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Mrs Dalloway



Description ajoutée par anonyme 2009-08-08T16:21:51+02:00

Résumé

Tôt le matin, tard le soir, Clarissa Dalloway se surprend à écouter le clocher de Big Ben. Entre les deux carillons, une journée de printemps, une promenade dans la ville, le flux des états d'âme et le long monologue d'une conscience. Clarissa tente " de sauver cette partie de la vie, la seule précieuse, ce centre, ce ravissement, que les hommes laissent échapper, cette joie prodigieuse qui pourrait être nôtre ". Et pourtant résonne déjà dans ce livre, le plus transparent peut-être de l'oeuvre de Virginia Woolf, comme la fêlure de l'angoisse ou le vertige du suicide.

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Classement en biblio - 611 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Embe_lire 2018-04-25T22:18:45+02:00

Elle aurait de beaucoup préféré être de ces gens qui, comme Richard, faisaient les choses pour elles-mêmes; alors qu'elle, se disait-elle en attendant de traverser, la moitié du temps, elle ne faisait pas les choses tout simplement, pour elle-même; mais afin que les gens pensent ceci ou cela; et c'était complètement idiot car personne ne s'y laissait prendre une seconde.

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Commentaires les plus appréciés

Or

J'avais vu le film The Hours et j'avais été fascinée par ces destins croisés reliés entre leurs différents temps par un mince fil, celui d'un livre écrit, lu, vécu : Mrs Dalloway.

Je l'ai enfin lu alors qu'il m'avait été offert par mes grands-parents à Noël 1982. Je suis entrée dans la vie de Clarissa Dalloway qui se prépare pour une grande réception donnée à son domicile. Tout au long de cette unique journée, c'est l'occasion pour elle de faire le point sur sa vie, sa fragilité, ses erreurs, la futilité de ses actes commandités par une bienséance qui est d'ailleurs portée en dérision par son ami de toujours Peter Walsh revenu des Indes. Entre les actes obligatoires liés aux conventions sociales, il existe cette vie intérieure qui fourmille de souvenirs qui ne s'effacent pas, qui laissent une empreinte indélébile et qui reviennent comme le ressac des vagues.

Les pages du livre sont donc ponctuées de retour en arrière, à une époque de vacances où tous les jeunes gens se retrouvaient pour se découvrir et entamer cette longue ascension vers la vie qui serait la leur à cinquante ans.

C'est une magnifique journée de printemps, Londres s'illumine de couleurs. Les gens se promènent dans les rues, les parcs, croisent les soldats enfin libérés de l'horreur de la guerre, se pressent autour de la voiture si majestueuse qu'elle ne peut être que celle de la Royauté (mais qui se cache à l'intérieur ?...), vivent au rythme des heures égrenées par Big Ben (les cercles de plomb se dissolvent dans l'air). Les gens se croisent et le temps d'un regard, le lecteur a le temps de capter ce qu'ils pensent quand ils regardent cette jeune femme, cette autre jeune femme qui semble si triste en compagnie de cet homme étrange qui parle aux arbres, reste immobile et fait de grands gestes pour chasser, quoi ? Cet homme est Septimus Warren Smith, revenu de la guerre après avoir assisté sans émotions à la mort de son ami. Cet ami qui revient le hanter et qui le poussera dans ses derniers retranchements. Septimus qui est celui qui anime la vie intérieure de Virginia Woolf. Mrs Dalloway étant celle qui montre ce qu'elle doit être aux yeux du monde des humains. Tout au long de ces pages, Virginia Woolf nous montrera la double vie qui est en chacun de nous, celle des actes, celle des pensées. Et combien la faille peut être profonde entre les deux.

Ce n'est pas un livre très long mais il est dense, à la limite oppressant bien que le sujet en soit si futile : organiser une réception. Je n'ai pas pu le lire en une seule traite. Il m'a fallu des pauses, parfois de plusieurs jours, pour pouvoir me replonger dans ces lignes. Mrs Dalloway est le livre de la vie, de la guerre, de la folie, de l'amour.

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Diamant

Lorsque j'ai commencé à lire ce livre, j'ai été emportée par le style. Tout semblait banal, les rues de Londres étaient bercées par la clameur ordinaire, Clarissa allait acheter des fleurs en songeant, et pourtant, derrière tout cela, il y avait comme un mystère... Le personnage de Septimus, c'est l'envers de notre âme, c'est la folie de Virginia Woolf, elle lui prête ses propres hallucinations, mais c'est aussi notre folie; c'est peut-être la société bouleversée par la première guerre mondiale, et il éclaire le roman d'une manière différente. Ainsi, Mrs Dalloway raconte une journée ordinaire, mais qui recèle mille secrets, mille tourments, mille joies aussi. J'ai été impressionnée par cette apparente et fausse trivialité de Virginia Woolf, et Mrs Dalloway fera toujours partie de mes romans préférés.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Charlotte75000 2023-06-17T08:14:36+02:00
Or

Un livre au style envoûtant, déroutant. Il faut savoir s'abandonner et ne pas raisonner. Tout est impression, couleurs changeantes.C'est le récit de cette journée que le roman nous fait partager mais, loin de suivre une ligne droite, la narration rebondit sans arrêt, passant de la conscience d'un personnage à un autre, opérant maints détours - dans le temps, dans l'espace - avant de revenir à l'héroïne.

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Commentaire ajouté par Tamaralol 2023-05-27T00:20:12+02:00
Lu aussi

C'était un classique incontournable à lire et je suis ravie d'avoir découvert le style de Virginia Woolf. Le personnage de Clarissa Dalloway est tout à fait fascinant même si j'ai adoré découvrir les pensées de la myriade de personnes qui l'entourent. C'était particulièrement intéressant quand on voyait le regard que portait une personne sur quelqu'un, puis le regard de ce quelqu'un sur la personne. Le tout nous apporte une réflexion profonde et éloquente sur la société et les états d'âme secrets de chacun. Grâce au flux de conscience, Virginia Woolf nous fait prendre conscience de la complexité infinie des pensées & émotions de toutes les personnes qui nous entourent. Elle insiste sur le fait que nous sommes tous tellement plus que les apparences et perceptions sociales que nous affichons.

Bien que cette lecture ait été très intéressante; j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et j'ai mis un temps fou à lire un livre aussi court. Mais je pense que c'est tout à fait personnel et que je n'ai juste pas lu ce livre au bon moment. C'est probable aussi que le style très intense de Woolf ait ralenti ma lecture puisqu'il faut assimiler une tonne d'informations parce qu'elle décrit tout comme si nous y étions, en faisant appel à nos cinq sens.

Bref, même si ça été une lecture éprouvante pour moi, je recommande tout à fait ce classique dont le maître-mot est sensibilité.

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Commentaire ajouté par LaMirandole 2022-08-29T10:30:17+02:00
Argent

24h00 de la vie d'une femme mais par Virginia Woolf. Le roman est écrit comme une photographie d'une seule journée. Une intrigue simple : Mrs Dalloway organise une soirée ce soir et cela entraîne une description de Londres, des états d'âme des uns et des autres, des rencontres avec des personnages principaux et secondaires tout autant placés sur le devant de la scène. Un style ici presque pointilliste, des éclairages sur des endroits infimes qui créent une ambiance très particulière. Des personnages travestis et perdus dans leur propre psyché faisant de nombreux compromis avec eux-même. C'est beau, délicat et profond. Et forcément à relire !!

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Commentaire ajouté par booknovel 2022-07-30T16:44:40+02:00
Lu aussi

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman et je n'ai pas spécialement accroché, même si l'écriture était très bonne.

Le fait déjà qu'il n'y ai pas de chapitre était assez perturbant pour moi.

Le changement récurant de personnage m'a également perturbé lors de ma lecture, régulièrement je devais retourner en arrière pour mieux comprendre.

Je n'ai pas eu d'attachement pour les personnages.

Un classique qui est tout de même à lire pour le style de l'époque

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Commentaire ajouté par Hanayu 2022-06-23T21:59:01+02:00
Bronze

Ou comment une plume ciselée ne suffit à créer autre chose que de l'ennui.^^'

Pour étayer mon propos...un looooong commentaire s'impose. XD

Début de lecture :

1ère surprise : le côté décousu du récit. C'est porté par une plume artistique...mais ça part dans tous les sens, à partir d'associations d'idées qui donnent donc de grosses digressions.

2ème surprise : les notes numérotées. Qui sont nombreuses et s'avèrent fort utiles ! On peut dire qu'il y a un vrai souci d'exactitude pour tout resituer dans le contexte. N'étant plus à l'époque de Mrs Woolf, merci à mon édition de ce soin apporté pour nous parachuter historiquement...le revers de la médaille, voulant comprendre la référence on consulte les notes, et on perd le fil du déroulé (puisqu'il est agité ^^')

3ème surprise le prénom de Mrs Dalloway soit Clarissa. Je ne m'y attendais pas.^^

Il y a un vrai talent littéraire :

"Son seul don, se disait-elle en poursuivant son chemin, c'était de connaître les gens par une sorte d'instinct, pour ainsi dire. Vous la mettiez dans une pièce, et elle faisait le gros dos comme un chat ; ou alors elle ronronnait."

À la fois cool pour l'instinct félin et dramatique...c'est son seul don.

Mais j'ai aimé la tournure (c'est le cas pour pleiiiiinnn de phrases...mais ça risquerait de faire beaucoup de citations. XD)

Clarissa, intriguante femme du monde, a objectivement de quoi être pleinement heureuse mais ne l'est pas, car pétrie d'angoisses illégitimes...résultat elle est difficile à suivre tant le fil de ses pensées passe du coq à l'âne, de façon trop aléatoire pour prendre sens !

Ainsi on reste pantois et on relit des passages qui tombent comme un pavé dans la mare :

Euh...mais c'est quoi cette voiture à l'arrêt ? Qui est ce Septimus qui apparaît soudainement ? Cet enchaînement (parmi d'autres) m'a laissé perplexe.

Idem comme s'il n'était pas déjà assez ardu de comprendre s'il y a une trame logique quelque part ... On est d'accord que l'autrice donne des noms complets à plein de "passants" hyper secondaires, qu'on ne reverra jamais ?!! (Bin oui...XD)

La narration est étrange...on dirait qu'on nous décrit tout ce qu'il se passe par-ci par là sporadiquement. J'ai eu la sensation de lire une "audio-descriprion" version poétique.Oo Résultat on ne détermine pas de façon certaine ce qui va être "infime", dans le récit, de ce qui va être important et avoir une incidence. :/

Le tri des innombrables informations disparates est malaisé pour ne pas dire laborieux !

On se retrouve même distrait de façon impromptu !!

Exemple : Un docteur Holmes apparait !!!!! Oo

Plaît-il ?! Il s'est perdu ? Ce nom est donc si courant pour un Doc ? XD

Mais surtout on s'interroge constamment. Les images sont belles et poétiques juste...où cela nous mène-t-il bon sang de bois ? J'ai un gros souci...les envolées lyriques je trouve ça aussi magnifique que...soporifique hélas ! XD

Et puis certes, dans sa propre tête on part dans des élucubrations diverses, mais on se comprend soi-même ...là ce qui est complexe c'est qu'en plus des pensées sans lien de Mrs D...d'autres personnages se mêlent au chmliblik avec des brèves les concernant eux !

S'ensuit une cacophonie manifeste...j'ai eu l'impression de chercher à capter une radio spécifique et d'avoir obtenu plusieurs stations qui se chevauchent ! ^^'

Des retours en arrière se sont imposés tout du long. Non mais sérieux, j'ai cru yoyoter !! En mode "hein ???! Un paragraphe s'est enfuit ? J'ai cligné des yeux et loupé un truc ?!" Non non...c'est normal, c'est voulu ainsi. :'(

Le personnage qui nous envoie du rêve c'est Sally qui a l'air géniale et fun !! Mais voilà elle est beaucoup trop lumineuse pour qu'on s'intéresse à ses pensées. Le fond du roman c'est "le romantisme de la dépression"...forcément Sally est hors clous ! :')

J'ai fait des pauses dans ma lecture...par contraintes personnelles...qui m'ont bien arrangé pour le coup ! XD

À peine rattaqué que je me barbais déjà.

C'est vraiiiiiiment bien écrit et en même temps...elle fumait quoi l'auteure ??? La cueillette aux champignons a dégénéré ?...humph...

Le pompon c'est sans doute la part du lion que se taille le personnage de Peter (l'éternel insatisfait geignard) dans l'histoire. On reste beaaaaaucoup trop souvent bloqué dans sa tête...et il m'a déplût systématiquement.

À chaque fois que j'ai cru être débarrassé de lui..."he Will be back" !! Un vrai cafard dont (décidément) les atermoiements d'esprit ne m'intéressent pas du tout.

Exemple venu de sa caboche :

"Une discussion à propos des droits des femmes (ce sujet antédiluvien)"

Saleté de Peter va ! ><

Qui de surcroît rumine son âge ! Toutes les deux pages on a droit à ses 53 ans. On nous rabâche ses années. Son âge c'est bon je l'ai bien enregistré (et ça me fait une belle jambe !)

De même l'hypocrisie perpétuelle de ce monde de privilégiés m'a blasé. Nous ne nous apprécions pas, nous nous critiquons, mais bien sûr qu'on se fréquente tous ! On est de la haute, donc CQFD !

Youpi ! \○/

Et pourtant étrangement je comprends l'engouement qu'il y a eu pour la plume de l'auteure (après tout ses lecteurs à la sortie de l'ouvrage n'ont pu que se reconnaitre dans les "soirées" ou frustrations de son époque)...mais je crois que malgré son réel talent...je ne lirais que celui-ci. ;D (D'autant qu'apparemment... c'est son meilleur ! XD)

Pour qualifier les ficelles stylistiques usées par l'autrice, ma co-lectrice Pendergast a utilisé l'image de l'abeille qui butine. C'est tellement ça ! On a l'impression d'être un insecte bourdonnant qui est témoin des émois des personnages en voletant de l'un à l'autre. Et c'est effectivement impressionnant que cela reste linéaire pour Virginia Woolf. Cela s'enchaîne sans coup férir...juste...il ne se passe rien en définitive !! (C'est...ennuyeux comme la pluie...X'D)

Pourquoi ? Parce que je réitère : on a les points de vue exclusifs des dépressifs stagnants, pas des joyeux drilles...c'est assez fatiguant...pour ne pas dire carrément usant !

S'il y a des flash-back sympathiques, car j'étais tout de même contente d'assister à la rencontre avec "Wickham" (oui encore un nom connoté!), cela reste hélas aussi peu trépidant que le reste...

Aparté : il y aura aussi une Mrs Parkinson en extra pour le service. ^^'

Pour certains noms l'influence de notre siècle se mêle à notre interprétation. ;)

Malgré le néant ressenti concernant "l'intrigue" j'ai eu quelques frayeurs :

- Richard quand il vire romantique et se précipite pour rejoindre Clarissa et lui dire "je t'aime"...va-t-il finir sous des roues ou des sabots !!? (Vu qu'on est dans du drama omniprésent.)

- Miss Kilman...dont la mauvaise orthographe du nom n'empêche pas un jeu de mot scabreux...même si c'est une "women" qu'elle voue aux gémonies. Effrayante cette femme. Mais la réciprocité d'inimitié avec Clarissa s'avère drôle. Chacune a un avis plus que tranché sur l'autre. ^^

- Le jeté de fenêtre sur grille...(j'ai pensé à "Virgin Suicides") on est préparé à la mort...mais perso je l'imaginais différemment ! Oui la dépression paranoïaque mène à des extrêmes...surprenants.Oo

(Et puis la facilité de relier le tout en invitant le docteur à la réception....pffff !!)

À force de patience, enfin nous aurons le plaisir de découvrir Sally ! Mais trop brièvement.

L'auteure ayant préféré de bout en bout se concentrer sur les personnages négatifs...c'est majoritairement lourd, creux et superficiel.

Les plus intéressants on est dans leur tête le temps d'un coucher de soleil !! (Richard, Elizabeth, Sally) Et pire leurs "moments" sont parasités par tous les déprimés de service. :O

Bref...mon critère principal d'appréciation d'un roman c'est "l'humour"...ce dernier étant totalement absent ici c'est tout vu !! (Quelle tristesse que ces pages en soient dépourvues !)

Merci merci à Pendergast de m'avoir accompagnée dans cette lecture !! (Franchement elle nécessitait bien un renfort !! ;P ) Et désolée aussi de l'avoir embarquée dans cette galère. XD.

Je ne regrette pas d'en être venu à bout.

La plume est vraiment belle....dommage qu'elle serve du vide, du vent, de l'air. Mais chut ! :P

Je m'attendais à ce que Mrs D Spoiler(cliquez pour révéler)meurt à la fin...très surprise que ce ne soit pas le cas. Grâce au "dossier" dans mon édition j'ai découvert que V.W l'avait envisagé à la base !

Anecdote ?

Ce roman a tellement bien marché que ses ventes ont permis à Mrs Woolf (qui s'en vante dans une lettre !) de faire installer chez elle "deux toilettes, et une salle de bain avec l'eau chaude courante" !!! (Signe stupéfiant d'un best-seller !)

Anecdote bis ?

Et...elle est venue dans l'Yonne !!

Alors fort peu de temps...mais quand même !

Ça m'a scié. Oo

Précision :

"The Hours" est un titre qui pouvait être conservé sans honte. Le scénario ne se perpétue que durant des heures limitées...des heures au demeurant fort longues pour le lecteur. :P

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Commentaire ajouté par Pendergast 2022-06-22T15:03:24+02:00
Bronze

Un roman qui se déroule sur une journée, une journée dans la vie de Mrs Dalloway, qui prépare une réception. Une belle journée de printemps, où l'on va papillonner de pensées en pensées de divers personnages, qui vont se croiser et se recroiser à différents moments de cette journée ensoleillée. Virginia Woolf est effectivement un grand écrivain, ce livre est une véritable prouesse stylistique et sa description du Londres d'après la Première Guerre Mondiale, parfaitement rendue. Mais le style ne suffit pas, il faut une histoire, qui intéresse le lecteur, et là par contre, il n'y a rien ou du moins rien de consistant.Et les personnages sont creux et froids, impersonnels. Seule Sally apporte un peu de vie et de légèreté, avec son côté lumineux et solaire, elle est l'antithèse parfaite de Clarissa Dalloway, glacé et hautaine, ne pensant qu'à son rang, presque inhumaine. Dommage, Sally apparaît peu, mais elle a permis de rendre supportable cette très longue journée printanière.....

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Commentaire ajouté par Esdia 2022-05-22T09:37:13+02:00
Lu aussi

Le roman se passe en une journée et n'a pas de chapitre.

On y croise un grand nombre de personnages qui tous se croisent à un moment de cette longue journée. On entre dans leur tête, leur vie et leurs problèmes.

J'aime beaucoup ce genre de mécanique et l'un de ses personnages m'a beaucoup touché !

Un classique très sympathique.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-04-02T18:29:45+02:00
Diamant

Depuis le temps que je dois le lire, j’ai toujours eu peur d’être déçu par ce classique, déjà parce que j‘aime beaucoup l’auteure en tant que personne, mais aussi car ce livre fait partie des préférés de ma maman.

Le livre n’a pas de but précis, si ce n’est celui de suivre une femme du Londres des années 20, un peu comme dans Madame Bovary, le tout est de conter l’histoire de Mrs Dalloway, élégante, complexe mais avec un charme certain. C’est particulier comme roman, il mélange le social, la psychologie, et tout un tas d’autres concepts encore peu développés à l’époque de sa sortie, d’où son succès je suppose. Il faut s’accrocher pour le finir car il y a énormément de longueurs mais je l’ai quand même apprécié car il décrit une époque, une façon de penser désuète, avec des personnages singuliers mais indubitablement humain.

Pour être franc, je l’aurais abandonné si je n’avais pas une affinité avec l’auteure, ce n’est pas la littérature que j’aime côtoyer, surtout que je suis dans une période thriller, mais ça m’a quand même fait du bien de changer de registre. Il faut se laisser glisser dans la peau du personnage principal, comprendre son fonctionnement pour l’apprécier et ne pas être trop déprimé non plus car il n’est pas très joyeux. Ce que j’ai aimé c’est ce face-à-face avec soi, avec les autres, qu’il faut pour décrypter le roman, par exemple Mrs Dalloway est la face publique tandis que Clarissa est la face privée d’une même personne en pleine crise existentielle.

La plume est bonne, mais il faut s’armer de patience pour l’apprécier jusqu’au bout.

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Commentaire ajouté par Larme_Fatale 2022-01-01T15:21:47+01:00
Diamant

Mrs Dalloway de Virginia Woolf. Quelle histoire!

Derrière le classicisme absolu de la plume de Virginia Woolf auquel on s'attend, on découvre une oeuvre d'un modernisme surprenant.

L'écriture est unique en son genre.

Brillante, flamboyante. Elle nous procure du plaisir comme si on était en train de battre le pavé de ce Londres bouillonnant d'activité que l'auteure aime tant. Elle nous surprend, nous captive, nous émeut, parfois pourrait nous choquer. Mais tout au long du roman, elle nous emporte dans un tourbillon de poésie omniprésente pour décrire le plus simple des gestes de chacun, ou tout lieu de cette ville que Mrs Dalloway adore.

Dans l'espace d'une journée, le roman nous fait vagabonder sous le ciel d'un Londres aux senteurs d'un été merveilleux. Comme si on se promenait dans un vaste village où une multitude de personnages se connaissent et se côtoient tous.

Nos sensations délicieuses de lecteurs parcourent l'éventail étalé de l'Art dans toute sa finesse.

J'ai voulu le lire car j'ai adoré "The Hours" magistralement adapté au cinéma.

Là aussi tout se passe dans une journée où les destins croisés des personnages nous amènent très lentement vers un drame pressenti.

Si les personnages que connaît la très chic et mondaine Mrs Dalloway sont tous très différents les uns des autres, ils ont tous un point commun. Celui d'être enrôlés, sans pouvoir résister, derrière une Mrs Dalloway emblématique.

Une plume de virtuose pour le plaisir raffiné de notre esprit et de tous nos sens en éveil.

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Commentaire ajouté par Atynas 2021-10-30T17:46:28+02:00
Lu aussi

J'ai dû lire ce livre dans le cadre de mes études sinon je ne l'aurai jamais terminer. L'histoire en soi est interessante mais c'est le format 24h qui me dérange. Plus le fait qu'il n'y ai aucun chapitre. Il y a énormément de description ce qui me dérange parce que je n'arrive pas suivre le fil de l'histoire.

L'histoire en tant que telle est très intéressant cependant le style d'écriture et surtout la manière dont l'histoire est construite et organisée me dérange.

5/10

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Date de sortie

Sortie prochaine

"Mrs Dalloway" sort 2024-05-22T06:52:26+02:00 en version poche
background Layer 1 22 Mai

Date de sortie

Mrs Dalloway

  • France : 2024-05-22 - Poche (Français)

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