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Premier vagissement. Premier cri. Premières respirations dans un monde nouveau, si loin de ces armes, de l’hypocrisie d’une société composée d’esclaves sans conscience.
Et du bitume glacial, impitoyable, funeste.
Afficher en entierNous ne nous en croyons pas capables,enfermés dans des cages invisibles qui se dressent autour de nous, mais c'est ainsi, j'en ai désormais la certitude : Ce en quoi nous croyons dans les profondeurs les plus intimes de notre âme, là où personne n'aura jamais accès, ce qui, nous en sommes persuadés, arrivera ...
Arrive déjà.
Afficher en entier- Je ne connais qu'une seule personne qui puisse garantir ma liberté, et cette personne me sourit tous les jours dans le miroir !
Afficher en entierAssis en tailleur sur le sable humide, j'ai compris que ma vie, comme sans doute celle de quiconque, est une alternance de lumière et d'obscurité. Un conflit perpétuel entre le yin et le yang de notre nature, comme dirait ce cher Quinto avec sa philosophie taoïste.
Je me suis battu dans toutes les réalités possibles pour nous sauver, mes amis et moi, d'un destin que mon esprit avait écrit. Un dé que j'avais lancé moi-même. Peut-être juste un défi absurde à mes capacités. Le désir de s'enfoncer dans le gouffre le plus noir, et d'en remonter, de grandir, de s'élever à un stade supérieur de la conscience.
Afficher en entierChacun de nous est capable de façonner sa propre réalité. D'ériger des ponts et gratte-ciel, de rendre possible l'impossible. Les causes et les effets n'existent pas. Ce qui existe, c'est un pouvoir au-delà de l'imagination humaine. Qu'il s'agisse de faire sourire un inconnu ou de provoquer une catastrophe aux proportions mondiales, cela ne change rien.
Chacun de nous est son propre dieu.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Marco se leva et lui tourna le dos. Il demeura quelques instant planté devant la fenêtre, tout en se grattant la joue du bout des doigts, l'âme troublée par des réflexions et des questions que son ami ne semblait pas capable d'appréhender.
-Écoute-moi plutôt deux minutes, reprit Alex.
Marco se retourna, les fourrées dans les grandes poches de son pantalon sombre au tissu épais, hivernal, qui jurait avec la douce température qui régnait en e soixante-septième jour de la Saison du Soleil.
-Qu'y a-t-il?
-Je voudrais te parler de quelque chose d'un peu... intime.
-Vas-y.
Alex tira sur le col de son pull et le secoua.
-Il fait chaud, chez toi.
-Pas spécialement. C'est toi qui t'agites. Allez, raconte. Qu'est-ce que tu as fait?
Les yeux d'Alex cherchaient une issue de secours, se posaient sur ce qui l'entouraient. Un coffre en noyer, au couvercle ouvert et appuyé contre le mur, avec une pile de tissus à l'intérieur. Le bureau de Marco, envahi par les crayons, les feuilles, les livres, les cahiers. Un tableau représentant le firmament à une époque particulière de l'année, au moment où les trois étoiles de la ceinture d'Orion formaient comme un prolongement idéal de la tour Edilea, située tout au sud de la vallée et utilisée par la riche métropole de Sam-en-Garen pour effectuer des relevées astronomiques et météorologiques. Regarder ce tableau suscitait en lui une sensation indéfinissable. Un étourdissement vague et léger, presque un envoûtement, qui le saisissait aussi quand il admirait la constellation elle-même, reine indiscutable de la voûte céleste pendant les nuits au ciel serein.
-Inutile de tourner autour du pot.
-Ça fait quelques nuits que je fais un rêve étrange.
-Étrange comment?
-Dément.
-Raconte.
Alex soupira, puis prit une inspiration profonde pour se donner du courage.
-Ne ris pas, je te prie. Ça m'est déjà arriver trois ou quatre fois... en fait, je... tu ne riras pas, hein?
-Je ne rirai pas.
-Je rêve que j'embrasse ma sœur.
Afficher en entierLe premier souffle d'un monde nouveau...
Phrase de la page de couverture
Afficher en entierNotre esprit est la clé de tout.
Afficher en entierLe garçon leva les yeux, en plissant les paupières pour ne pas être aveuglé par le soleil, et rencontra ceux de Jenny. Derrière sa sœur, les montagnes se dressaient dans le lointain, et le fleuve coulait juste sous le rocher où ils étaient assis.
– Parce que Marco et moi venions toujours ici jouer à faire des ricochets.
Jenny répondit par un sourire mélancolique.
– Il me manque, ajouta Alex, en baissant le regard sur le journal, ouvert à la page qu’il n’avait pas encore lue à sa sœur. Il me manque tant…
– Je sais.
Jenny se leva et alla s’asseoir à côté de son frère.
– Je t’écoute. Vas-y.
– D’accord.
Afficher en entier– Écoute, fils de pute, soit tu me donnes la formule tout de suite, soit tes amis mourront. Et toi aussi, mais seulement après avoir vu leurs têtes rouler par terre.
– Vraiment ?
– Compte là-dessus.
– D’accord. Tue-les.
L’homme laisse échapper un rire, puis lance un coup de poing contre le mur à sa gauche, formant une fissure dans le mur.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu as perdu la boule ?
Tu souris. Pause. La bande se rembobine à nouveau.
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