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Murène



Description ajoutée par x-Key 2019-05-26T01:11:11+02:00

Résumé

Hiver 56, François a 22 ans quand un accident le prive de ses bras. Bien au-delà de l'effroi, ce livre puissant raconte le combat de ce garçon, sa force et ses difficultés pour réintégrer non pas sa vie, mais une autre vie. Jusqu'au jour où, par-delà la vitre d'un aquarium, une murène lui réinvente un avenir et va lui ouvrir les portes d'une aventure singulière : les balbutiements du handisport.

(Source : Actes Sud)

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Classement en biblio - 30 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-24T17:16:14+01:00

(..) et chacun de leurs gestes, quand tout frôlement contenait d'évidence une caresse à venir, quand leurs peaux s'effleuraient comme des sexes, ça crevait les yeux (...). Ils se chargeaient mutuellement de désir du bout des doigts, des lèvres, des yeux, on respirait près d'eux un air gonflé d'attente, il ne se passait rien pourtant, ou presque. Il était arrivé que François devienne dur rien qu'à les voir se préparer ainsi à l'amour, parfaitement sociables et riant et servant le vin et les olives, dressant la table et coupant le pain, initiant en même temps la danse inexorable qu'ils achèveraient une fois les invités partis et les enfants couchés.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par rabanne73 2021-11-06T22:31:07+01:00
Or

Lu en 2020. L'écriture de Valentine Goby (7 romans lus à ce jour), sensuelle, lumineuse et profondément incarnée, m'avait touchée par son humanisme et sa véracité en traduisant parfaitement les sentiments des protagonistes.

Un scénario qui place le corps et le désir au coeur même de nos représentations (mentales, affectives et sociales), à travers un parcours de vie aussi douloureux que courageux d'un jeune-homme amputé par accident. Le récit met également en exergue, dans la seconde partie du roman, l'émergence du handisport (jusqu'à sa complète légitimité aux Jeux paralympiques de Tokyo de 1964).

Spoiler(cliquez pour révéler) Nous sommes au milieu des années 50. Murène raconte le destin de François, jeune-homme solaire et vigoureux de vingt-deux ans, qui se relèvera (après un long et patient chemin de résilience) du terrible accident qui a sévèrement mutilé son corps... C'est donc l'histoire, tant sur le plan physique que psychique, d'un chaos, d'une agonie, d'une réparation, d'un apprivoisement, d'une métamorphose, d'une acceptation, d'une véritable transcendance !

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Commentaire ajouté par Ceyreste 2021-04-09T00:00:29+02:00
Diamant

Très dur a lire mais interessant ...A ne pas lire si vous êtes déprimé et démoralisé ! ! A la fois bouleversante histoire d'un homme démoli, roman (?) hyper documenté et passionnante découverte du monde des handicapés.

Sa lente et douloureuse reconstruction mentale et physique ne laisse place à aucune sensiblerie. La langue est précise mais poétique, certaines expressions ou comparaisons inattendues et lumineuses (la fameuse Murène, "à la gueule moche, attendrissante de vieux chien", est tout de suite plus sympathique que ce qu'on a la -mauvaise- habitude de voir).

Bref un livre enchanteur et je pèse mes mots.

Je pense que certains détails peuvent heurter les hypersensibles.

Je ne connaissais pas l'auteure et je vais lire ses autres romans.

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Commentaire ajouté par CeciBonDeLire 2020-04-04T18:42:55+02:00
Argent

Valentine Goby possède cette incroyable capacité à parachuter son lecteur auprès de personnages au destin tragique, mais à la capacité de résilience et de force de vie absolument extraordinaire !

François a 22 ans. Il a une vie somme toute privilégiée : sa famille est aimante, il vogue de job en job pour trouver sa voie et vient de rencontrer une jeune femme avec qui la vie est pleine de surprises.

François est beau, insouciant, heureux... Jusqu'à cette panne de camion qui le contraint à partir chercher du secours dans la neige... Jusqu'à cette "fausse-bonne idée" de monter sur le toit d'un wagon pour tenter de repérer sa route et trouver du secours.

François se réveille brisé, aussi bien dans son corps que dans sa tête puisque les dernières semaines de son insouciante vie se sont envolées.

François doit se reconstruire... plus exactement se réinventer, trouver la force de créer une nouvelle vie avec un corps qu'il ne reconnaît pas.

Comment remonter à la surface et reprendre le cours d'une vie quand l'époque n'est pas encore prête à vous y aider ? Quand la société n'a rien prévu pour vous ?

Comment trouver la force de continuer à vivre quand chaque jour est une bataille ? Quand, pour chaque tâche du quotidien, vous dépendez des autres ?

Comment apprendre à vous aimer tel que vous êtes quand le regard des autres ne renvoit que pitié ou dégoût ?

"Pas un vrai corps, donc pas du vrai sport, la première assertion commandait toutes les autres, pas un vrai frère, pas un vrai fils, un vrai amant, un vrai amoureux, un vrai prof, un vrai ami, un vrai homme.

Un handicapé en toutes choses."

Voilà mille questions que pose le récit de Valentine Goby. Ce roman sur la résilience bouscule à chaque page.

Murène se lit avec lenteur, tant les émotions de François submergent le lecteur, tant les douleurs de François deviennent réelles, vives, violentes, tant il est nécessaire que le cheminement se fasse, doucement, chaque jour un peu plus, vers une autre forme de vie, vers une autre forme de lumière, vers une sorte de naissance....

Murène est un roman de la perte et de la souffrance et pourtant, au fil des pages, la capacité d'adaptation et de résilience de son personnage principal fait surgir une lumière, de moins en moins vacillante, de plus en plus forte et qui finit par atteindre le lecteur en plein coeur.

Un roman intense, presque physique, terrible et à la fois beau !

http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2020/03/28/38143823.html

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Commentaire ajouté par SeBeaujault 2020-03-21T13:40:54+01:00
Or

Chère Valentine Goby, dès les premières lignes, “murène” nous éclate en pleine figure. Il y a le style, l’histoire comme autant de grenades qui nous explosent à la gueule. Nous voici déchiqueté, phagocyté, démembré…tiens, comme le héros de ce roman : François Sandre.

Plonger dans cet ouvrage n’est pas innocent. Il faut être prêt. Ça ne se lit pas à la légère. Car l’écriture ne l’est pas. Elle est chirurgicale. Rien n’est laissé au hasard. Il y a ici, exactitude, rigueur, dextérité, habilité, adresse, ingéniosité avec, dans ce monde de brutalités, une pincée de délicatesse et de tendresse (c’est votre touche. Je suis sûr que quelques enfants d’Hanoï gardent en souvenirs, la pétillante, joyeuse et souriante Valentine Goby).

Tout est raconté avec force et précision. C’est la classe de l’auteur(e), pardon de l’autrice car je sais que vous préférez ce terme. La force donc, d’être multiple. Je veux dire en cela qu’à travers les pages vous êtes tantôt spécialiste des amputations supérieures (au niveau de l’épaule), aide-soignante dans un centre de rééducation. L’un(e) des précurseurs des appareillages métalliques (extension des corps). Vous êtes maître-nageur(se) l’œil rivé au chronomètre, maître du temps et des performances. Vous nous racontez les balbutiements du sport paralympique. Il faut tout inventer (nous sommes dans les années 50). Les structures, les organisations, les entraînements, les règles. Ça devrait plaire à mon ami Michaël Jérémiaz. On ne doute pas à vous lire le travail fournit en amont pour un tel exercice. C’est évidemment bluffant.

Mais le travail ne suffit pas. Il faut l’étincelle, l’inspiration. Quelle douce idée vous avez eue de faire naître François dans un atelier de couture. Où sont désordonnés, mais debout, des mannequins “Stockman”. Ces semi-hommes, ces semi-formes. Immobiles et nus. François, votre personnage devient l’un deux. Un semi-homme, une semi-forme. Comme au royaume des doubles amputés des membres supérieurs, le manchot est Roi. Au royaume des mannequins “Stockman”, l’homme doué de paroles, de volonté, de convictions et de mobilité est Dieu.

Oui il faut se faire à l’idée que les membres ne repoussent pas. Qu’ici pas de bras, pas de chez soi. L’inévitable dépendance comme éternelle souffrance. Mais soit loué la résilience. Tiens me vient à l’esprit Philippe Croizon. Pourquoi “Murène” ? Parce que de l’animal disgracieux l’espoir est né. On ne répare pas les corps par le sport, l’on s’en sert de survivance. Pour François se sera donc la natation. Tu es venu des eaux, tu retourneras à l’eau. Matière liquide où les corps en parties “allégés”, semblent voler, comme en apesanteur. C’est sans doute apaisant, du moins je l’imagine.

Je le disais plus haut, il faut être prêt, car le récit touche à l’intime. Il nous pousse parfois dans nos retranchements. Nous sommes gênés. Il remet en cause, notre relation à l’invalidité. Et c’est tant mieux. Et à la fin ? A la fin il y a…le soleil levant !

Chère Valentine Goby, merci !

Sébastien Beaujault

“Murène”

Valentine Goby

Éditions Acte Sud

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Commentaire ajouté par Tomette 2020-03-08T17:43:55+01:00
Or

Après un blocage sur les trois premières pages, j'ai repris ce livre quatre mois après. Quelle surprise ! Un livre dur mais tellement bien écrit. Une histoire poignante sur un fond historique très enrichissant. Ces faits historiques replacés dans leur contexte et beaucoup mieux abordables grâce au personnage central.

Un vrai régal et une auteure (autrice d'après ce qu'elle préfère) incontournable.

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Commentaire ajouté par Cacoethes-scribendi 2020-02-10T11:55:18+01:00
Argent

Valentine Goby a un grand talent pour imaginer des histoires qui dépassent la simple « histoire de vie » : non seulement ses personnages traversent des crises, des évènements d’une gravité extrême, mais en plus elle inscrit leur parcours dans un contexte historique, culturel, qui nous apprend quantité de choses passionnantes.

Ce roman débute en 1956, lorsque le jeune François subit un accident électrique qui oblige les médecins à l’amputer des deux bras. Entiers, jusqu’aux épaules. A 22 ans, comment apprend-on à re-aimer la vie, sans mains pour toucher et manipuler, sans bras pour effectuer le moindre geste, conserver son équilibre ?

Avec une grande sensibilité, Valentine Goby décrit le parcours de ce jeune homme brisé. Humilié, obligé d’avoir recours à « une tierce personne » pour l’aider à la moindre action quotidienne : s’habiller, manger, se laver, aller aux toilettes. A la fin des années 50, si les prothèses se développent pour aider les mutilés de guerre, elles ne sont tout de même pas bien pratiques… et François préfère se passer de cette armure lourde et encombrante et se fait réaliser de multiples systèmes pour être le plus indépendant possible : crochets pour tirer sur ses vêtements, éponges accrochées à des ventouses sur le mur de la salle de bains pour se laver…

De fil en aiguille, François reprend goût à la vie, jusqu’à devenir murène : il apprend à nager. Toujours sans bras. On assiste alors aux débuts du handisport, avec des compétitions d’abord réservées aux paralysé.e.s (et non aux mutilé.e.s…). En parallèle de la guerre d’Algérie, se mène une bataille pour la reconnaissance des sportif.ve.s handicapé.e.s.

Murène c’est un roman poignant sur la résilience, le handicap, la différence. Un roman historique également, avec la technologie et les préoccupations des années 50/60 en France. Un grand roman comme Valentine Goby sait si bien les écrire.

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Commentaire ajouté par a_book_of_ones_own 2019-11-22T17:38:28+01:00
Bronze

Beau, certes. Un sujet difficile, bien traité, bien documenté, très intéressant. Mais de grosses longueurs qui coupent le rythme du livre, et parfois François m'a été un peu antipathique. Et quelques scènes de sexe dont on aurait facilement se passer.

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2019-09-21T16:02:08+02:00
Lu aussi

Valentine Goby poursuit son travail sur le corps, mais cette fois, elle s'intéresse aux corps endommagés. Le handicap est l'un des thèmes forts de ce roman, où la résilience et la renaissance, même, passent par le sport (ici, la natation) : la place des invalides dans la société, l'acceptation du corps abîmés, le regard de l'autre... L'occasion aussi d'évoquer l'histoire du mouvement paralympique.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/09/il-retourne-leau-la-grande-matrice-il.html

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Commentaire ajouté par dacotine 2019-09-04T20:21:27+02:00
Argent

On ne sort pas indemne de cette lecture : suivre le parcours de François est un véritable parcours du combattant. Certes je l’avais pressenti : ce personnage est fort, mais il fait ressentir au lecteur ses moments de doute, ses angoisses, l’absurdité d’une vie lorsqu’on est dépossédé de son corps.

En effet un accident effroyable, que le jeune homme a oublié, distillé en petits bouts par les témoins et participants de cet accident, un accident aux conséquences irréversibles et horribles, va transformer le corps de François, le privant des deux membres supérieurs. François va survivre, et devoir réinventer sa vie avec ce lourd handicap.

Les émotions m’ont submergée : l’espoir de le voir vivre, le doute de le voir en vie, mais tronqué d’une partie de lui et de sa vie d’avant, la pitié face à ce corps et à la réduction au rang d’objet, la déception face à ses tentatives vaines, la déception face à ce que la société de l’époque (les années 60) propose comme appareillage, encore tâtonnant. Après l’acceptation ou l’obligation de faire avec ce corps, les luttes quotidiennes, il faut au personnage encore subir les douleurs de l’âme, accepter le regard des autres. Je n’ai pu qu’admirer la force vitale de cet homme, et finalement de tous les handicapés.

« Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » a dit Térence, et c’est exactement ce qu’on ne peut s’empêcher de penser. D’autant que l’expérience vécue par François tend à l’universel et va dessiner l’historique de ce qu’on n’appelle pas encore le handisport. L’auteure l’avoue elle-même, ce roman est un travail sur « le pari de vivre, les métamorphoses qu’il engendre ».

C’est un roman éprouvant qui interroge sur nos capacités, sur la reconstruction de soi, sur le dépassement de soi, et le sport permet au héros et aux personnes handicapées, de guerre ou civils, dans un premier temps une rééducation puis d’atteindre des performances, voire d’égaler les valides.

C’est un combat multiple auquel nous convie cette lecture : celui de ce personnage François pour sa vie, celui de tous les handicapés présents dans le roman quel que soit le handicap (amputé tibial, fémoral, paraplégique, polio…) et celui de la pratique, de la reconnaissance du sport pour les handicapés. J’ai été touchée par ce livre et je le conseille vivement à ceux qui s’intéressent à la résilience.

Merci Lecteurs.com et les Explorateurs de la rentrée

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Commentaire ajouté par rosacandida 2019-07-25T22:26:05+02:00
Or

Beau et fort ! très belle écriture, chaque phrases est choisie, soignée. Le personnage principal est attachant et terriblement humain. Les personnages secondaires sont également très intéressants.

Malgré un sujet qui paraît d'emblée difficile (handicap suite à un accident) l'histoire singulière de ce garçon nous rend rapidement accro.

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Dates de sortie

Murène

  • France : 2019-08-21 (Français)
  • France : 2021-08-18 - Poche (Français)

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Note globale 8.4 / 10

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