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À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.
Il lui disait : « Quand une petite puce connaît le nom d'une chose, elle pense tout savoir à son sujet et elle ne regarde plus. Mais un nom ne veut rien dire, et affirmer que tu connais le nom de quelque chose revient à avouer que tu ne sais rien, moins que rien. » Il aimait dire : « Ne pense jamais que le nom est la chose, car il n'y a que la chose qui existe, les noms ne sont que des pièges, des pièges pour t'aider à t'en souvenir. » [...] « Continue à observer avec autant d'attention. Continue comme ça, à observer comme si tu ne connaissais rien, à observer pour comprendre de quoi il s'agit vraiment. C'est ça qui permet à une petite puce d'être calme et silencieuse pendant qu'elle marche dans l'herbe. Observe les choses pour comprendre ce qu'elles recèlent, ma puce, toujours, toujours. » Mais il se trompait au sujets des noms. Ou du moins se trompait-il à moitié. Les noms voulaient dire quelque chose. Ça voulait dire quelque chose quand il la surnommait ma puce. Ça voulait tout dire pour elle.
Une histoire qui prend aux tripes avec une ambiance glauque. Certaines scènes sont vraiment perturbantes et difficiles à lire, j’ai dû poser ma liseuse à plusieurs reprises. J’ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de Turtle. Je ne suis pas prête d’oublier cette lecture.
Turtle. 14 ans. Pourquoi semble-t-elle avoir tant de difficultés à parler, à s’instruire ? Les armes sont-elles le seul attrait pour elle ? Les démonter, les nettoyer, les manipuler. Viser. Tirer.
Elle vit seule avec son père dans une grande maison délabrée entourée de prairies, au milieu des bois, dominant la mer. Une multitude de paysages qui envahit l’espace et investit les murs de la maison. Son père, attentif, demande ce qui ne “tourne pas rond” chez elle. Sous sa carapace, Turtle est un être blessé. Faible, lâche, elle se détourne de l’amitié des autres, s’insulte tout le temps pour se forcer à faire mieux. Et elle est obligée de toujours faire mieux, avec les armes, avec son père. Surtout avec son père. Attentif, très attentif, trop attentif. My absolute darling. Père abusif qui joue de sa force et de son charisme pour l’obliger à être ce qu’il veut qu’elle soit, diminuée et grandie à la fois, capable de survivre aux épreuves que lui réservera le monde pourri, quand celui-ci connaîtra le cataclysme. Un père qui l’aime, qui la brutalise, qui la manipule, qui la hait, qui ne peut vivre sans elle, qui est affolé à l’idée de la perdre. Double sentiment, équivoque.
Turtle navigue entre ces deux mondes d’amour et de haine et aspire à la liberté sans oser se l’avouer. Tout se jouera à la mort de son grand-père, pendant l’absence du père, avec la joie que lui apporte l’amitié de Jacob, lui, totalement inapte à la survie mais débordant de vitalité et d’humour. Quand son père reviendra avec une petite fille qui subira le même sort qu’elle, Turtle aura à prendre une grande décision : laisser faire ou sauver l’enfant.
Que ce fut compliqué pour finir ce roman, histoire d'une grande noirceur, violent... Je n'ai pas aimé, même si je sais que je m'en souviendrais longtemps.
Je termine à l'instant ce bouquin et celui-ci est loin d'un coup de coeur ou d'une lecture qui m'a marquée. J'ai trouvé celle-ci lourde en tout sens. le récit est incestueux, glauque et malsain, les gros mots usités à tout va. le personnage principal est attachant malgré les atrocités qu'elle subit de son géniteur. Bref …
Difficile pour moi de rentrer dans ce roman tant j'ai été surprise par le sujet au départ. Le style est très agressif mais correspond bien à la mentalité de l'héroïne et de son père. On finit par adorer Turtle qui, avec ses moyens limités, va comprendre qu'elle ne peut continuer à vivre comme cela, et qui va trouver la force (pas du premier coup!) de fuir le monstre.
Un livre qui va rester longtemps dans ma mémoire avec son lot de passages glaçants, terrifiants, mais aussi des moments de bravoure (le tir sur pièce de monnaie...survivre sur une île...affronter son père lors d'une soirée...
A découvrir si l'on a un cœur, mais encore faut-il qu'il soit bien accroché !
Vous serez émus, touchés, retournés, perforés, par un personnage enfantin. Cayenne, 9 ou 10 ans. Vous ne pourrez pas ne pas l’aimer. Elle sera le déclencheur de la délivrance. C’est pour elle que turtle trouvera la force de lutter. Cette force qu’elle n’avait pas seule.
J’ai aimé ce roman. Intensément et profondément. Il m’a capté comme peu de roman le font.
Néanmoins j’aurais aimé que l’auteur travaille différemment sa fin. Il me manque 10 ou 15 pages pour faire de ce texte un travail abouti, une œuvre magistrale. J’aurais aimé que l’auteur aille au bout de son projet et offre une surpuissance dramatique. Mais peut être est-ce cela qu’il voulait: que chacun imagine et prolonge la fin dans le pire ou le meilleur. Je recommande vivement ce livre. Il emporte loin. Très loin. Turtle sera votre héroïne. Elle ne vous quittera certainement plus jamais.
L’auteur a écrit ici un livre magistral, car il arrive à nous faire douter, va t-elle s’en sortir ? Va t’elle se défendre ? Va t-elle prendre sa vengeance ? Va t-elle croire en ses capacités intellectuelles et réussir sa vie ? Va t’elle s’aimer ? Tout au long du livre on se le demande souvent, moi en tous les cas, je me suis souvent posée la question et ça me mettait dans un état émotionnel incroyable. Partagée entre le désir de lui venir en aide ... ou pas.
Certes, l’écrivain a une sacrée plume, car, même si je n’aime pas du tout les longues descriptions de la faune et de la flaure par exemple, certaines descriptions valaient le détour et devaient êtres décrites pour comprendre le fil de l’histoire, la lutte permanente de cette fille face à la nature, la vie, les gens ou leurs pensées.
Ce fut une lecture assez éprouvante, pas tant en raison des longues descriptions qui parsèment le livre (la nature y occupe une place importante, par exemple) que de la narration.
On ne sort pas indemne de la plongée dans l'esprit d'une adolescente prisonnière des griffes d'un père abusif et manipulateur, et qui a besoin qu'on lui ouvre les yeux à plus d'une reprise pour se rendre compte de sa situation.
Le langage est cru, et d'autant plus que Turtle reprend les tics langagiers de son père (constitués de moult insultes), surtout au début. Certaines scènes sont donc vraiment dures à lire et on finit par n'avoir plus qu'une hâte : qu'elle parvienne enfin à voler de ses propres ailes.
La fin est en cela satisfaisante, réaliste mais pleine d'espoir.
Un livre froid, dur, descriptif et à l'ambiance pesante, étouffante, qui nous met face au pire et le couvre de ce voile d'admiration et de fausses excuses et de culpabilité.
On voit Martin à travers les yeux de sa fille, Turtle, sa victime qui refuse de se définir comme telle. Isolée, conditionnée à renfort de misogynie et de rhétorique survivaliste, c'est elleux deux contre tout le reste du monde. Et qui pourrait se douter de l'ampleur des dégâts ? Si les signes du mal sont nombreux et n'échappent pas à celleux qui s'intéressent un tant soit peu à Turtle, il est inconcevable de voir jusqu'où les racines de ce mal s'insinuent. Plus que mettre Turtle face à l'horreur et au manque de sens et d'amour de sa (sur)vie, l'auteur nous met face au dysfonctionnement d'un système de protection des mineurs tellement bancal qu'il est inenvisageable d'y faire appel.
Tout au long du livre, il nous faut lire entre les lignes, mettre à mal la parole de Turtle pour savoir quand elle (se) ment, quand elle manque de mots pour exprimer l'ambivalence de ses sentiments et quand elle tente à tout prix de masquer ses prises de consciences par une répétition des qualités de Martin et du vide qu'elle ressent à l'intérieur d'elle-même. J'ai beaucoup admiré la plume de l'auteur quand il nous narre tous les différents échappatoires que trouve Turtle, notamment ces escapades en forêt ou sa façon méticuleuse de prendre soin des affaires autour d'elle, ou quand il utilise répétitions et mimétismes pour mettre face à face Turtle et Martin et ainsi les comparer sans avoir l'air.
En revanche, le rythme était très hasardeux pour moi. La première partie plus dépendante du Papy de Turtle et de son existence à l'école s'efface comme un rêve. L'aventure en mer de Turtle et Jacob sort de nulle part et me laisse encore perplexe...
Bref, My Absolute Darling est une expérience de lecture très difficile et plutôt inclassable en ce qui me concerne.
L'enfer sur terre cela existe et les monstres aussi... Comment une jeune fille parviendrait à lutter, à survivre .??... Superbement écrit et terriblement émouvant.
Résumé
À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.
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