Extraits

Spoiler(cliquez pour révéler)ValentinOrion. J'aime la manière dont son o final fusionne avec le mien, on dirait qu'il me le transmet en même temps que son coeur. Je prendrai chacune de ses lettres, chacun de ses baisers, chacune de ses respirations avant que le temps soit venu de vivre sans lui.

"Je vais vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre, vivre.

Mais d'abord il doit mourir."

Je ne suis pas une nouvelle. Je suis désormais un roman. Mieux encore, un roman inachevé.

Mieux vaut qu'on se foute un peu de votre gueule plutôt qu'on vous pleure dans votre cercueil.

- Orion, P.148

Seriously, I'm happy you're alive. I'll save you as often as I can.

I write short stories because I am one.

I wish I was a novel.

Breaths away from midnight, I know my final chapter is close.

I look up at Valentino, wondering what life could've offered if I had more pages in me.

Ces derniers jours, il y a eu un nombre record de pillages de supermarchés ; les gens font des stocks : conserves, packs d’eau, papier toilette… Il y a aussi eu plein de fusillades, parce que les condamnations à perpétuité ne seront pas bien longues si la fin du monde arrive aussi vite que ce qu’on nous annonce. Mais rien ne sape autant le moral que tous ces gens qui se sont suicidés par crainte de l’avenir.

Toutes ces histoires m’ont mis hors de moi.

Comment les gens de Death-Cast pouvaient-ils avoir accès à ces infos et ne pas empêcher ces meurtres, ou intervenir pour éviter ces suicides ? Apparemment, ça n’a jamais été au programme. Death-Cast affirme n’avoir aucun moyen de connaître la cause d’un décès, tout ce qu’ils savent c’est quand ça va se produire pour pouvoir prévenir la personne que son « Jour Final » est arrivé afin de l’y préparer.

- Est-ce que tu crois aux ames soeurs ? Je lui demande. Ses yeux bleus rivés sur le fleuve remontent pour aller se perdre dans les gratte-ciel.

- Il me semble que oui. Je crois qu'il y a des gens qu'on est destinés à rencontrer, mais qu'ensuite c'est à nous de faire le travail. Et ce travail m'a toujours paru super intimidant, voire impossible

J'écris des histoires courtes parce que la mienne en est une.

Je prefererais que ce soit un roman.

A quelques battements de coeur de minuit, je sais que mon dernier chapitre est proche.

Je lève les yeux sur Valentino, me demandant ce que la vie aurait pu m'offrir si j'avais d'avantage de page en moi.

Orion. P.81

- Comment te sens tu ? me demande le Dr Emeterio.

Il y a toujours mille réponses à une question comme ça. J'opte pour la plus simple :

- Ça va.

(P.148)