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Morphine



Description ajoutée par x-Key 2013-05-17T20:23:51+02:00

Résumé

« Le 17 janvier. Tempête, pas de consultation. Ai lu pendant mes heures d'abstinence un manuel de psychiatrie, il m'a produit une impression terrifiante. Je suis fichu, plus d'espoir. J'ai peur du moindre bruit, je hais tout le monde quand je suis en phase d'abstinence. Les gens me font peur. En phase d'euphorie, je les aime tous, mais je préfère la solitude. »

Le journal halluciné d'une descente aux enfers, dans les affres du manque, aux limites de la folie, par l'auteur du Maître et Marguerite.

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Classement en biblio - 71 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Paraffine 2023-03-16T22:36:05+01:00

Ô l’imposante machine qu’un grand hôpital au fonctionnement bien rodé, comme baignant dans l’huile ! Tel un nouveau boulon à son emplacement fixé d’avance, je m’insérai moi aussi dans ce mécanisme en prenant le service de pédiatrie. Et la diphtérie et la scarlatine m’engloutirent et me prirent mes journées.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par AnnaT 2023-07-16T23:44:51+02:00
Bronze

L'intérêt est découvrir les classiques russes. La lecture facile et fluide

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Commentaire ajouté par LilaJune 2023-04-23T22:13:57+02:00
Argent

Je l'ai lu presque d'une traite, hyper addictif, très facile à lire. Court mais efficace.

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Commentaire ajouté par corinne18 2021-04-01T20:27:04+02:00
Or

Peut-être qu'en fin de compte Mikhaïl Boulgakov est mort de dégoût… Usé par les tracasseries du pouvoir en place tout au long de son existence d'écrivain, meurtri par la censure exercée sur ses écrits, blessé par la non reconnaissance de son pays, lui qui depuis est proclamé comme l'un des grands écrivains russes… Peut-être avait-il vis-à-vis de lui-même une amertume d'avoir, parfois, cédé et s'être auto-censuré. Quoi de plus douloureux dans le processus artistique. Plier, tellement parfois qu'on se demande si on pourra se tenir à nouveau droit. Boulgakov orphelin de sa patrie d'origine, l'Ukraine, nostalgique de sa ville aimée Kiev, traîne une mélancolie sourde. Sous sa plume alerte, acerbe, sarcastique pointe une douleur sensible à l'air et aux humains de son temps. Lui qui jeta son métier de médecin aux orties pour écrire, disséqua ses compatriotes, le pouvoir en place avec dextérité. Dans ce petit opuscule , un journal tenu par le docteur Poliakov , celui-ci raconte sa dépendance de plus en plus mortifère à la morphine. Addiction que Boulgakov lui-même aura pendant un certain temps. En quelques lignes, il narre les conditions d'un médecin de campagne perdu dans les plaines ukrainiennes, les combats opposants les nationalistes ukrainiens et les bolcheviks ; ces affrontements, cette descente aux enfers dans la guerre est sa propre abîme de morphinomane. Ce petit journal sec et tendu est une défaite. L'impuissance d'un homme face à la violence, face à la chimère qu'exerce sur lui la morphine. Illusion de se perdre dans des contrées plus propices, de s'éloigner d'un monde cruel, de se détacher du monde des hommes et ne plus se sentir le complice muet de leur folie. S'évanouir dans la neige, devenir transparent, invisible, indicible. La Révolution est en marche et Boulgakov songe à fuir ; éreinté par ce qu'il voit, les exactions des troupes nationalistes, les pogroms, un monde qui s'affronte et s'effondre. Mikhaïl Boulgakov toute sa vie d'écrivain métamorphosera la réalité de son pays en écrits satiriques, fantasques, noirs, diaboliques, intimistes, profondément humains et souvent désenchantés. Sous cette mystification, la réalité abrupte est toujours en embuscade. Une drogue et un sevrage impossible.

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Commentaire ajouté par corinne18 2020-12-18T19:17:53+01:00
Or

Peut-être qu'en fin de compte Mikhaïl Boulgakov est mort de dégoût… Usé par les tracasseries du pouvoir en place tout au long de son existence d'écrivain, meurtri par la censure exercée sur ses écrits, blessé par la non reconnaissance de son pays, lui qui depuis est proclamé comme l'un des grands écrivains russes… Peut-être avait-il vis-à-vis de lui-même une amertume d'avoir, parfois, cédé et s'être auto-censuré. Quoi de plus douloureux dans le processus artistique. Plier, tellement parfois qu'on se demande si on pourra se tenir à nouveau droit. Boulgakov orphelin de sa patrie d'origine, l'Ukraine, nostalgique de sa ville aimée Kiev, traîne une mélancolie sourde. Sous sa plume alerte, acerbe, sarcastique pointe une douleur sensible à l'air et aux humains de son temps. Lui qui jeta son métier de médecin aux orties pour écrire, disséqua ses compatriotes, le pouvoir en place avec dextérité. Dans ce petit opuscule , un journal tenu par le docteur Poliakov , celui-ci raconte sa dépendance de plus en plus mortifère à la morphine. Addiction que Boulgakov lui-même aura pendant un certain temps. En quelques lignes, il narre les conditions d'un médecin de campagne perdu dans les plaines ukrainiennes, les combats opposants les nationalistes ukrainiens et les bolcheviks ; ces affrontements, cette descente aux enfers dans la guerre est sa propre abîme de morphinomane. Ce petit journal sec et tendu est une défaite. L'impuissance d'un homme face à la violence, face à la chimère qu'exerce sur lui la morphine. Illusion de se perdre dans des contrées plus propices, de s'éloigner d'un monde cruel, de se détacher du monde des hommes et ne plus se sentir le complice muet de leur folie. S'évanouir dans la neige, devenir transparent, invisible, indicible. La Révolution est en marche et Boulgakov songe à fuir ; éreinté par ce qu'il voit, les exactions des troupes nationalistes, les pogroms, un monde qui s'affronte et s'effondre. Mikhaïl Boulgakov toute sa vie d'écrivain métamorphosera la réalité de son pays en écrits satiriques, fantasques, noirs, diaboliques, intimistes, profondément humains et souvent désenchantés. Sous cette mystification, la réalité abrupte est toujours en embuscade. Une drogue et un sevrage impossible.

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Commentaire ajouté par Mataii 2018-07-19T21:06:09+02:00
Bronze

Une nouvelle assez courte et réaliste, écrite par un médecin, qui nous frappe de plein fouet, avec un personnage dépendant à la morphine qui petit à petit descend en enfer. On suit son addiction à travers son journal, ses dérives, ses changements physiques et mentaux, et ce que doivent endurer ses proches.

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Commentaire ajouté par Nausicaa_Npa 2018-05-25T14:52:09+02:00
Argent

Je ne suis pas une grande fan du genre nouvelle mais celle ci m'a vraiment beaucoup plus ! Peut-être parce que c'est de la littérature russe, peut-être parce que le sujet m'intéresse... On suit la descente aux "enfers" d'une personne morphinomane. C'est un récit intéressant pour comprendre son cheminement mental face aux réactions de ceux qui le côtoient.

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Commentaire ajouté par Maks 2018-01-04T21:50:25+01:00
Argent

Une lecture certe courte, car c'est une nouvelle de moins de cent pages mais qui n'est pas moins intéressante sur la médecine du début du XXÈME siècle, à une période où les maladies mentales et addictions étaient peu connues ou du moins peu étudiées par manque de compréhension, d'intérêts ou de moyens (tout du moins dans le roman, donc en Russie).

L'écriture est attrayante même sur un sujet si sensiblement difficile, la traduction moderne y est sûrement pour quelque chose mais je n'avais pas l'impression de lire un texte écrit il y a 100 ans.

L'histoire à proprement parler est intéressante et vous mène du début à la fin sans interruption !

À lire.

Voir la chronique sur mon blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2018/01/morphine-mikhail-boulgakov.html

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Commentaire ajouté par Serafima 2017-10-17T23:07:21+02:00
Bronze

Aussi courte que percutant, ce petit livre se révèle très instructif sur les dérives dues à la drogue.

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Commentaire ajouté par pix_elle 2017-07-24T19:06:40+02:00
Argent

Par cette nouvelle sous forme de journal, nous suivrons la descente aux enfers que subit Poliakov, le manque, l'euphorie, la sensation de folie.. une lecture rapide mais suffisante pour le lecteur.

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Commentaire ajouté par bloodymarie 2015-08-02T16:36:01+02:00
Argent

Une petite nouvelle très courte, mais extrêmement riche . Tout y est sur la descente aux enfers du morphinomane : l'impression de soulagement d'abord, puis l'exaltation , la surenchère aux doses de plus en plus importantes , la dépendance, l'association/ compensation avec d'autres substance génératrices de dépendance, le déni, l'isolement social, la paranoia , puis la dépression de plus en plus profonde. J'ai aimé la construction de la nouvelle sous forme de journal, aimé les allusions à la censure Spoiler(cliquez pour révéler)les pages déchirées du journal. La seule raison pour laquelle je ne le classe pas plus " haut " que liste d'argent , est justement la rapidité avec laquelle on en a fini avec cet ouvrage extrêmement dense , sur lequel je me serais bien attardée davantage.

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Date de sortie

Morphine

  • France : 1999-01-07 - Poche (Français)

Activité récente

RamCam l'ajoute dans sa biblio or
2022-07-27T12:34:57+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 71
Commentaires 14
extraits 10
Evaluations 25
Note globale 7.71 / 10

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