Commentaires de livres faits par muze
Extraits de livres par muze
Commentaires de livres appréciés par muze
Extraits de livres appréciés par muze
Le fait est qu'il est assez difficile de dire si j'ai aimé ou non ces deux derniers tomes car si on ne peut pas les qualifier de mauvais (au contraire d'ailleurs), ils ne sont pas pour autant ce que j'attendais après un premier tome absolument magique.
J'ai du mal à comprendre ce qu'a voulu faire l'auteur en nous laissant nous attacher à ce point à Vaelin pour ensuite en faire un personnage secondaire voire carrément tertiaire. Ce sont ses mots que je voulais lire, son histoire que je voulais suivre, l'évolution de son don que je voulais voir. Tous les nouveaux points de vu ne sont pas complètement dénué d'intérêts mais aucun d'entre eux n'était celui d'un personnage dont j'avais vraiment envie de connaître les pensées. Pourquoi pas Nortah qui a connu l'une des plus belles évolutions ? Pourquoi pas Caenis avec tous ses secrets fascinants ? Pourquoi l'auteur a-t-il semblé tant insisté sur le côté "singulier", voire mystérieux, de ce personnage pour le faire quasiment disparaître dans les deux tomes suivants ? Alors que mince ! La bombe qu'il lâche dans ce dernier tome était énorme quand même alors pourquoi en faire quelque chose d'aussi anecdotique ? J'aurais aussi aimé lire Dahrena, l'un de mes personnages favoris... mais non, il a fallu suivre les passages pénibles de Fenris qui a des airs de sous-Vaelin. Reva devient attachante avec le temps et Lyrna est un point de vu auquel on ne peut pas échapper mais ce sont ces trois là qui font qu'au final, l'intrigue se déplace vers Volar et une guerre express dont au final on se fiche un peu.
Je voulais voir Vaelin en apprendre plus sur ses dons, je voulais le voir évoluer, vieillir, mûrir, se battre, le voir chercher un moyen de
C'est évidemment une très belle oeuvre, peut-être pas toujours simple à comprendre ou à suivre, mais à laquelle on s'attache indéniablement, et durablement.
Rojer, d'ailleurs, qui est le gros point fort de ce roman, ainsi que ses deux épouses. C'est certainement grâce à eux que je me suis retenue de jeter le livre et ce, plus d'une fois. Son évolution est clairement la meilleure et son pouvoir se révèle au fur et à mesure des pages, magnifié par Amanvah et Sikvah. Leesha, Gared et Wonda se font, malheureusement, assez discrets dans ce tome. J'avais pourtant adoré la dynamique de ce quatuor dans le tome 2 et j'ai été déçu de ne pas la retrouver ici. Mais c'est vrai qu'il aurait été dommage de ne pas laisser la place aux écœurants et BEAUCOUP TROP NOMBREUX
Finalement, en règle générale, je n'ai pas accroché aux passages qui ne concernaient pas les Krasiens. J'ai été ravi d'en savoir plus sur Inevera et les Dama'ting et j'aurais aimé en avoir autant que pour Jardir dans le T2 (mais évidemment, il était essentiel qu'on ait notre dose de "Je t'aime Arlen Bales" entre chaque passage intéressant, ahah.....). La revanche d'Abban sur Hasik était magistrale et il me tarde de voir ce que nous réserve Abban dans les tomes suivants.
Un bon tome, donc, assez faible comparé aux deux précédents mais dont les temps forts valent souvent vraiment le coup d'ouvrir le livre.
Après avoir lu le premier tome de la Chronique du Tueur de Roi, de Patrick Rothfuss, je craignais de ne plus trouver de série qui me fasse autant vibrer avant un moment aussi suis-je heureuse d'être tombée sur Vaelin Al Sorna et son histoire. Il s'agit là, encore une fois, d'un homme qui devient légende et qui nous ouvre les portes de son passé à l'aube de la mort, d'une fin quelconque ou d'un oubli recherché.
Vaelin est l'un de ces personnages terriblement attachant que l'on suit depuis l'enfance. On le sent rapidement plus malin et dégourdi que ses camarades mais l'auteur prend soin de lui donner quelques faiblesses et même sans cela, il serait difficile de ne pas aimer Vaelin. Il serait même difficile de ne pas aimer ne serait-ce que l'un des personnages récurrents de ce premier tome tant ils sont tous terriblement humains, guidés par leurs principes ou prisonniers de la politique et de leurs ambitions.
L'intrigue est bien menée et la fin m'a même surprise. J'ai également beaucoup aimé le système d'Ordres et de vivre au sein du Sixième à travers Vaelin fait qu'on partage rapidement ses souvenirs doux-amers et sa nostalgie de la Loge.
En conclusion, un très beau premier tome qui se déguste et ne se lâche que très difficilement (j'ai bien dû lire entre 400 et 500 pages en deux jours, autant dire le livre entier) et qui donne furieusement envie de lire la suite. Et franchement, ça fait du bien !
Tout cela fait qu'il m'a été impossible de ne pas accrocher à l'histoire, de ne pas m'inquiéter pour ses nombreux personnages et jusqu'à ces vaisseaux. Chaque page, chaque mot, a été détaillé avec soin et affection tant qu'au final, j'aurais bien du mal à rester assez objective pour écrire un commentaire digne de ce nom. L'histoire est sans doute moins originale que son format lorsqu'on est un habitué de la science-fiction (ce qui n'est d'ailleurs pas mon cas) mais elle reste belle, beaucoup plus cruelle que je le pensais (je n'aurais d'ailleurs pas dû être surprise puisque le nom de Jay Kristoff est sur la couverture) et pousse à la réflexion. Une oeuvre YA comme on aimerait en voir davantage... et pourtant.
Pourtant, comme j'aurais aimé voir ce roman classé dans le genre adulte avec des personnages "principaux" BEAUCOUP plus âgés. Certains dialogues propres à l'adolescence m'ont carrément sorti de l'histoire et même si le côté spontané des messageries instantanées fait partie intégrante du format, les dialogues auraient souvent gagné à être plus matures. J'ai d'ailleurs trouvé celui de fin carrément ridicule. Dommage, car il s'agit là d'un GROS point noir en ce qui me concerne qui aurait pu faire baisser ma note si je n'avais pas eu un tel coup de foudre pour l'oeuvre elle-même.
Alors j'ai presque envie de dire que ce tome, comme cette série, était parfait même si, il faut bien le reconnaître, ce n'était pas forcément le cas. Dans un livre de cette taille, il y a forcément quelques longueurs surtout quand on sait que la majeure partie de l'intrigue se révèle et se résout dans les dernières pages. Néanmoins, difficile de dire que l'on s'ennuie tant le rythme est soutenu : comme dans les tomes précédents, il arrive TOUJOURS quelque chose à Ophélie et chaque chapitre se termine sur une nouvelle question. On manque aussi sérieusement de Thorn qu'on n'aura finalement jamais eu l'occasion de véritablement connaître. Le Pôle m'a manqué, je n'ai jamais vraiment accroché à Babel et, de ce fait, il m'a été difficile de m'émouvoir face à certains événements.
Ceci dit, c'est dans ce tome qu'Ophélie se révèle.
Et cette fin... cette fin. Je ne suis même pas sûre de savoir quoi en penser. Est-ce vraiment une fin, d'ailleurs ? La fin d'une série, certainement. Mais ça ne fait qu'exciter l'imagination et j'ai du mal à croire que ça peut s'arrêter là, comme ça. Ça m'a presque rappelé Frodo dans le Seigneur des Anneaux, ce petit héro qui a sauvé un monde dans lequel il ne se sent plus désormais capable de vivre. Comme lui, Ophélie est là sans l'être, fait partie de cette fin, mais pas vraiment, finalement. C'est doux et très amer à la fois et c'est difficile, terriblement difficile, de fermer le livre.
Je terminerai par un petit merci pour l'autrice qui signe là une première saga magnifique qui se dévore sans faim, de bout en bout, et sans regrets.
Le monde en lui-même n'est pas mauvais, c'est ce qui m'a fait poursuivre ma lecture jusqu'à plus de 50% du roman mais honnêtement, non. Sans doute une de mes plus grosses déceptions en ce début d'année.
Par où commencer ? Je ne sais même pas si je pourrais trouver quoique ce soit de négatif à ce roman. Qu'il ne soit pas un stand-alone, peut-être ? Je déteste déjà l'idée de devoir attendre une suite alors même que le premier tome vient seulement de sortir. Damn me, j'aurais dû attendre avant de le dévorer.
Alors oui, certes, ça commence lentement et ça n'accélère pas avant une bonne moitié du roman. Mais est-ce vraiment un défaut quand l'autrice prend simplement son temps pour développer son univers et ses personnages ? Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et Leigh Bardugo a un talent certain quand il s'agit de décrire et de nous envelopper dans l'atmosphère de ses romans. J'ai avancé aux côtés d'Alex tel un Gray, sensible à chacune de ses émotions. Je me suis vu à Yale quand je ne suis même pas sûre d'en avoir un jour vu une simple photographie. J'ai ressenti tout le poids du malaise et de l'obscurité qui règne tant à New Haven que dans le cœur des personnages, auxquels je me suis rapidement et sauvagement attachée.
J'ai compris l'amour quasi inconditionnel de beaucoup de lecteurs pour Darlington dont chaque passage vaut presque le coup d'être cité. La fête des Manuscripts me hantera encore longtemps tant elle était aussi terrible que sexy. J'ai moins compris l'absence d'Alex dans beaucoup de critiques ou les sentiments mitigés qu'elle a inspiré. J'en suis littéralement tombée amoureuse et j'aurais bien du mal à la décrire autrement que terriblement humaine. Elle est forte mais pas invincible, courageuse mais retenue par ses peurs, méfiante mais incapable de ne pas chercher l'approbation et l'amour de ceux auxquels elle s'attache. Sa relation avec Hellie a été décrie d'une façon magnifique et j'ai adoré voir se construire son amitié avec Dawes.
Que dire d'autre si ce n'est que, pour moi, c'est là que le talent de Leigh Bardugo s'exprime le mieux ? Son univers YA m'a plu sans me convaincre à 100% et voilà que devant ce roman-ci, je reste sans voix... la suite, la suite. La suite.