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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T22:00:22+02:00

Les mains de Lorrimer. Howarth chassa de son esprit les images trop parlantes, qui le torturaient. Jusqu’ici, il avait parfaitement supporté les amants de Domenica. Il n’avait même jamais été jaloux de son défunt mari. Il avait trouvé tout à fait normal qu’elle ait fini par se marier, comme elle aurait acheté, dans un moment d’ennui et par besoin de nouveauté, un manteau de fourrure ou quelque bijou. En fait, Charles Schofield lui avait été sympathique. Alors comment se faisait-il que la pensée de Lorrimer dans le lit de sa sœur lui eût dès le départ été intolérable ? Dans son lit proprement dit, il n’avait d’ailleurs jamais pu y être, en tout cas pas à Leamings. Une fois de plus, il se demanda dans quelles conditions ils se retrouvaient, comment Domenica s’y était prise pour avoir un nouvel amant sans que le Laboratoire l’apprenne, sans que tout le village soit au courant. Où et comment pouvaient-ils donc se rencontrer 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T22:00:10+02:00

Il avait eu tort de venir, bien sûr, il aurait dû comprendre que le rôle de voyeur était toujours ignoble. Et rien n’était plus démoralisant que de rester planté sans rien faire devant des hommes qui déployaient leur compétence professionnelle : Kerrison, l’expert en cadavres, qui semblait pratiquement renifler le corps ; les photographes, qui ne parlaient que d’angles et d’éclairage ; l’inspecteur Doyle, imprésario de la mort, enfin responsable d’un meurtre, laissant percer l’excitation d’un gosse qui vient de recevoir un nouveau jouet. Alors qu’il attendait l’arrivée de Kerrison, Doyle avait même carrément ri, d’un gros rire éclatant dans le vide. Et Lorrimer ?

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T22:00:03+02:00

Le jour était tout proche. Derrière lui, à l’est, le ciel commençait déjà à pâlir, et le terrain vague, qui était apparu tout à l’heure comme un néant d’obscurité, prenait lentement une forme et une identité. À l’ouest, il voyait s’allumer les premières fenêtres d’une rangée de maisons modestes, dont les façades se devinaient à peine sous la découpe sombre de leurs toits identiques et bien alignés. Le chemin cahoteux par lequel il était arrivé, et qui, dans la lumière des phares, avait cet aspect raboteux des paysages lunaires, retrouvait un aspect banal en même temps qu’une direction.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:56+02:00

Ça peut arriver. Des marques, il y en a toujours, mais elles sont plus ou moins importantes selon la position de l’agresseur et de la victime, la façon dont le cou a été saisi, le degré de pression. Je vais sûrement découvrir des contusions profondes, même si, superficiellement, on ne voit pas grand-chose. C’est ce qui arrive quand le meurtrier maintient sa pression jusqu’au moment de la mort ; les vaisseaux se sont vidés de leur sang et le cœur a cessé de battre avant que les mains ne se soient retirées. La mort est survenue par asphyxie, je ne doute pas d’en trouver les signes. Mais ce qui est intéressant, ici, c’est le spasme cadavérique. Comme vous le voyez, sa main est crispée sur la poignée de son sac. Les muscles sont absolument rigides, ce qui prouve que les doigts se sont refermés à l’instant de la mort.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:48+02:00

Il s’était étonné de trouver sur place le nouveau directeur du Laboratoire de Recherches légales, Maxim Howarth, jusqu’au moment où il se rappela l’avoir entendu dire qu’il s’occuperait du prochain meurtre. Sans doute attendait-on de lui un commentaire. Retirant la tête de l’intérieur de la voiture, il se retourna et dit 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:42+02:00

Sur le siège avant reposait le corps d’une jeune fille. Ses genoux étaient pudiquement serrés, ses yeux vitreux, à peine ouverts, avaient quelque chose de rusé, et sa bouche, qui ne portait pas trace de rouge à lèvres, était figée dans un sourire que prolongeaient deux filets de sang. Le visage, au regard vide de clown, avait sans doute été joli, et gardait une fragilité enfantine. Le manteau, certainement trop léger pour une nuit de début novembre, était remonté jusqu’à la taille. Les jambes, gainées de bas, étaient entièrement découvertes, laissant voir jusqu’au porte-jarretelles, dont les agrafes mordaient dans la chair blanche et grassouillette des cuisses

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:35+02:00

La voiture, une Mini Morris verte, avait basculé par-dessus le rebord d’une petite dépression et atterri comme un gros insecte quelques mètres plus bas sur un plateau herbeux. Elle devait être là depuis des années, livrée au pillage, jouet clandestin pour les enfants du coin, refuge inespéré pour les vagabonds comme cet alcoolique septuagénaire qui avait découvert le corps. Les roues avant manquaient ;

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:27+02:00

Et puis elle se souvint. Elle avait quelque chose à faire. Elle glissa la main dans la poche de sa robe de chambre et en retira précautionneusement la figurine en pâte à modeler représentant le docteur Lorrimer. Elle l’approcha de la bougie, et, constatant qu’elle était intacte, elle ôta les peluches qui s’y étaient fixées, redressa les membres légèrement déformés, remit en place quelques-uns des fils noirs figurant les cheveux. La blouse blanche, confectionnée avec un vieux mouchoir, était particulièrement réussie, songea-t-elle. Dommage qu’elle n’ait pas disposé d’un mouchoir à lui, de cheveux à lui. La figurine représentait davantage que le Dr. Lorrimer, qui l’avait maltraitée, qui avait maltraité William, qui les avait pratiquement jetés hors du Laboratoire. Elle représentait le Laboratoire tout entier

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:20+02:00

« Toujours ton travail ! Ton sacré travail ! Là, tu es parfait. Mais tu n’as pas le courage d’être un vrai médecin. Il a suffi qu’un jour tu te trompes de diagnostic, et tu as laissé tomber. Les corps vivants, le sang qui coule, les nerfs qui sentent, c’était trop pour toi. Tu es juste bon à disséquer les morts, hein ? Là, tu te sens bien, tu te sens à la hauteur. Et puis on te respecte, on a besoin de toi, on t’appelle le jour, la nuit, la police te fait des courbettes. Qu’est-ce que ça peut faire que moi, je croupisse dans ce patelin avec tes enfants ? Tu ne me vois même plus. Je t’intéresserais bien plus si j’étais morte, si tu devais t’occuper de mon cadavre. Là, tu serais bien forcé de faire attention à moi. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-07-09T21:59:02+02:00

Et il la reconduirait dans sa chambre tout en la cajolant, tout en la rassurant, tout en faisant semblant de ne pas avoir peur, peur qu’elle se mette à appeler sa mère, que Miss Willard ne vienne, geignarde et culpabilisante, se plaignant qu’elle avait besoin de son sommeil, peur que tout finisse mal et qu’il doive se séparer de William. Elle savait bien qu’il adorait William, qu’il ne supporterait pas de le perdre. Et pour garder William, pour empêcher le tribunal d’en donner la garde à maman, il fallait qu’elle-même reste là pour s’occuper de lui

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