Extraits

Cette petite nana était le remède à tout, elle était mon ancre les jours de tempête, elle était ma boussole quand j'avais l'impression de manquer de me perdre, mais par-dessus tout, elle était mon oxygène lorsque j'avais l'impression de manquer d'air.

Si être amoureux signifie avoir un sourire de débile en permanence et le cœur qui bat n'importe comment alors ouais, je suis amoureux. Je suis amoureux et bordel, ça fait du bien de ressentir ça. J'ai l'impression de me réveiller d'un long sommeil et de commencer à vivre à partir de maintenant.

L'amour, c'est nul et je m'en veux d'y croire. Je m'en veux d'espérer encore et encore que je serai celle qu'il choisira alors que c'est elle. C'est elle depuis le début et moi, je serai toujours la fille de trop. Mais ne dit-on pas que tant qu'il y a de l'amour, il y a de l'espoir ?

« Les bras chargés de courses, je tentais d’ouvrir la porte de chez moi en essayant de ne rien faire tomber sur le sol. Au moment où la porte s’ouvrit, je soupirai de soulagement en voyant Cameron se jeter sur les sacs pour m’aider.

— Merci ! J’ai bien cru que tout allait tomber.

— Pourquoi tu ne m’as pas appelé ?

— Mon téléphone n’a plus de batterie.

— Encore ?

— Eh oui, encore.

— Tu devrais peut-être penser à le changer.

Je haussais les épaules avant de lui passer devant pour entrer dans notre petit appartement. Cameron et moi étions ensemble depuis bientôt deux ans et il y a environ cinq mois, il m’a demandé d’emménager avec lui. Notre appartement n’était pas très grand, mais il se trouvait tout proche de la fac et on s’y sentait bien. C’était notre chez nous. »