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Dans les Carpates, voici ce que l’on dit à propos des loups-garous : il y a toujours un arbre entre vous et lui, mais jamais entre lui et vous.
Afficher en entier"Certains méprisent l’opéra parce que c'est irréaliste. Dames licencieuses et bien en chair, méchants aux manières exagérées, armes dissimulées, fracas, suicides, vols, trahisons, explosions, coupes empoisonnées et baisser de rideau sur un amas de cadavres. Ajoutez quelques tigres et vous avez ma vie"
Afficher en entier"Aucun crime n'est à négliger" n'a jamais été précisément la devise de Moriarty, mais notre génie du crime daignait s'occuper des infractions mineures si elles représentaient un défi inhabituel. En résumé, si une confiserie était réputée inviolable, il consacrerait autant d'énergie à fomenter un plan pour voler un paquet de boules à sucer qu'il l'aurait fait pour subtiliser les joyaux de la Couronne conservés à la Tour de Londres.
Afficher en entierDeux loups rouges, plus gros que leurs camarades massacrés, descendirent l’escalier pour se ruer sur le maître de Trantridge. Leurs yeux brillaient, noirs comme la nuit.
Afficher en entierDe la poche de son manteau, Stoke sortit un objet enveloppé dans un foulard rouge. Il le passa à Moriarty, qui le déplia.
- C’est votre domaine, je crois, Moran, déclara-t-il en me lançant l’objet.
J’en avais déjà vu de semblables. Il s’agissait d’une empreinte de patte moulée dans du plâtre, ou du moins d’un creux dans le sol fait avec quelque chose qui ressemblait à la patte d’un gros animal. D’après sa forme, il s’agissait d’un chien ou d’un loup, mais sa taille suggérait qu’il était aussi gros qu’un tigre ou un rhinocéros.
Afficher en entierStoke nous brossa le décor, qu’il tenait de Jack-à-l’OEil-fainéant, qui lui-même rapportait les propos de Tringham destinés aux poivrots, que le pasteur, à son tour, avait entendus de la bouche de vieilles bonnes femmes du Wessex.
À la fin de ce téléphone arabe, nous avons obtenu : un chien rouge, une grande bête, un bâtard, un prétendu fantôme, une gorge déchiquetée. Tout cela était bien sinistre et contribuait à l’effet théâtral que Stoke affectionnait tant, mais cela ne nous renseignait guère. Moriarty m’envoya faire un tour au British Museum pour enquêter sur notre proie potentielle. La meilleure source sur sir Païen d’Urberville est l’Historia Ecclesiastica d’Orderic Vital. Le Book of Were-Wolves (Livre des loups-garous) du révérend Sabine Baring-Gould, lui, contient un chapitre sur Chien Rouge.
Voici donc la terrible histoire de la « Malédiction des d’Urberville », à lire à minuit, à la lueur d’une chandelle. Attendez-vous à voir vos cheveux blanchir et à souiller votre culotte.
Afficher en entierA Hyderabad, une traînée me perfora les lombaires d'un cop de dague. A Nijni Novgorod, l'Okhrana me tira dans le genou. Mais surtout, je venais de me faire entailler la poitrine par une vieille tigresse, aussi dangereuse que rusée, que les sauvages des collines avaient baptisée "la minette de Kali".
Pourtant, rien de tout cela ne me prépara à Moriarty.
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