut, par le beau. Finir en fiers, partir debout, frapper la mort, vivre jusqu'au bout. C'est maintenant le bout, et c'est demain la fin. Il parle Mordechaï, et ses mots nous éclairent. Il dit qu'on va se battre, sans aide, presque sans armes. Que bien sûr nous perdrons, mais sauverons notre honneur. Il dit qu'on va mourir, mais qu'on mourra vivants."
Afficher en entier