Extraits

Même si a la fin il ne reste que des cendres de notre amour, j'aurais été fière d'avoir un jour connu un amour aussi éblouissant que le notre.

Quand tu tombe amoureux de la lune, tu arrêtes de regarder les étoiles.

Et ma lune c'était elle.

— T’es déjà retombé amoureux d’elle, hein ? j’entends dans mon dos. Je me fige un instant, mon cœur s’accélère dans ma poitrine. Puis je la regarde par-dessus mon épaule, un sourire narquois sur les lèvres.

— Qui a dit qu’un jour j’ai cessé de l’aimer ?

Elle était comme une lune en pleine nuit noire. Brillante. Parfaite. J'étais brisé. Sombre. Jusqu'à ce que nos deux coeurs battent en rythme puis qu'elle me l'arrache. Je ma détestais. Je voulais la faire payer. Mais il s'est avéré que c'était moi, le méchant de son histoire.

— Lulu, tu sais que j’adore la musique, tout ça, mais M. Emerson était à deux doigts d’appeler les flics. Je lui ai fait croire que tu étais sourde et muette, alors la prochaine fois que tu le croiseras, bouge les mains dans tous les sens.

— Tu iras vraiment en enfer, rigolé-je. Attends, mais si je suis sourde, comment j’entends la musique ?

— Luna, je suis journaliste, pas médecin.

— Quand as-tu réussi à tirer un trait sur nous ? demandé-je la voix enrouée.

La tendresse qui se dégage dans ses traits me répond avant qu’il ne le verbalise.

— Je te dirai quand ce sera le cas.Wow, mon cœur.

— Et toi ? Est-ce qu’un autre homme a réussi à prendre ma place dans ton cœur ?

— Je te dirai quand ce sera le cas.

Au fond de moi, mon petit cœur savait que ce jour n’arriverait jamais. Que ce serait Liam Davis ou personne d’autre.

-Mon coeur, répète-t-il et j'arrive à entendre le sourire dans sa voix. Tu sais pourquoi je t'appelle de cette façon ?

-Non, avoué-je.

-Quand tu as mis de la distance entre nous au lycée, j'ai cru que tu me l'arrachais. Et c'est là que j'ai compris qu'il t'appartenait. J'ai compris que c'est ce que tu étais. Tu étais mon putain de coeur, Luna. Ce qui me maintenait en vie, qui m'empechait de m'écrouler. Tu étais tout pour moi.

Invite-la à monter, dis-je en jetant un coup d’œil à Vomita. Elle va cramer sous le soleil.

— Je sais que tu ne l’aimes pas. Je ne vais pas t’obliger à traîner avec elle.

— Ce n’est pas que je ne l’aime pas, précisé-je, c’est juste que si un bus venait à l’écraser, je serais probablement le chauffeur.

—J’aime toujours autant la lune, dis-je simplement.

—J’aime toujours autant la regarder à travers tes yeux.

A quoi ça sert de respirer si on ne partage as le même air.