Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 689
Membres
1 013 398

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Sashenka 2018-06-27T14:43:45+02:00

« Happy :Sometimes I sit im my appartment – all alone. And I think of the rent I’m paying. And it’s crazy. But then, it’s what I always wanted. My own appartment, a car, and plenty of women. And still, goddammit, I’m lonely. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-01T16:08:32+02:00

CHARLEY : Qui sait de quoi un homme est fait Biff, surtout un commis voyageur ?... Essaie d'en peser un pour voir ! Plus léger que l'air, il te filera entre les doigts, il plane bien haut dans les nuages, chevauchant sa valise d'échantillons, avec son sourire comme une armure et ses chaussures trop bien cirées comme stratégie. Qu'une tache vienne salir son chapeau, et le voilà qui dégringole, mais qu'un vieux client perdu lui rende son sourire et le voilà reparti vers les sommets. Non, il ne dicte pas de lois, il ne construit ni maisons ni ponts ni usines, il ne donne ni médecine ni remèdes, il parle, il parle, il parle, d'une ville à l'autre, il court apporter un bon mot et la promesse d'une saison heureuse et fructueuse. Ne cherche pas à savoir de quoi il est fait Biff, il est tissé dans cette soie impalpable dont sont tissés nos rêves, comme eux, il nous est totalement inutile et totalement indispensable ! N'essaie jamais Biff de demander des comptes à ce commis voyageur-là, remercie-le plutôt d'avoir déployé tant d'énergie pour vendre tant de vent et faire si peu de mal, remercie-le de son sourire, de son air toujours affairé, de son espoir toujours affiché, et surtout de ses rêves, laissés en gage gracieusement à chaque membre de son aimable clientèle...

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-03-31T23:20:55+02:00

BIFF : Cet après-midi, je me suis retrouvé dans cet escalier, ce stylo à la main, fuyant comme un perdu, et tout à coup, au centre de cet immeuble de bureaux, sur les marches de fer de cet escalier, j'ai vu, j'ai vu par une toute petite meurtrière, trouant le béton, le ciel, l'immensité bleue du ciel et je me suis senti tellement heureux, tellement soulagé ! Et puis je me suis souvenu de tout ce que j'aimais en ce monde : travailler de mes mains, manger du fromage en plein air, fumer allongé sur l'herbe au pied d'un arbre, alors, j'ai regardé ce stylo en plaqué or et je me suis demandé ce qu'il faisait dans ma main, pourquoi je courais ainsi, pour échapper à qui, à quoi, pourquoi tous ces efforts pour devenir autre chose que ce que je suis, pourquoi enfin je venais de passer toute une journée sur le paillasson de ce gros crétin abject, en attendant, en espérant qu'il daigne m'honorer d'un regard de ses yeux vides ! Pourquoi ? alors que tout ce que j'aime au monde m'attendait dehors, sous le ciel du bon Dieu ! C'est alors, papa, que la peur m'a quitté et que j'ai eu envie de vivre et de t'expliquer ça, simplement ça, tu comprends ?

WILLY : Parfaitement, c'est ta vie, gâche-la !

BIFF : Papa, comprends donc enfin, des types comme toi et moi, on en fait des soldes, pas du premier choix !

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T15:44:54+02:00

WILLY : C'est drôle hein, après toute cette vie passée à rouler en train, puis en voiture, à baratiner des clients, jour après jour, à noter des milliers de commandes, on finit quand même par valoir plus mort que vif, beaucoup plus !

[...]

Ben, il s'agit d'une affaire de vingt mille dollars, payés cash, dès réception du corps de la bête, tu vois le truc ?

BEN : Et s'ils refusent de payer ?

WILLY : Refuser, impossible ! J'ai trimé moi pour leur verser chaque échéance rubis sur l'ongle, et maintenant ils... Non non, impossible, la peau de la bête vaut vingt mille dollars net, c'est tout !

BEN : On te traitera de lâche William mon petit...

WILLY : Pourquoi ? Il s'agit d'une transaction commerciale Ben ! D'un côté je ne vaux plus un clou, zéro, bon, mais de l'autre, je rapporte encore vingt mille dollars à ma famille, où est le courage Ben, où est le courage ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T15:44:41+02:00

LINDA : Willy chéri, nous nous en tirons très bien ici !

BEN : Si " s'en tirer " suffit...

LINDA : Nous avons suffisamment pour être heureux, ici et maintenant, oui ! Willy, les gens ici t'apprécient et un jour... Son patron le vieux Frank Wagner lui a même dit que s'il continuait comme ça, il se pourrait qu'un jour il l'associe, n'est-ce pas, Willy ?

WILLY : Euh, oui, oui, c'est vrai Ben, je suis en train, dans cette compagnie, de, de, de construire quelque chose de...

BEN : Et que construis-tu ? Pose la main dessus, où est-ce ? Montre-moi ça du doigt ?

WILLY : Là Ben a raison Linda, c'est, c'est, c'est vague !

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T15:44:11+02:00

HOWARD : Inutile d'aller à Boston Willy !

WILLY : Mais mes clients m'y attendent Howard !

HOWARD : Ni à Boston ni ailleurs... Je ne veux plus que vous représentiez la Compagnie Wagner, j'hésitais à vous le dire depuis déjà un bon bout de temps, mais là...

WILLY : Howard, Howard, pardon mais vous êtes en train de me virer, là ?

HOWARD : Je pense sincèrement que vous avez besoin de vous reposer sérieusement, Willy, sérieusement !

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T15:44:00+02:00

WILLY : Quarante dollars, Howard, quarante dollars par semaine, pas un sou de plus et vous l'avez à vous des pieds à la tête, jusqu'à quatre-vingt-quatre ans !

HOWARD : Comment voulez-vous, mon vieux, faire jaillir du lait d'un bœuf ? Je n'ai pas la moindre place ! [...] Willy, des gens m'attendent !

[...]

WILLY : Ne me dites pas que des gens vous attendent, moi j'ai placé trente-quatre ans de ma vie dans le capital de cette société, et aujourd'hui Howard, après trente-quatre ans, je ne peux même pas faire face à l'échéance trimestrielle de mon assurance-vie ! On ne peut pas presser un homme comme un citron, un homme n'est pas un citron Howard, on ne peut pas en jeter la pelure après usage !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sashenka 2018-06-27T14:43:31+02:00

« Biff : I’ve always made a point of not wasting my life, and everytime I come back here I know that all I’ve done is to waste my life »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sashenka 2018-06-27T14:43:20+02:00

« Biff : I tell ya, Hap, I don’t know what the future is. I don’t know – what I’m supposed to want.

Happy : What do you mean ?

Biff : Well, I spent six or seven years after high school trying to work myself up. Shipping clerk, salesman, business of one kind or another. And it’s measly manner of existence. To get on that subway on the hot mornings of summer. To devote your whole life to keeping stock, or making phone calls, or selling or buying. To suffer fifty weeks of the year for the sake of two-weeks vacation, when all you really desire is to be outdoors, with your shirt off. Ans always to have to get ahead of the next fella. Ans still – that’s how you build a future. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sashenka 2018-06-27T08:56:11+02:00

Linda : He's finding himself, Willy.

Willy : Not finding yourself at the age of thirty-four is a disgrace !

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode