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Extrait ajouté par cyriellew 2012-08-16T11:13:24+02:00

Il plonge son regard dans le sien.

– On va jouer, mon cœur.

Elle déglutit. Il n’a plus rien du séduisant humain, mais bien le regard d’un affreux prédateur.

Il sourit diaboliquement, dévoilant ainsi ses canines pointues, engendrant un cri d’effroi de la part de la blonde face à lui. Délicieux.

Un vampire ?

Délila croit rêver. C’est impossible. Et pourtant… Serait-ce lui le responsable des attaques sur les deux femmes ? Oh mon Dieu… tout s’éclaire pour elle. Elle se met à courir aussi vite que possible, maudissant les talons qu’elle porte. Hors d’haleine, elle cavale comme si sa vie en dépendait… euh, minute… sa vie en dépend !

Il fait nuit et elle a l’impression d’être isolée du monde et de tourner en rond. Elle n’arrive plus à réfléchir, sa seule envie : fuir cet être surnaturel.

Oh bien sûr, elle a, comme tout le monde, lu des histoires de vampires et vu des films. Mais là, ce n’est plus la fiction, c’est la réalité. Et elle est face à un vampire. N’est-elle pas en train de rêver ? Malheureusement non.

Pourtant, elle a cette horrible impression de déjà-vu.

Deux mètres plus loin, elle se heurte à quelque chose de dur et de froid :

lui. Elle veut pivoter, mais il saisit son bras férocement. Elle déglutit difficilement, sentant sa dernière heure arriver.

– Ça n’a rien d’amusant ! peste Sulli. Je veux que tu cries. Bon sang, montre-moi que tu es terrifiée !

– Mais je le suis, bafouille-t-elle.

Il lui sourit sadiquement, en révélant ses crocs aiguisés.

– Oui, soupire-t-il en respirant sa peur. Je te sens.

Il fait mine de desserrer la prise et elle en profite pour retirer son bras et galoper à toute allure vers nulle part. Les rues qu’elle empreinte sontfaiblement éclairées, et il n’y a pas la moindre maison ou un quelconque signe de vie. Ils sont dans un quartier professionnel, il n’y a que des bureaux… c’est bien sa veine !

Sulli s’amuse avec la blonde comme si elle n’était pas un être vivant, comme si elle n’avait pas d’âme. Il la fait courir si vite qu’elle en perd ses chaussures. Il est obligé de les ramasser parce qu’il ne doit laisser aucune trace derrière lui.

Que c’est exaltant ! Il sent sa peur… douce odeur pour un vampire. Il aimerait pouvoir goûter son sang, il l’imagine délicieux. Il peut entendre son cœur affolé quand il est près d’elle. Il se nourrit de tout ce qu’elle ressent lors de cette traque. C’est une candidate idéale, en fait. D’ailleurs, il pense de nouveau à la marquer. Il ne veut pas qu’elle lui échappe.

En entrant dans le Stéréo-nightclub, un peu plus tôt, pour rejoindre

Délila, Sulli a perçu la présence de deux de ses congénères mâles. Ils semblaient regarder sa proie – ou son jouet, n’ayons pas peur des mots –, ce qui est quelque chose d’inconcevable pour le ténébreux vampire. Il a réalisé que ces deux mâles pourraient la lui dérober, ce qu’il refuse de laisser faire, alors il va la marquer. Elle est à lui. Et lui seul lui ôtera la vie.

Il bondit juste devant elle, l’obligeant ainsi à se heurter à lui. D’une main, il lui maintient les bras et de l’autre, il l’oblige à le regarder.

– N’aie pas peur, Délila. Oublie tout ce qui vient de se passer. Je t’ai retrouvée au Stéréo-nightclub et nous sommes allés nous promener dans

Montréal. Maintenant, il est temps de rentrer.

Délia porte sa main à son crâne quand Sullivan la lâche.

– Vous allez bien ?

Il fait mine de s’intéresser à elle, allant même jusqu’à poser sa main froide sur son épaule.

– C’est juste…

Elle ne finit pas sa phrase parce qu’elle ignore quoi dire, étant incapable de se souvenir pourquoi elle a porté sa main à sa tête.

– … ça va. Vous avez froid, Sullivan, constate-t-elle. On devrait se mettre au chaud.

– Ne vous inquiétez pas pour moi, on m’a toujours dit que j’avais le sang froid. Mais j’accepte volontiers de vous conduire où vous le voulez.

Délila réfléchit un instant. Ils viennent de faire une longue balade enparlant des rénovations du château, d’ailleurs celle-ci l’a épuisée. Elle se sent essoufflée, et bien que cela l’étonne, elle ne se pose pas plus de questions que ça, désirant payer un verre à Sulli, mais pas dans n’importe quel club du centre-ville. Non, elle veut l’inviter chez elle. Depuis qu’elle le connaît, elle n’arrive pas à le sortir de son esprit, il serait temps d’essayer d’aller plus loin. Au moins, elle saura ce qu’il pense, et s’il n’a pas les mêmes envies qu’elle alors elle arrêtera de se torturer en pensant à

lui, l’homme inaccessible.

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Extrait ajouté par cyriellew 2012-08-16T11:13:11+02:00

– Alors, raconte, s’empresse de demander Josephte.

La rousse pose sa main sur son avant-bras en souriant à l’humaine blonde qui vient de détourner les yeux.

– Qu’est-ce que tu faisais avec cette petite blonde ?

– Pitié, ne parle pas de dîner ! peste déjà Rosalie.

– Eh bien, si. Mais pour beaucoup plus tard, répond Sulli. Je suis ton conseil et je vais m’amuser un peu.

– Avec elle ? Mais tu as une sainte horreur des blondes ! Tu supporteras de la regarder ? s’étonne-t-elle.

Il le pensait quand il a décidé de jouer, mais maintenant, il doute.

Comment fera-t-il pour la séduire ? Oh, il connaît toutes les astuces pour faire se pâmer une femme à ses pieds, mais arrivera-t-il à les utiliser sur une blonde ?

– Elle représente un défi, reconnaît-il.

Il se frotte le menton comme s’il réfléchissait en observant la jeune femme qui regarde dans la direction opposée. Délila Nagar. S’il veut la séduire, il a mal commencé, il en est conscient. Il était allé l’accoster pour entamer une discussion, lui demander officiellement son prénom, et peut-

être parler de son article qu’il a lu dans le Journal. Mais en aucun cas, il n’avait décidé de lui faire une remarque impolie sur sa façon de le regarder.

– Je vous déclare officiellement qu’elle est à moi. Ne vous avisez pas de la toucher.

– Tu penses vraiment que nous sommes les seuls en ville ? questionne

Bastian.

– Sans doute que non. On le saura quand le mot aura été prononcé.

Il est évident que si des vampires vivent en paix avec les humains dans cette grande ville, ils ne vont pas apprécier que Sulli et ses comparsesviennent troubler cette plénitude.

– Surveille bien ta proie ! s’amuse Jose en pointant son doigt sur la blonde en pleine discussion avec un homme.

Sulli réalise qu’elle a raison. Il a choisi cette petite gourde pour jouer, mais ignore tout d’elle. Il devrait se renseigner pour commencer. Non que le fait qu’elle puisse avoir un mari ou des enfants changerait quoi que ce soit. Il veut juste savoir avec qui il s’amuse. Et le jeu n’en sera que meilleur si la femelle est prête à se damner pour lui.

Bon. À l’attaque !

Il se lève en poussant le verre de Whisky qui lui est destiné au milieu de la table.

– Je l’offre à qui le veut. Moi, je vais m’assurer qu’on ne me vole pas mon jouet.

Personne ne se bat pour récupérer son verre, le leur est déjà

suffisamment plein. D’ailleurs, aucun ne pense le boire.

Sulli se dirige de nouveau à la table de son nouveau divertissement, se retenant de rire en voyant la jeune femme en grande conversation avec un dragueur invétéré.

– Je ne peux pas te laisser deux minutes toute seule ! s’écrie-t-il en frappant du poing sur la table.

Délila le regarde avec ahurissement, alors que l’homme se fait tout petit et quitte la table sans demander son reste.

Dans les yeux de Sulli brille la rage, il en est conscient. Il a dû faire appel à l’un de ses douloureux souvenirs pour réussir à jouer cette petite scène de jalousie. Celui où cette satanée Lilith se tenait en galante compagnie dans le patio de la villa de son père – Vlad Tepes. Lilith n’est autre que la fille de son sauveur et mentor. Vlad est comme un père pour lui, il lui a tout appris après l’avoir transformé.

Il chasse ses lointains souvenirs. Seul le présent compte.

– Dites-moi que cet homme vous importunait, supplie Sulli en recouvrant un regard presque normal.

– En effet, confirme-t-elle en bafouillant.

– Je m’appelle Sullivan. Nous n’avons pas démarré du bon pied, je crois. J’ai lu votre article, mademoiselle Nagar… Délila. Acceptez-vous de m’accorder quelques minutes ?Une fois la stupeur passée, Délila essaye de comprendre l’attitude de cet homme sans jamais y parvenir. Alors elle lui désigne la chaise délaissée par le dragueur.

Sullivan s’y assied instantanément.

– Je suis terriblement maladroit avec les femmes, je vous prie de bien vouloir m’en excuser.

– Effectivement… vous ne faites pas dans la dentelle.

Elle croise les bras sur sa poitrine pour feindre l’indignation ou l’énervement, sans doute, mais elle ne trompe pas Sullivan qui sait qu’elle ne ressent rien de tout cela. Il perçoit l’accélération des battements de son cœur… Il n’en était pas sûr avant, mais maintenant si : il trouble cette délicieuse demoiselle.

Exaltant !

– Comment puis-je me faire pardonner cette intrusion ?

Elle ne répond rien, mais semble y réfléchir.

Lui a envie de sortir d’ici, de se retrouver seul dans le noir avec elle, de lui dévoiler ses canines aiguisées, de la poursuivre en sentant sa peur…

finissant sa traque par l’hypnose pour qu’elle oublie. En voilà un programme intéressant. Il va pouvoir se divertir avec elle sans la moindre conséquence puisqu’il sera capable d’effacer sa mémoire quand il le souhaitera.

– Accepteriez-vous de faire une balade à mon bras ?

Elle le regarde, décontenancée, décidément, cet homme est plus que surprenant.

– Là ? En pleine nuit ?

– La nuit vous effraie ?

– Non.

Menteuse !

– Alors acceptez de me suivre, Délila.

Il se lève et il lui tend sa main. Il perçoit son hésitation, mais décide de ne pas recourir à l’hypnose pour qu’elle le suive.

Elle viendra, il en est certain.

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Extrait ajouté par cyriellew 2012-08-16T11:13:36+02:00

Bien que Délila le rende complètement fou avec ses mensonges sur le vampire qui l’a marquée, Antoine ne laisse rien paraître. Son équipe est sur les lieux depuis deux jours déjà et rien ne s’est produit, il pensait bêtement que la créature viendrait à sa proie. Quelque chose ne semble pas logique et il soupçonne Délila d’avoir parlé de lui à son maître. Toutefois, il n’a aucune preuve. Il ne comprend pas la distance que met l’immortel avec celle qui est sienne, son désintéressement d’elle, même. Dans un pareil cas, un vampire tue sa proie et passe à la suivante. Antoine suppose que, cette fois, la créature est passée à la suivante sans supprimer l’actuelle.

Durant les deux dernières nuits, d’autres meurtres ont eu lieu à Montréal et pas l’ombre d’un doute sur leurs auteurs : des vampires. Oui, ils sont plusieurs, il en a la certitude. Un seul vampire n’aurait pas pu faire autant de victimes à lui seul. La situation devient urgente et Délila affirme toujours qu’elle ne sait pas où trouver celui qu’elle prétend se nommer

Chad.

Antoine voulait se montrer patient et gagner la confiance de la jeune femme, mais il pressent qu’il perd son temps… il n’arrivera à rien avec elle !

Mais que se passera-t-il s’il utilise la manière forte ? Verra-t-il le vampire surgir pour la protéger ? Il aimerait y croire et ainsi il n’aurait qu’à lui tendre un piège, en supposant que la créature se montre seule.

Toutefois, il reste la possibilité qu’il fasse fausse route, que quelque chose lui échappe. Délila pourrait le craindre, être sous le joug d’une menace et le protéger corps et âme. Il aimerait que ce soit la vérité, ainsi il ne verrait plus à travers elle une midinette éprise d’un suceur de sang.

C’est impossible ! La théorie n’est pas plausible, Délila est amoureuse du vampire et en est parfaitement consciente.

Il va devoir revoir ses méthodes.

– François, je crois qu’il est temps de faire parler la journaliste.– Tu as une idée sur la façon de procéder ?

– Il me faut une raison pour l’hypnotiser à nouveau et je lui demanderai de me raconter ce qu’elle voit.

– C’est trop dangereux, tu as eu recours à cette pratique à deux reprises sur elle, et Dieu seul sait combien de fois le vampire s’y est amusé !

François a raison et Antoine le sait parfaitement, mais c’est la seule solution dont il dispose, ça et l’envoyer se faire introduire des électrodes dans la tête pour trouver l’information qu’il cherche. Il ne veut pas encore recourir à cette extrémité, car il ignore les raisons qui la poussent à lui mentir ainsi.

– De toute évidence, le vampire ne s’amuse plus avec elle.

– Tu crois qu’elle l’aurait mis en garde ?

– Ça ne me semble pas impossible.

– Plutôt que l’hypnose, essaie le Whisky.

Antoine le regarde, dubitatif, alors François lui explique clairement le fond de sa pensée.

– Soûle-la et tires-en ce que tu peux !

Le jeune homme n’aime pas tellement cette alternative. Il n’est pas de ceux qui profitent des femmes enivrées, mais c’est vrai que la suggestion de son collègue semble moins invasive que les électrodes.

– Qu’est-ce que tu en penses, Yvan ?

Le grand brun resté silencieux jusqu’ici n’est pas de cet avis, si ça ne tenait qu’à lui Délila Nagar serait entre les mains du gouvernement actuellement.

– Cette gonzesse de malheur protège un vampire, alors pas d’états d’âme !

– On ignore ses raisons, argue Antoine.

– Eh bien, je te suggère de lui poser directement la question, rétorquet-il quand il entend la porte de l’appartement s’ouvrir.

Délila rentre de sa longue journée de travail, éreintée et agacée de découvrir que les trois chasseurs de vampires sont toujours à investir son espace vital.

– Vous avez passé une bonne journée ? s’enquiert Antoine.– Oui.

– À rédiger des articles sur les femmes saignées la nuit dernière ! peste

Yvan.

La journaliste ne relève pas. Depuis qu’elle a rencontré ce type, elle ne l’aime pas et elle trouve qu’il le lui rend bien. Ce n’est qu’un antipathique perdu dans son monde de chasse nocturne.

– Ce phénomène se déroule depuis des siècles, vous savez, explique-til sans se départir de son air supérieur. Il porte même un nom.

Elle aimerait lui cracher au visage qu’elle se fiche éperdument de ses histoires à dormir debout, mais son côté journaliste réveille sa curiosité et elle veut savoir.

– Cela s’appelle : morsures nocturnes.

– Vous pourriez peut-être développer, suggère-t-elle en s’imaginant déjà en tirer un article accrocheur.

– Antoine s’en chargera, réplique-t-il en désignant son ami du menton, je vais faire une ronde avec François.

À peine deux minutes plus tard, Délila se retrouve seule avec le grand blond, suspendue à ses lèvres en attente de la réponse.

– Je vous raconte tout ce que vous voulez savoir contre une bonne bouteille de vin.

Il décide d’essayer la méthode de François avant de songer à quelque chose de plus radical.

– D’accord. Sortez les verres.

Ils se retrouvent sur le divan, un verre de vin rouge en main. Antoine commence à raconter ce qu’il sait sur le phénomène des morsures nocturnes.

Apparemment cela remonte à la nuit des temps… à Dracula, le premier vampire.

Le chasseur prend le temps de raconter l’histoire de Vlad Tepes à la journaliste qui ne l’interrompt pas une seconde et l’écoute avec attention.

Il boit peu alors qu’elle, pendue à ses mots, vide un verre après l’autre.

Quand il en a terminé avec les tueries de Vlad Tepes, il poursuit avec celle de sa fille : Lilith. Puis de son protégé : Sulli.

Délila se raidit à l’évocation de ce nom, elle ignorait que le vampireavait fait partie de la vie de Lilith et de son père. Bien sûr, le chasseur ignore tout de l’histoire d’amour ayant réuni les deux amants et Délila n’en saura donc pas davantage.

Antoine lui parle ensuite des femmes vidées de leur sang dans d’innombrables villes à cause de bande de vampires assoiffés, sans cœur ni mœurs.

– Ce phénomène de morsures nocturnes est courant et nous voulons qu’il cesse.

Morsures nocturnes, voilà le terme qui désigne les macabres assassinats dont les vampires sont responsables.

– Ceux qui sévissent actuellement à Montréal ne resteront pas

éternellement ici. Généralement le phénomène dure un mois au maximum, moins si les créatures sentent qu’elles vont être démasquées.

– J’ai pourtant été marquée par l’un d’eux…

– Il vous tuera avant de se diriger vers d’autres contrées où, avec ses acolytes, il massacrera de nouvelles femmes.

Horrible perspective ! Elle a pourtant un accord avec lui. Se pourrait-il qu’il n’en tienne pas compte ? Qu’il n’ait aucune parole ? C’est ce qu’elle craint. Et puis, toutes ses vies gâchées… Ne devrait-elle pas parler afin de l’empêcher – lui et les autres – de nuire à nouveau ? Elle peut arrêter ces massacres, elle en a les moyens. Elle sait où trouver les vampires, il suffirait de s’y aventurer en pleine journée et d’ouvrir les rideaux.

Délila inspire longuement avant de vider son verre des dernières gorgées comme elle réfléchit. N’est-il pas temps de dire la vérité ?

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