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connaissez-vous la différence entre impliqué et commis d'office? Pensez oeufs au bacon. La poule est impliquée. Le cochon, commis d'office.
Martina Navratilova.
Afficher en entierJe me suis engagé à ne pas m'engager..
Afficher en entier"Duffy? Depuis combien de temps sommes-nous...sommes-nous ensemble?"
Je croyais connaître la réponse à cette question, mais je me creusai la tête, à la recherche d'informations complémentaires, flairant le piège. "Quatre merveilleuses années, avançais-je à tout hasard.
- Exactement", confirma-t-elle. L'emportant sur ma volonté, mon esprit se mit à dériver... je revoyais la scène où le Dr Spock se dirigeait vers la quincaillerie pour acheter du grillage, afin de construire un appareil de communication primitif à partir d'un poste de radio. "Quatre années, ça commence à compter, tu ne..."
Je l'interrompis, même si la manoeuvre était des plus risquées. C'est que je n'aimais pas du tout le tour que prenais la conversation. "ce n'est pas si long que ça. Si tu avais quatre ans, tu n'aurais même pas encore commencé l'école. Tu ne saurais ni lire ni écrire, tout juste lacer tes souliers, sans doute...
- Ne commence pas avec tes âneries, Duffy, d'accord?" Elle me foudroya du regard, exaspérée, puis se dégagea de mes genoux pour caler ses fesses sur l'accoudoir du canapé; les pieds (elle n'avais que ses bas) posés sur le coussin, à côté de moi. "Tu sais très bien où je veux en venir."
Je haussai les épaules en silence, me transformant en phrase interrogative de la tête aux pieds.
- Faut-il et mettre les points sur les i?
- Non... si... peut-être...
- Est-ce que tu m'aimes, Duffy?
- Quoi, c'est tout? demandai-je, incrédule.
S'il n'y a que ça, tu n'as pas la moindre inquiétude à avoir." Quel soulagement! Mel me demandait très souvent si je l'aimais. Je la soupçonnais parfois de ne pas se sentir tout à fait sûre de Nous, et j'étais toujours, heureux de lui prouver d'un mot qu'elle avait tort. j'attirai sa main à moi et murmurai dans le creux de son oreille : "Je t'aime, je t'aime, je t'aime."
Elle sourit, se pencha vers moi pour m'embrasser et murmura à son tour : "Alors, marions-nous."
Ma première réaction, lorsque ces mots fusèrent sous mon crâne, non sans engendrer toutes sortes de dommages cérébraux, fut de prendre la fuite.
Ma deuxième réaction (légèrement plus subtile) fut d'aller me cacher quelque part.
Ma troisième réaction (nettement moins subtile, il faut le reconnaître) fut de prendre la fuite pour]me cacher quelque part.
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