Extraits

- J'ai cru aimer plusieurs fois : des garçons, des filles. J'ai passé des années à croire que je me cherchais. Mais en fait, ce n'était pas moi que je cherchais : c'était toi. C'est grâce à l'amour que tu portes à Paul que j'ai réalisé ce qu'était vraiment aimer. Un amour que même la mort ne peut éteindre. Et c'est comme cela que je t'aime.

Quant tout a retrouvé sa place, elle se dirige vers la cuisine. J'hésite à la suivre. Cuisine égal poêles et couteaux, et vu toute la colère qui émane d'elle, je choisis de ne pas prendre de risque. je reste donc planté en plein milieu de la pièce.

Je prends mon temps avant de me retourner. Je sais qu'il m'admire, et il n'est pas le seul.

Avant j'aimais cela.

Avant. C'est comme si toute ma vie tournait autour de ce mot.

Avant, j'étais heureuse,

Avant, je ne me posais pas de questions,

Avant, je n'avais pas peur,

Avant, j'aimais et j'étais aimée,

Avant, je vivais.

Il me manque, c'est atroce. Je voudrais tellement pouvoir lui parler de tout cela.

J'écris sur le miroir :

"Danse avec moi."

La citation de Milan Kundera, "On désire toujours, par-dessus tout, l'inaccessible, avec avidité", a pris tout son sens pour moi depuis que je travaille ici.

Je prends mon temps avant de me retourner. Je sais qu'il m'admire, et il n'est pas le seul/

Avant, j'aimais cela.

Avant. C'est comme si toute ma vie tournait autour de ce mot.

Avant, j'étais heureuse,

Avant, je ne me posais pas de questions,

Avant, je n'avais pas peur,

Avant, j'aimais et j'étais aimée.

Avant, je vivais.

Je prends la photo de Paul entre mes mains :

- Tu avais juré de ne jamais m'abandonner.