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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-01-27T15:16:55+01:00

Impossible qu'il ignore de quoi je parlais. Le sourire moqueur quitta ses lèvres.

— J'avais besoin de parler à mon frère. Puisque tu ne me laisses pas prendre le contrôle quand tu es éveillée, je suis obligé de le faire lorsque tu dors. Mais tu as commencé à te réveiller à un moment inapproprié, alors j'ai dû te motiver pour que tu te rendormes.

Je déglutis en essayant d'effacer de mon esprit les images de la diversion qu'il avait utilisée.

— Tu aurais pu me prévenir de ce que tu allais faire.

Il éclata de rire.

— Tu n'y crois pas plus que moi. Si je t'avais dit ce que je comptais faire, tu te serais aussitôt réveillée. Je suis désolé de t'avoir trompée, mais c'était nécessaire.

Il me prit la main. J'eus le profond sentiment que j'aurais dû essayer de me libérer de cette main, mais je ne le fis pas. Sa prise était forte et sûre, une ancre au milieu des tumultes de ma vie.

— De plus, poursuivit-il, ses yeux ambre se rivant aux miens tandis qu'il levait ma main vers ses lèvres, tu avais besoin de te détendre.

J'éprouvai de nouveau l'envie de retirer ma main, de résister à la tentation de son contact. Mais même en essayant de forcer mon corps à obéir, je ne bougeai pas et ne résistai pas quand ses lèvres effleurèrent mes doigts.

Ce contact de velours envoya un frisson dans toutes les cellules de mon corps. Mes sens furent submergés de désir. Même s'il m'avait fait jouir deux nuits plus tôt, cela avait été grâce au contact de ma propre main et cela ne suffisait pas. Je fermai les yeux quand ses lèvres passèrent de mes doigts à mon poignet. Au creux de mon ventre, je crevais de désir pour quelque chose que je ne m'autorisais pas à vivre.

Son parfum inonda mes sens, ma peau captant la chaleur qui irradiait de son corps alors qu'il se collait contre moi. Ses cheveux noirs soyeux chatouillèrent ma cuisse et je pris conscience que le drap avait dû descendre plus bas que mes genoux.

Je faillis me laisser faire. Je faillis laisser mon désir outrepasser ma volonté. Jusqu'à ce que je me demande ce qu'il pouvait bien faire de mon corps dans la réalité de mon monde.

Le coeur battant la chamade, à bout de souffle, je m'écartai de lui. Mes hormones protestèrent en hurlant mais je les ignorai.

— Mais qu'est-ce que tu fiches? demandai-je, une pointe de panique dans la voix.

Je luttais pour fermer toutes les portes de mon esprit, mais j'étais trop excitée pour me concentrer.

Lugh recula, levant les deux mains dans un geste d'innocence.

— Calme-toi, Morgane. Je ne fais rien. Tu récupères, couchée dans ton lit.

J'attrapai le drap et le tirai jusqu'à mes épaules en le tenant des deux mains.

—Je ne te crois pas.

Ses épaules s'affaissèrent.

— Je n'ai rien fait pour mériter ta méfiance.

J'éclatai de rire, un brin hystérique.

— Flash d'informations à ton attention: me tromper afin de pouvoir contrôler mon corps sans être interrompu est une violation de ma confiance.

Il pencha la tête sur le côté, l'air véritablement intrigué.

— J'avais plus d'une raison pour agir ainsi, mais je ne t'ai pas froidement trompée pour satisfaire uniquement mes buts. Tu dois savoir que je suis sincèrement attiré par toi.

Le rire hystérique voulut refaire surface mais je le réprimai.

— Je ne sais rien. Tu peux savoir tout ce que je pense, tout ce que je ressens, tout ce qui est caché sous ma surface. Et je peux savoir ce que tu veux bien me dire. C'est tout ! Est-ce que je suis juste supposée croire sur parole que toute cette scène ne fait pas partie d'une autre manigance ?

Il sourit d'un air contrit mais, si je ne l'avais pas mieux connu, j'aurais juré déceler dans ses yeux une expression blessée.

— Je comprends ton point de vue. Et, non, je ne te demanderais pas, surtout pas à toi, de croire quoi que ce soit sur parole.

Sur ce, je me réveillai d'un coup.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-01-27T15:09:45+01:00

— Je prends ça comme un « o u i » , marmonnai-je alors qu'Adam m'adressait un regard interrogateur. Lugh peut me donner des migraines quand je suis éveillée, expliquai-je. C'est ce qu'il vient de faire, donc je suppose que cela signifie qu'il pense qu'Andy peut être en danger.

Je fronçai les sourcils en prenant conscience encore une fois à quel point moi, une supposée experte en démons, j'en savais si peu sur eux. Ils sont incroyablement secrets de nature, ce qui est une des raisons pour lesquelles je ne leur ai jamais fait confiance.

Je savais que les démons étaient appelés dans la Plaine des mortels par le biais d'une cérémonie au cours de laquelle l'hôte potentiel prononçait une sorte d'incantation. Je savais également que si on apprenait le Nom véritable d'un démon, on pouvait l'invoquer en particulier. Mais je n'avais aucune idée de la manière dont les démons déterminaient lequel d'entre eux répondait à une invocation générique, en supposant que c était un peu plus élaboré que de tirer à la courte paille.

— Comment Raphaël procéderait pour trouver un nouvel hôte ? demandai-je

En posant cette question, je compris à quel point, au cours des dernières semaines, je m'étais soigneusement fermée aux réalités de ma nouvelle vie. Il y avait tellement d'interrogations que j'aurais déjà dû exprimer depuis, mais, dans ma quête désespérée du déni, je les avais toutes réprimées.

— Et tu penses qu'il est déjà revenu dans la Plaine des mortels ?

Adam se dandina avec un air gêné en regardant fixement le plateau de la table.

— Je ne peux pas répondre à cette question, dit-il. Pas sans la permission de Lugh.

J'émis u n grognement de frustration.

— Si tu veux que je coopère, i l va falloir que vous me livriez quelques uns de vos précieux secrets.

Il croisa mon regard.

— Je ne peux pas. Pas sans la permission de Lugh. Il est mon roi.

Lugh ne me donnant aucune migraine immédiate, je décidai que c'était parce qu'il savait qu'Adam ne me croirait pas si je lui affirmais le contraire.

Mais j'allais avoir une flopée de questions à lui poser ce soir... en supposant que je réussisse à m endormir.

— Peux-tu au moins répondre à ma deuxième question, à savoir si tu crois que Raphaël peut déjà être de retour ?

Adam acquiesça.

— C'est possible.

— Alors comment protège-t-on Andrew?

— Pour ce soir, répondit-il, j'ai fait poster un garde devant sa chambre à l'hôpital. C'est pour cette raison que je me trouvais là-bas. T'y croiser n'était qu'une pure coïncidence.

Il m'adressa un sourire moche qui me fit ricaner.

— Ouais, pour preuve, la table que Dominic avait mise pour trois.

Le sourire moche resta en place. —Peut-être une pure coïncidence pas aussi inattendue que ça.

— Alors pour ce soir, i l a un garde. Et demain ?

— C'est la grande question, répondit Adam. Il ne peut pas retourner dans son appartement et je ne pense pas qu' il sera plus en sécurité en séjournant chez tes parents.

Je soupirai en comprenant où cela nous menait.

—Tu veux qu'il reste chez moi. Adam haussa les épaules.

— Tu as une chambre d'ami dans ton nouvel appartement, non ?

— Je ne serai pas d'une réelle efficacité comme garde du corps. Pascontre un démon, du moins.

— Tu le serais si tu laissais Lugh prendre le contrôle.

Je frissonnai et je perdis tout à fait l'appétit. Je repoussai mon assiette puis m'éloignai de la table en luttant contre l'envie de fuir à toutes jambes.

J'avais laissé Lugh prendre le contrôle de mon corps quand j'avais été sur le point d'être brûlée vive sur le bûcher mais, bien qu' il ait eu l'amabilité de me laisser reprendre le dessus quand tout avait été fini , je me rappelais encore avec un frisson de panique ces minutes terrifiantes aux cours desquelles j avais été une passagère impuissante dans mon propre corps. Être possédée, être impuissante, cela avait toujours été mon pire cauchemar - je n'avais pas choisi d'exercer le métier d'exorciste par hasard - et, bien que Lugh m'ait sauvé la vie en prenant possession de moi, ce n'était pas une expérience que je comptais réitérer. Jamais.

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« Quand il m’avait harcelée sans arrêt, m’envoyant des fleurs et des lettres d’amour, essayant toutes les tactiques romantiques connues au monde, il m’avait été presque facile d’être mon moi normal et paradoxal. On me pousse, je réponds tout de suite. Plus fort, si possible.

— Tu es un sacré manipulateur, lui dis-je.

Mais ma voix n’était pas assez enflammée pour rendre ma réplique cinglante.

— Chérie, je suis avocat. Je suis payé – et bien payé, on peut le dire – pour être un sacré manipulateur. Alors maintenant que tout cela est réglé, peut-on aller au lit et baiser comme des bêtes ? Tu m’as manqué en bien des domaines.

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— Revoyons quelques faits, dis-je. Tu as tué ma meilleure amie. Tu as tiré sur mon frère. Tu m’as attachée et tu m’as fouettée jusqu’à ce que je manque de mourir. Comment peux-tu décemment espérer que nous ne soyons pas en état de guerre ?

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- Tu sers le vin, Adam ?

— Pas pour moi, merci, dis-je en levant les mains.

Je n'ai jamais pu comprendre comment on pouvait répondre à l'appel des raisins fermentes.

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Chapitre premier

Aucun doute, Dominic Castello est un véritable plaisir pour les yeux ; l'archétype du beau ténébreux. Des yeux noisettes expressifs cernés de cils épais, une peau au teint chaud olivâtre, musclé là ou il faut... Pourtant, en le voyant sur mon seuil, ma première impulsion fut de lui claquer la porte au nez.

Il dut le deviner à mon expression, car il coinça son pied dans l’entrebâillement de la porte en me souriant. Le sourire de Dominic est doux et désarmant. Il transforme n'importe quelle femme en gelée, mais je ne suis pas n'importe quelle femme. Sans compter que l'amant de Dominic, qui est tout aussi attirant que lui, était l'hôte du démon sadomaso qui avait tiré sur mon frère. Ce qui plaçait Dominic en bas de ma liste des gens que je voulais voir, suivi de son petit ami, Adam, et d'une bonne partie de ma famille.

Malheureusement, avec son 1.80 mètre et ses 90 kilos, je n'avais aucune chance de l'empêcher d'entrer dans mon appartement alors que j'avais été assez stupide pour lui avoir ouvert la porte.

Cédant devant inéluctable, je m'écartai et le lassai entrer... sans vraiment l'inviter à le faire. Je me dirigeai ensuite vers ma cuisine minuscule. La cafetière du petit déjeuner encore à moitié plaine chauffait toujours.

-Tu veux un café ? demandai-je sans le regarder.

-Bien sûr, merci.

Je remplis deux mugs en constatant que le café, aussi noir que l'encre, sentait le réchauffé. Si j'avais été seule, j'en aurais préparé du frais, mais je ne souhaitais pas que Dominic s'attarde trop longtemps.

- Lait et sucre ?

Dominic examina l'eau grasse à l'odeur de goudron dans la tasse que je lui tendis avant de secouer la tête.

- Je doute que ça change quelque chose.

Ce qui me fit presque sourire.

- Alors qu'est-ce qui t'amène dans ce coin de la ville ?

Je bus une gorgée de café pour lui prouver qu'il était buvable et retins un haut-le-cœur quand je me rendis compte qu'il ne l'était pas.

Dominic ne répondit pas tout de suite et mes nerfs se mirent en état d'alerte rouge. Apparemment, il ne s'agissait pas d'une visite de courtoisie, mais je suppose que je le savais depuis le début.

- Peut-être devrait-on s'asseoir un moment ? suggéra-t-il.

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Par grand manitou, je supposai qu’Adam parlait du directeur régional, un homme du nom de Bradley Cooper. Un ami proche de mes parents, et un des salopards les plus minables que j’aie jamais rencontrés qui ne soit pas un homme politique ou un avocat. Mais, en dépit du fait que je n’avais jamais pu l’encadrer, je n’avais pas eu vent qu’il ait déjà fait preuve d’intérêt personnel pour un quelconque membre de la Société. Ni qu’il ait jamais invoqué un démon par son Nom.

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Quand j’eus fini d’installer Andy dans ma chambre d’amis, je n’étais pas seulement en retard pour mon exorcisme, je l’avais complètement manqué. J’avais appelé le palais de justice pour les avertir qu’une urgence familiale s’était présentée. La juge s’était gentiment retenue de me sanctionner pour outrage à la Cour avant de m’assurer que j’avais utilisé ma seule et unique carte « sortez de prison sans payer ». Je fus très polie et professionnelle – ne rigolez pas – et planifiai l’exorcisme pour le milieu d’après-midi.

Mes parents ne furent pas si faciles à calmer. Ils m’en voulaient de leur avoir enlevé Andy : ils espéraient sûrement pouvoir lui faire subir un lavage de cerveau dans la perspective qu’il redevienne un hôte, s’ils arrivaient à passer des moments agréables avec lui. Ma mère me demanda si elle pouvait lui parler, mais Andy me fit comprendre en secouant la tête qu’il ne le souhaitait pas. Je déclarai à ma mère qu’il dormait.

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Lugh semblait plongé dans ses pensées mais, bien sûr, il ne laissa pas la discussion mourir de sa mort naturelle.

— Je ne sais pas si je serais en mesure de te l’expliquer d’une façon que tu puisses comprendre, dit-il. Peut-être faudrait-il que tu sois capable de voir de manière aussi intime dans l’esprit de quelqu’un d’autre, comme j’en suis capable. Mais tu peux me croire, ce qui se passe avec ta mémoire n’est pas normal, et cela n’est pas simplement lié aux drogues qu’on t’a administrées. Tu as été droguée quand Raphael t’a piégée pour que tu m’invoques. Je peux sentir… un vide, par manque de terme plus précis, dans ta mémoire, là où elle a été endommagée par la drogue. Cette période que tu as passée à l’hôpital n’est pas vide, elle est murée. Il y a une différence. (Il passa la langue sur ses lèvres comme s’il était nerveux.) Il t’est arrivé quelque chose dans cet hôpital. Quelque chose que ton subconscient veut à tout prix oublier.

Je frissonnai.

— Si mon subconscient veut tellement l’oublier, alors il doit y avoir une fichue bonne raison.

— En effet, admit Lugh. Et le fait que ce qui a pu t’arriver ait eu comme décor le Cercle de guérison, un hôpital dirigé par des démons, me rend extrêmement curieux.

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J’avais passé plus d’une semaine au Cercle de guérison, la plupart du temps sous respiration artificielle, à lutter pour rester en vie. Mes parents m’avaient raconté que j’étais restée longtemps inconsciente et que lorsque je reprenais mes esprits, je souffrais d’hallucinations. Les médecins avaient conclu que c’était une piqûre de moustique qui était à l’origine de mon état. Incroyable tous les ennuis que peut provoquer un insecte aussi minuscule.

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