Renversant de modernité. Le rêve américain raté, l'impossibilité de s'adapter à une société qui, de paternaliste, s'est transformée en un univers impitoyable.Impossible aussi de communiquer, surtout entre générations,et de trouver des buts qui permettent de s'épanouir.Le tout dans un univers clos dans l'espace et le temps où le présent et le passé se mêlent. Les multiples indications scéniques de l'auteur et leur précision n'ont pas du rendre la tâche facile aux metteurs en scène... Un grand plaisir à redécouvrir Arthur Miller.

Des nouvelles comme des petits joyaux, peaufinées, bien lustrées, extra. En tout un vrai bijou qu'on savoure en lisant.

Très bon polar "ethnologique". Il y est plus question d'un territoire, d'une culture et des gens que d'une véritable intrigue policière.Un ensemble passionnant d'une terre du bout du monde, perdue au Nord de l'Ecosse.

En dehors de quelques guimauveries pour ado, c'est une histoire originale et un suspense bien mené. L'intrigue est captivante et le récit fluide se laisse lire agréablement.

Un livre drôle dans le contexte catalan des années 90 mais qui a pris quelques rides. La situation économique et politique de la Catalogne ayant beaucoup évolué, ce récit aurait du mal à trouver sa place aujourd hui.

Un bon classique avec en prime une histoire dans l'histoire qui nous transporte outre atlantique.On y retrouve les ingrédients que l'on aime.

Ce livre m'a laissée sans souffle et sans voix. Certes il n'y a guère de points qu'à la fin de chaque chapitre où chaque voix y conte son récit sans respirer, un flux de la pensée, des souvenirs, du temps qui se mélange les pinceaux.Véritablement bouleversant, ce roman est un concentré d'histoire(s), de violences et de douleurs partagées. Le livre traite sans pudeur de la folie et de la cruauté des hommes pris dans les filets de l'histoire qui se fait avec et malgré eux. Une naissance inéluctable dans le sang et les larmes, celle d'une Algérie libre et indépendante.

Un vrai bonheur que ce polar écossais. Un récit sous le prisme de différents personnages qui font et commentent l'action selon leurs conceptions du métier de truand ou de flic, de leurs valeurs sociales, de leurs intérêts personnels. Très original, ce liv re bouscule un peu la routine du polar ordinaire.

Très décevant. J ai trouvé le propos très pédant, un étalage de connaissances de ce qui doit compter culturellement pour l'auteur. Ni biographies, ni fiction, un mélimélo pas très pertinent. Un ensemble qui donne des leçons comme je déteste.

Excellent. Dommage qu' Elmore Léonard soit mort, il n'y a pas grand monde pour remplacer son humour corrosif. Ce dernier polar est ancré dans le monde minier du Kentucky en pleine dégénérescence économique et sociale. Raylan, le marshal, est le héros au stetson sur le crâne et à la gâchette efficace, entouré de bourrins incultes et d'abrutis criminels, un peu comme on les retrouve chez les frères Cohen au cinéma. Un petit régal.

Un régal de lecture, surtout en VO. Les tonnes de rebondissements m ont agréablement surprise. Les descriptions, atmosphères et aventures ne manquent pas de souffle. Les personnages sont bien campés. Le mode narratif permet de varier les points de vue. Somme toute on peut aussi en faire une lecture psychanalytique, les épisodes vampiresques sont très sexuels et il faut tuer tout ça pour rentrer dans le moule conservateur victorien.... On comprend que le vampire soit devenu un personnage très attirant.

Un très bon polar même si effectivement il y a parfois des longueurs. Nesbo maîtrise très bien le genre et vous tient en haleine dans une atmosphère bien glauque où se mêlent la drogue, la poltique et la corruption. J y ai aprécié que les limites soient plus que floues entre les gentils et les méchants, il n y a pas de manichéisme politiquement correct.

Un petit bijou. Je me suis régalée de cette langue inventive et riche de formes qu'on ne lit plus très souvent. L'histoire est complètement décalée, d'où l'ironie. L'histoire et les personnages sont très improbables et pourraient sortir d'un livre de Tom Sharpe pour ensuite déraper vers du rien. Il se passe beaucoup de choses sans aboutissement ou en recommençant le cycle.Drôle et subtil, ce livre nous renvoie à la vanité de la narration.

Je l'avais lu en français il y a bien longtemps. Il m'a semblé qu'en VO on ressentait davantage les intrusions ironiques de l'auteur dans son récit. En dehors de ce qui fait de cette histoire un beau conte de Noël avec tous les ingrédients comme la bonté, le partage, la joie commune et le repentir, A Christmas Carol n'en demeure pas moins une critique sociale sans complaisance. Dickens, une fois de plus, dresse le portrait de gens très pauvres, qui tâchent de faire oublier le temps de Noël leur misère et leurs soucis et qui ont le sens du partage même de pas grand chose. C'est ce qui rend ce conte exceptionnel car il est tout sauf mièvre et bien-pensant.

Honnêtement je ne sais pas trop quoi en penser. L'évocation des villes comme Venise ou Berlin à travers des extraits d'oeuvres et des éléments biographiques est intéressante parce qu'elle correspond à des choix subjectifs pleinement assumés de l'auteur. Il y a des redites et des lourdeurs liées au côté "leçons" qui peuvent agacer.Mais la subjectivité de l'auteur n'est pas forcément celle du lecteur qui aurait aimé voir évoquer d'autres écrivains et/ou d'autres villes. Les villes renvoient à chaque fois à des expériences de Gürsel, ces éléments autobiographiques ne sont pas toujours très pertinents. En résumé, je ne trouve jamais grand intérêt aux biographies et autobiographies. Ce qui m'avait attirée dans ce livre surtout c'est la géographie des lectures et des sentiments.

Pour ceux qui ont des difficultés en anglais ce livre se lit très facilement, sinon au pire il est édité en français. C'est l'histoire d'un jeune garçon autiste dont le chien des voisins vient d'être assassiné.Ce garçon passionné de maths et voulant poursuivre la suite des nombres premiers va se lancer dans l'écriture d'un livre policier pour tenter de résoudre l'énigme du chien.Cette expérience va bouleverser sa vie...Il ne faut pas tout dire.... Cette histoire est particulièrement intéressante, par sa forme et par l'attachement qu'on ressent très rapidement pour ce garçon aux "besoins spéciaux".Elle bouscule les idées reçues sans être bien-pensante ni didactique.Elle ne manque pas d'humour et de sensibilité. Un petit chef d'oeuvre que je recommande vivement.

Ce sont des histoires, des personnages qui s'entrecroisent et qui trouvent une résonnance chez le lecteur. Les dialogues sont comme les gens qu on rencontre, ils ne favorisent pas la communication, l échange est peu possible, le partage ignoré. L ensemble est quand même très pessimiste, on y trouve les ingrédients du tragique.

J avais peu aimé le premier de la trilogie mais j'ai persisté en lisant le deuxième. Il est mieux construit, plus fluide, toujours autant dans l'action avec des personnages auxquels on croit difficilement. La traduction semble parfois pécher.

Très bonne lecture surtout en VO.

De l'action, que de l'action. La narration en est un brin décousue, passant du coq à l'âne sans transition. Sur le fond, peu voire pas de réflexion, quelques allusions à la mort des grands complexes industriels du nord des US, mais à part fournir un décor à l'action il y absence totale de description du climat social. Pour les inconditionnels du genre.

Une chronique intéressante et finement décrite d un lieu où se croisent des gens d un milieu populaire de Lisbonne. Quelques longueurs cependant.

Ca se laisse lire mias çA ne révolutionne pas le genre.Dans le style polar local il manque un peu de couleurs.

Une mixture originale de littérature et d'espionnage très bien écrite, qui emporte le lecteur dans les 1970's et le tient en haleine jusqu'au bout. Encore un très bon cru de McEwan.

Un roman plein d humour à l'anglaise, un brin farfelu. Une aventure historique et rocambolesque au royaume du fromage et de ses odeurs.Que du plaisir à lire et à imaginer en se chatouillant les papilles.

Trés bon cru de Joyce Carol Oates. Elle sait donner de la profondeur à ses personnages, elle sonde avec justesse les méandres complexes du cerveau humain tout en étant réaliste et ses personnages en sont d'autant plus crédibles. La situation dépeinte ici prend racine dans l'Amérique d'aujourd'hui dans toutes ses contradictions. Elle dénonce ce que cette société a de barbare et qui détruit les individus. C'est sans concession.

Des nouvelles très inégales. Certaines vraiment glauques sans que le style ou l intrigue y gagnent quoi que ce soit. Un ensemble décevant.